Vincent Sosthène Fouda rappelle que le président de la République représente à la fois l’Etat et la nation.
Invité du programme «Le grand 7» de Dash Tv hier dimanche 25 juillet 2021, l’homme politique Sosthène Vincent Fouda a condamné les manifestations de Genève de la Brigade anti-sadinards (BAS). Pour lui, il y a lieu de condamner énergiquement ce qui s’est passé dans cette ville suisse. Parce que le président de la République incarne une institution. Et il faut bien faire la différence entre Paul Biya la personne et Paul Biya le président de la République.
«La personne du président de la République qui est elle-même élue, le président de la République est élu par un ensemble des camerounais donc il représente à la fois, l’Etat et la nation. Donc il ne s’agit pas comme certains font, d’aller chercher les articles de loi pour voir si le dépositaire de la force publique ou si une partie du peuple peut pourchasser un Chef de l’Etat partout où il se trouve dans le monde. Et les cas qui nous intéressent ici, ne rentrent pas dans le droit. Ils rentrent dans l’éthique, de la façon dont nous avons à vivre», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que la BAS par la voix de son commandant Calibro Calibri a indiqué que le président Biya avait perdu droit de cité en Europe. Et qu’eux de la Brigade allait poursuivre avec les manifestations. Pour Vincent Sosthène Fouda, il est anormal de poursuivre un Chef de l’Etat, de le bousculer ou même de l’insulter.
«On ne bouscule pas un Chef de l’Etat. On ne poursuit pas un Chef de l’Etat, on ne l’insulte pas. Parce qu’il incarne les institutions de la République. La personne de Paul Biya n’est pas la personnalité du président Biya. Ce que nous avons à respecter c’est les institutions. Et tant qu’on ne condamne pas ou qu’on condamne partiellement ce qui se passe à Genève, et l’on tolère ce qui se passe à Yaoundé, il y a à mon sens, vraiment un délictement du sens du symbole de la République. Je vais insister là-dessus. On ne bouscule pas une femme devant ses enfants, on son époux, qui puis être un élu de l’Etat-nation et je vais insister là-dessus, c’est-à-dire que la nation par le peuple l’a élue comme a élu le Chef de l’Etat, et que l’Etat», a-t-il déclaré.
Liliane N.