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Insécurité: Les membres de la communauté ivoirienne installée en Tunisie, pour réclamer justice, après le meurtre du président de leur communauté.

mercredi, 26 décembre 2018 08:35 Mfoungo

En début de semaine, les rues de Tunis étaient noires de monde. Ce sont les ressortissants de la Côte d'Ivoire ont manifesté pour protester contre le meurtre de Falikou Koulibaly. Le président de l’Association des Ivoiriens en Tunisie a été tué à l’arme blanche lors d’une agression la veille.

 

Falikou Coulibaly, qui dirigeait l’Association des Ivoiriens de Tunisie, a été assassiné par des inconnus qui tentaient de lui arracher son téléphone portable dimance soir, d’après l’annonce faite par les autorités :  « Deux hommes l’ont attaqué et l’ont poignardé », a déclaré le porte-parole de la sûreté nationale, Walid Hakima, qui a fait état de l’arrestation de cinq personnes en lien avec ce meurtre.

 

Après avoir parcouru des dizaines de kilomètres, les manifestants ont résolu de se rassembler devant l’ambassade de Côte d’Ivoire dans la capitale Tunis, criant des slogans comme : « Pour que cela ne se reproduise pas en Tunisie » et brandissant des banderoles sur lesquelles était écrit : « Paix, justice et liberté ».

Les forces de sécurité étaient déployées en force autour d’eux.  

 

« C’est un crime raciste - Nous organisons cette manifestation pour montrer au monde entier que nous sommes fatigués de la violence contre nous tout le temps (…) Koulibaly a été tué parce qu’il voulait défendre ses frères et ses sœurs  », a affirmé Naounou Herman, secrétaire général de l’Association des Ivoiriens en Tunisie.

 

Une loi contre le racisme

 

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme a appelé dans un communiqué, les autorités à garantir la sécurité de tous les citoyens, dont celle des étrangers. Plusieurs associations, notamment l’Association des Ivoiriens de Tunisie, se font régulièrement l’écho des agressions, qui visent des personnes en raison de leur couleur de peau.  En août 2018 par exemple, une femme ivoirienne qui avait réagi à des insultes à Tunis avait été violemment frappée.

 

 

Autres exemples - En octobre 2013, un sénégalais avait été tué à l’arme blanche, dans le quartier de Boukhalef à Tanger. Ce qui avait provoqué de violentes tensions entre migrants et habitants – suscitant une vive émotion au Sénégal.

 

Quelques mois plus tard, en Juillet 2014, trois migrants parmi lesquels figurait un Camerounais et deux guinéens, ont été arrachés à la vie par les habitants de la même bourgade.  En 2015, deux Ivoiriens sont eux aussi assassinés lors d’une opération d’expulsion massive.

 

C’est finalement au mois d’octobre que le Parlement tunisien avait voté une loi, attendue de longue date, criminalisant les propos racistes, l’incitation à la haine et les discriminations.  Une avancée qualifiée d'historique  par les associations défendant les minorités.

 

«  C’est un tournant décisif, un moment très important dans l’histoire de la Tunisie. Cela s’apparente presqu’a l’abolition de l’esclavage… », avait déclaré Messaoud Romdhani, président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). Cette criminalisation est également une première dans le monde arabe. Dans les pays voisins, la question du racisme est soit au point mort, soit totalement occultée.

 

 

 L’incitation à la haine, les menaces racistes, la diffusion  et l’apologie du racisme ainsi que la création  ou la participation à une organisation soutenant de façon claire et répétitive les discriminations » sont passibles de un à trois ans de prison, et jusqu’à 3 000 dinars (1 000 euros) d’amende.

 

 

Nicole Ricci Minyem

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