Le nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) vient de convoquer une réunion de travail avec le président de la ligue, Pierre Semengue, afin de trouver une issue à la crise qui hante l’institution.
Seidou Mbombo Njoya est déjà au travail. Le président de la fédération camerounaise de football est préoccupé par la crise qui perdure au sein de la ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). C’est dans cet ordre d’idée qu’il a adressé une correspondance le 26 décembre 2018 à Pierre Semengue président de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC), pour une rencontre de travail le 03 janvier 2019. Une séance de travail élargie aux présidents des clubs des championnats Elite One et Two à ladite réunion»,
«Il se trouve que la Ligue de football professionnel du Cameroun connait des problèmes. Ce sera l’occasion d’échanger sur lesdits problèmes et de faire une prise de contact», a indiqué le nouveau président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) à Yaoundé, après s’être entretenu avec le président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun, Hamad Kalkaba Malboum.
Reste maintenant à espérer que définitivement la crise soit résolue et que la ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) reprenne sa marche vers l’avant.
Seidou Mbombo Njoya est devenu le nouveau président de l’instance faîtière du football camerounais, après environ un an et demi de normalisation. L’homme ambitionne de reprendre le flambeau d’un mandat qu’il a placé sous le signe de la «modernisation du football camerounais». Ses prises de parole sont rares, tout comme ses apparitions publiques. Il ne s’est officiellement exprimé qu’à deux reprises depuis l’annonce de sa candidature le 30 novembre dernier.
Mais si les médias se sont peu délectés des déclarations de ce quinquagénaire, son retour à la Fécafoot était cependant un secret de polichinelle, tant la rumeur bruissait dans les couloirs. Car si son nom n’évoque pas grand-chose dans l’histoire du football camerounais, Seidou Mbombo Njoya n’a jamais été très loin des cercles de décision. «Il a grandi dans le sport en général et le football en particulier», commente un cadre de la Fécafoot, interrogé par Jeune Afrique.
C’est en effet dans le cercle familial que l’ancien promoteur de la Loterie nationale du Cameroun (Lonacam) a fait ses premiers pas dans le milieu du football. Notamment grâce à son père, Ibrahim Mbombo Njoya, l’influent sultan des Bamouns, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports nommé dans trois gouvernements différents par Paul Biya.
Une carrière dédiée au sport qu’il démarra lui aussi par un passage à la Fécafoot, qu’il dirigea entre 1961 et 1964. À ce poste, il avait alors désigné un certain Issa Hayatou comme secrétaire général, illustre inconnu à cette époque qui deviendra plus tard le président de la Confédération africaine de football (CAF).
Le nouveau président de la Fécafoot se défend cependant d’être un parachuté. Il en veut pour preuve sa longue carrière dans le milieu du football camerounais. Un passage à la tête de l’équipe du Fédéral Sporting FC du Noun à Foumban, avant de devenir responsable de la commission internationale de la Fécafoot, deuxième vice-président du conseil d’administration de l’instance en 2011, puis premier vice-président de Mohammed Iya en 2013. « Il a fait toutes ses classes. Il maîtrise la gestion de ces affaires », confie un proche.
Otric N.