C’est par l’une des voix les plus autorisées, celle de la secrétaire générale de cette organisation intergouvernementale composée de 54 États membres que le message a été donné ce 15 juin au Premier ministre, chef du gouvernement
Au cours de l’échange entre les deux personnalités, Patricia Scotland et Chief Joseph Dion Ngute n’ont pas manqué d’évoquer, entre autres ce sujet qui fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis un peu plus de cinq ans, avec tout ce que cela a entraîné comme conséquences et ce, sur tous les plans.
Cependant, malgré les crimes qui sont commis par des groupes criminels et dont on déplore la cruauté, presque tout le monde s’accorde à dire que le calme revient de plus en plus dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, avec la reprise des activités et le retour des Populations qui étaient allées s’installer dans d’autres localités, afin de fuir les exactions commises par les terroristes.
Des résultats qui sont de plus en plus perceptibles, grâce aux liens étroits que les Forces de Défense et de Sécurité ont pu créer avec les Populations qui en ont eu assez d’être des victimes ;
Mais plus encore, grâce à l’engagement du Pouvoir en place de tout mettre en œuvre, afin de faire taire les armes dans ces Régions dites anglophones, d’ailleurs elles sont détruites au quotidien lorsqu’elles sont prises entre les mains des terroristes ;
Il y a en outre l’implémentation progressive du processus de Décentralisation, la création d’un statut spécial ou encore la reconstruction des différentes des Institutions détruites par les ambaboys…
C’est certainement sur la base de ces nouveaux sons de cloche que la patronne du Commonwealth a rassuré le Chef du Gouvernement de la sollicitude de cette institution ; mais plus encore, d’un accompagnement sans failles au Cameroun qui reste dans la quête permanente de la paix.
Retour définitif au calme
Et pour y parvenir, Patricia Scotland insiste sur la tenue d’un dialogue permanent entre les différentes parties mais plus encore sur la cessation des kidnappings assortis de rançons, des assassinats des soldats et des civils, mais plus encore celui des jeunes enfants qui ont eux aussi subi un traumatisme.
Il faut dire que la concertation est permanente entre le gouvernement Camerounais et le Commonwealth depuis la visite de cinq jours de Patricia Scotland en décembre 2017 au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem