Dans un entretien accordé au quotidien Mutations ce 31 mai 2022, l’ancien président de Transparency International s’interroge notamment sur la raison d’être de ces organismes qui ont été incapables de se rendre compte “ que les pots - de - vin ont été versés à la Snh et à la Sonara”.
Au-delà de la justice, les organismes que Me Charles Nguini fustige ici sont entre autres: La Commission nationale anti - corruption ( Conac) - l’Agence nationale d’investigation financière ( Anif) - la Chambre des Comptes.
De son point de vue, “ L’affaire Glencore révèle les défaillances des dispositifs anti - corruption et anti - blanchiment au Cameroun…Le Cameroun reste et demeure un pays où la corruption prospère allègrement au point où un célèbre universitaire français a pu dire que: Le Cameroun a corrompu la corruption…”.
Pour l’ancien président de Transparency International, “ Il est urgent d’accélérer le temps judiciaire en dotant la police et la justice de moyens suffisants pour enquêter et instruire ces dossiers, par exemple avec la mise en œuvre de l’Article 66 de la Constitution de la République du Cameroun…”.
Il ajoute que “ Les suites judiciaires devraient consister en la saisine des autorités judiciaires Camerounaises, question d’engager des poursuites et de faire condamner Glencore pour l'important préjudice subi par le Cameroun.
Ces poursuites peuvent même être engagées par les autorités judiciaires et par les organisations de la Société Civile luttant contre la corruption…”.
N.R.M