Au - delà de ce qui a été dit sur les réseaux sociaux mais aussi dans les médias, surtout privés, le discours du président de la Chambre Basse du Parlement Camerounais interpelle et suscite moult interrogations, dont certaines sont proposées dans cette sortie du militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
Voici l'intégralité de sa sortie..
“l'Assemblée Nationale a-t-elle ouvert officiellement le bal des règlements de compte de fin de régime ?
Ce qui se passe entre le PAN et l'ancien SG, visiblement, va au-delà d'un simple problème d'entente sur le partage " des choses" entre deux complices.
Amusons-nous à observer la procédure de saisine du Bureau de l'Assemblée nationale et du délai d'étude du dossier dans cette affaire.
La procédure de saisine
Déjà, il faut relever que les députés sont en inter session donc sensés être dans leurs bases en tournées parlementaires. Ceci suppose que pour les avoir à Yaoundé, il faut les saisir au moins une semaine avant.
Mais que non; le PAN s'est comporté comme si c'était un événement qui se déroulait pendant la session. Ils ont eu juste un jour pour répondre présent.
Curieux quand-même. Maintenant, l'heure de la séance de travail de ce bureau. De mémoire de Camerounais, il ne me souvient pas avoir appris un jour que leurs réunions pouvaient se tenir de si tôt le matin( à 08 heures).
Les délais d'étude du dossier: Une autre curiosité.
Si le PAN a saisi le bureau, je suppose que c'était pour lui poser le problème afin d'obtenir examen et résolution. Le bureau a donc été saisi comme juge. Dites moi, depuis quand une affaire arrive à l'audience pour la première fois et connaît la même seconde la décision finale du juge?
Humblement, cette première réunion devrait être juste réservée à la connaissance des faits qui ont conduit le PAN à prendre une mesure conservatoire. Le bureau devrait prendre ensuite son temps pour étudier et analyser la véracité et la profondeur des faits reprochés au SG dans un pays où les dirigeants se comportent à peu près normalement.
Je pense juste que le pouvoir de l'immunité parlementaire dans ce cas, nous montre qu'il peut s'exprimer même quand il faut tout tordre pourvu qu'on réalise son objectif.
Travaillons ardemment à l'arrivée d'un autre régime porté par un homme qui échappe au contrôle de ce circuit et qui, pendant les trois premières années de son magistère, se consacrera à faire les concessions importantes pour la normalisation du Cameroun.
Pour y parvenir, seuls l'inscription sur les listes électorales, le vote et la surveillance nous éviteront la réactivation à la prochaine présidentielle, de ce régime. Ça urge vraiment”.
N.R.M