L’infrastructure avait été détruite par la secte terroriste Boko Haram en même temps que les écoles et les points d’approvisionnement en eau de la ville.A Amchidé, la relance des activités de l’unique centre de santé de la ville est imminente. Les populations, ou tout du moins ceux qui sont revenus, pourront bénéficier courant août, des consultations générales, des soins pédiatriques ainsi que de la prise en charge la malnutrition chronique.
La palette des offres s’étant également à la prise en charge des pathologies graves et à une unité de stabilisation avant le transfert des patients vers l’Hôpital de district de Mora (Mayo-Sava).
La ville d’Amchidé est longtemps restée l’ombre d’elle même après que les islamistes de Boko Haram se sont emparés de Banki – prolongement de la ville du coté du Nigeria – en septembre 2014. Depuis, le groupe a mené une série d’attaques à Amchide, détruisant les infrastructures de base tels que le marché, le centre de santé, les forages d’eau et les écoles.
De nombreux attentats meurtriers sont survenues à Amchidé, petite localité située à proximité de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria. Les populations ont fui. Par crainte mais aussi à cause des conditions de vie difficiles aggravées par les activités terroristes.
La situation sécuritaire reste fragile. Toute chose qui ne freine pas le projet du ministère de la Santé, qu’appui l’Ong médecins sans frontières (Msf). Les deux instances sont actuellement en train d’étudier le type de collaboration à mettre en place pour le démarrage effectif des activités du Centre de santé d’Amchide.