Le visa parmi les plus prisés au monde sera un peu plus difficile d’accès dès le mois de février 2020. C’est la conséquence de nouvelles résolutions prises par la commission de l’union européenne.
Le visa Schengen donne accès à 26 pays dans le monde dont 22 sont membres de l’Union Européenne. Le nombre de demandeur de ce visa est en constante croissance chaque année. On compte actuellement près de 104 pays qui ont l’exigence d’acquérir un visa Schengen pour avoir accès à l’UE, et ce pour des séjours allant jusqu’à trois mois dans l’espace Schengen. Les nouvelles règles apporteront plusieurs changements aux procédures de demande de visa et amélioreront les avantages qu’il procure.
Les principales modifications prévues par le code actualisé sont les suivantes :
- Frais de visa plus élevés.
Les demandeurs qui payaient auparavant 60 euros par visa devront désormais payer 80 euros, tandis que ceux qui devaient payer 35 euros par visa devront désormais payer 40 euros. Cela comprend les enfants et d’autres catégories qui ont été accordés avec l’avantage de payer des frais d’amant. Les enfants de 0 à 6 ans restent exonérés des frais de visa.
- Prolongation des périodes de dépôt des demandes.
Le délai de dépôt d’une demande est de 15 jours calendaires au plus tard avant le voyage prévu dans l’espace Schengen. Mais aussi, les voyageurs peuvent déposer 9 mois avant leur arrivée dans la zone Schengen.
- Formulaires de candidature électroniques dans la plupart des pays.
- Les autorités représentatives de chaque membre de l’espace Schengen doivent être présentes dans chaque pays tiers pour ce qui est de l’admission des visas après le 2 février.
- Les voyageurs fréquents ayant déjà reçu des visas peuvent bénéficier de visas valides plus longtemps.
Le nouveau code introduit également un mécanisme qui examine si les frais de visa doivent changer ou rester les mêmes tous les trois ans. Un autre mécanisme qui utilisera le traitement des visas comme levier sera également introduit, afin d’améliorer la coopération avec les pays tiers en matière de réadmission.
Toutefois, il peut survenir des cas où la Commission trouve qu’un pays tiers ne coopère pas suffisamment. Dans ce cas, les ressortissants de ce pays peuvent être confrontés à des délais de traitement des visas plus longs et à des droits de visa plus élevés. Par contre, les pays qui collaborent à cet égard se verront accorder des périodes de traitement de visas plus courtes, des frais de visa moins élevés et des visas valides plus longtemps.
Stéphane NZESSEU