Révélation a été faite le 22 avril dernier par Martin Griffiths, le sous-secrétaire d’État de l’ONU en charge du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF en anglais).
D'après les justifications du CERF, « Ce financement soutiendra les activités de santé et d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH), en se concentrant sur la réduction de la morbidité et de la mortalité dans les foyers souffrant du choléra et en limitant la propagation du choléra aux communautés voisines ».
« Différents facteurs entravent la réponse, notamment le manque de financement, l’insécurité et l’accès difficile à l’aide humanitaire », note l'organisme spécialisé, pour insister sur les raisons qui président au déblocage de cette aide onusienne.
A en croire l'Organisation des Nations unies, « Le nombre de cas de choléra au Cameroun, qui ont été signalés pour la première fois en octobre 2021, a considérablement augmenté ces dernières semaines. Plus de 1 200 cas ont été signalés en une seule semaine en mars 2021. Au 18 avril, 5 718 cas confirmés ont été signalés, principalement dans les régions du Sud-Ouest (4 244 cas) et du Littoral (1 195 cas) », apprend-on.
Le Gouvernement camerounais lui, aussi engagé sur le terrain de la lutte contre le choléra a lancé une campagne de vaccination le 8 avril dernier dans les régions du Littoral, du Sud-Ouest et du Sud. En effet, le Ministre camerounais en charge de la santé publique avait fait savoir que l'initiative vise à, « Protéger les populations et limiter la propagation de l’épidémie est le but de ce premier tour de la campagne de vaccination réactive contre le choléra qui se tient du 8 au 12 avril 2022 ». Pour cette campagne, ce sont 842 100 doses d’Euvichol qui étaient prévues pour près de 842 086 personnes dans onze districts de santé du pays.
Innocent D H