Ils ont été piégés entre Beni et Komanda. Un affrontement a eu lieu entre les rebelles des forces démocratiques alliés, constitués par un groupe ougandais assez actifs sur le territoire congolais et, les casques bleus qui accompagnaient le convoi, ce 17 Décembre. Ledit convoi a été obligé de faire demi - tour pour revenir à son point de départ.
Les experts des questions sanitaires de l'Organisation Mondiale de la Santé et du ministère se trouvaient sur place afin d'observer l'épidémie d'Ebola, qui touche la région de Béni. Des cas ont également été signalés à Komanda où les voitures se rendaient au moment de l'embuscade.
Alors que le dernier bilan fait état de 186 morts, le directeur général adjoint de l'OMS et le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, au mois de novembre dernier se sont rendus dans ce pays pour faire le point sur les effets déployés par les autorités de ce pays.
A ce moment, les autorités sanitaires avaient annoncé un total de 186 décès imputables à l'épidémie d'Ebola qui touche l'Est de la République Démocratique du Congo. Chaque jour, on déclarait de nouveaux cas et, même les nouveaux nés n'étaient pas épargnés. Certains malades ont pu retrouver la santé et, parmi les personnes malades certaines souffraient de fièvres hémorragiques.
En octobre 2018, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies a adopté à l'unanimité une résolution appelant tous les acteurs sur place à intensifier la lutte contre cette maladie, dont le virus se propage très vite et pousse à la prise des mesures drastiques, dès l'apparition des premiers symptômes. L'isolement des malades combiné à la vaccination.
Au courant du mois sus cités, les autorités congolaises avaient déclaré faire face à une deuxième vague épidémique. La première avait été signalée en 1976 dans la ville de Yambuku dans le Nord - Est de la RDC. On comptait par dizaines, le nombre de personnes décédées.
Le virus Ebola vient de la famille des filovirodés qui provoque une fièvre hémorragique virale particulièrement virulent. Il peut provoquer la mort entre 25 et 90% de mortalité selon les experts.
La fièvre est une maladie très grave, contagieuse et potentiellement mortelle. L'Organisation Mondiale de la Santé la considère comme l'une des maladies les plus virulentes au monde.
Aujourd'hui, il n'existe ni traitement qui puisse guérir la fièvre Ebola, ni vaccin homologué pour prévenir cette fièvre hémorragique. Les soins dispensés ont pour but de lutter contre les symptômes provoqués par cette maladie et, d'aider la personne souffrante à survivre à l'infection. Il existe néanmoins quelques cas de guérison, suite à l'administration d'un traitement non autorisé, ce qui soulève beaucoup d'espoir. Les chercheurs travaillent aussi à l'élaboration d'un virus pour lutter contre cette maladie grave.
L'attaque de ce lundi fait suite à une succession d'actes commis depuis quelques semaines par les terroristes qui profitent par ailleurs de la situation sécuritaire inquiétante que l'ont vit depuis quelques semaines et ce, à la veille d'une élection présidentielle.
Nicole Ricci Minyem