L'élection européenne du 26 mai mobilise un certain nombre de candidats qui fondent leur espoir sur l'idée d'un salaire minimum européen. Il existe néanmoins ceux qui s'opposent une telle ambition.
Envisager un éventuel salaire minimum garanti est une option qui permet ainsi de dénicher le vœu de plusieurs candidats aux élections européennes qui se tient le 26 mai prochain. Sur l'ensemble de l'Europe, six pays ne disposent même pas de Smic avec en première ligne d'exemples l'Italie. Mais à Rome, même une simple interrogation de l'homme de la rue permet de se rendre à l'évidence que le pays milite en faveur d'un salaire minimum.
Le plus faible Smic en Europe, est celui de la Bulgarie avec 286 euro et le plus élevé se trouve au Luxembourg, avec 071 euro. La France et l'Allemagne s'identifient avec plus de 1500 euro brut.
Les réticences existantes envers un Smic commun pour l'Europe
Ici, le cas le plus illustratif est celui de Berlin en Allemagne. Dans cette métropole l'idée d'une harmonisation des salaires minima divise. " Cela peut détruire les emplois et surtout pour réduire les inégalités, il y a d'autres moyens plus efficaces", pense Pierre Cahuc, économiste.
L'option d'un Smic commun qui tire vers le haut
Pour les candidats aux élections européennes tels que Ian Brossat, l'option d'un Smic européen est louable. " Que cela nous tire vers le haut", précise-t-il. Il insiste d'ailleurs sur l'idée selon laquelle les députés européens touchent tous, la même indemnité, peu importe la nationalité, et "lorsqu'ils ont aligné, ils l'ont fait par le haut". A Ian Brossat, il faut ajouter d'autres partis qui soutiennent le projet du Smic européen à savoir la REM avec Nathalie Loiseau, la France insoumise, Génération, Europe Écologie les verts.
Innocent D H