Petit mammifère à écailles, cet animal est l’objet de toutes les attentions à l’heure où la propagation du coronavirus en Chine a atteint un certain seuil malgré les mesures de prise en charge garanties. Selon les recherches menées par des scientifiques chinois, le pangolin a été identifié comme « un possible hôte intermédiaire » ayant facilité la transmission du virus à l’homme.
Depuis quelques semaines l’actualité mondiale est submergée par la propagation du nouveau coronavirus en Chine. Apparu dans la province de Wuhan, ce virus est très rapidement en passe de devenir le mal de l’heure dans l’empire du milieu. Très rapidement après le déclenchement de la maladie, les autorités chinoises ont pris des mesures de prise en charge pour limiter sa propagation.
Parmi ces mesures, il y a les recherches lancées pour faire toute la lumière sur l’origine de la transmission de la maladie. Ce vendredi, 07 février 2020, des scientifiques chinois ont indiqué que le pangolin pourrait bien être l’animal qui a transmis le coronavirus à l’homme, alors que ce petit mammifère à écailles menacé d’extinction est peu connu du grand public en Chine.
En effet, un ce sont des chercheurs de l’Université d’agriculture du sud de la Chine qui ont identifié le pangolin comme « un possible hôte intermédiaire » ayant facilité la transmission du virus, indique un communiqué de l’université sans donner plus de détails.
Animal réservoir
Des sources crédibles, l’on apprend que l’animal qui héberge un virus malade et qui peut le transmettre à d’autres espèces est appelé « réservoir ». Dans le cas du nouveau coronavirus, il s’agit certainement de la chauve-souris. Une récente étude révélait que les génomes de ce virus et ceux qui circulent chez l’animal sont identiques à 96%. Cependant, le virus de chauve-souris n’est pas équipé pour se fixer sur les récepteurs humains. De ce fait, il serait passé par un autre animal pour s’adapter à l’homme, qui est donc « l’hôte intermédiaire ».
L’agence étatique Chine nouvelle fait savoir qu’après avoir effectué un test de plus de 1000 échantillons provenant d’animaux sauvages, les savants ont déterminé que les génomes de séquence de virus prélevés sur les pangolins étaient à 99% semblables à ceux retrouvés sur des patients atteints du nouveau coronavirus. L’épidémie de Sras de 2002 à 2003, également causée par un coronavirus, l’intermédiaire était la civette, petit mammifère dont la viande est très prisée en Chine.
Le cas du Cameroun
Le Cameroun regorge plusieurs espèces de pangolins dont la viande est très appréciée par les populations. A l’heure où des recherches scientifiques chinoises présentent ce mammifère un comme un animal objet de soupçons dans la transmission du nouveau coronavirus en Chine, les camerounais doivent rester vigilants. Les contacts humains avec cette espèce doivent être limités au maximum. Il est question d’éviter l’exportation de la maladie quand on sait que la semaine dernière, un Camerounais avait été contaminé en Chine.
Les pouvoirs publics camerounaises ont d’ailleurs pris des mesures pour pallier toute éventualité, c’est ce qui justifie la sortie récente sortie du ministre de la santé publique Manaouda Malachie pour informer l’opinion publique.
Innocent D H