Selon l’initiative pour la forêt de l’Afrique (Cafi) est cité parmi les pays africains qui subissent de plein fouet les effets de la déforestation. Ce sont les régions du Centre, du Sud, de l’Est et du Littoral sont touchées à 80% par la coupe sauvage des forêts font savoir les experts.
Les quatre régions du Cameroun connaissent font face au phénomène de sécheresse dont l’intensité ne cesse d’augmenter. A l’origine de cette situation, l’émission des gaz à effet de serre causée sans aucun doute par la déforestation. Les experts constatent que les émissions de gaz à effet de serre entraînées par le défrichement des forêts ont aussi augmenté comparativement à la période 2000-2012.
Depuis 2016, le Cameroun s’engage à réduire les causes de déforestation et de la dégradation forestière, à défaut d’atteindre les réductions de ces émissions pour maintenir le réchauffement à 1,5°C d’ici 2100 comme recommandé le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). C’est à juste titre que Pierre Hélé le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable explique, « maintenant, il faut l’opérationnaliser en mettant en place des actions concrètes. Il s’agit de reprendre tous les projets qui vont dans le sens de Redd+. Cela veut dire que nous sommes un pays riche en forêt et cela interpelle tous les pays du bassin du Congo pour une gestion durable des forêts ».
Le Minepded fait savoir par ailleurs, « nous devons faire en sorte que les émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation soient évitées ». Un défi qui était au cœur de la 2ème réunion de concertation de haut niveau sur le cadre national d’investissement (Cni) au Cameroun qui s’est tenue le 18 décembre à Yaoundé.
Innocent D H