Sur ordre du Chef de l’Etat, Chef des armées et ministre de la Défense au Cameroun, le ministre délégué à la Présidence de la République en charge de la Défense, Joseph BETI ASSOMO était ce vendredi 17 avril matin au chevet des soldats camerounais blessés sur les différents fronts de guerre en cours impliquant notre armée.
Ils viennent de Bamenda, de Buéa, de l’Extrême Nord du Cameroun et de bien d’autres contrées où notre armée est sollicitée pour défendre le territoire camerounais. Des hommes et femmes qui souffrent de divers maux. Des traumatismes de divers ordres, des fractures.
Certains soldats ne remarcheront plus jamais, la jambe amputée parce que fortement endommagée alors qu’ils défendaient les couleurs de la patrie. Pour d’autres, ce sont d’autres parties du corps qui est amputée. Des images difficiles à voir. Des images qui illustrent bien le niveau de sacrifice consenti par ces fils et filles de la Nation pour la défense de notre intégrité territoriale.
Joseph BETI ASSOMO a fait le tour de l’hôpital Militaire de Yaoundé. Il était question pour le ministre délégué à la défense de s’assurer que les soldats sont pris en charge dans de bonnes conditions. De plus en cette période de crise sanitaire, en considérant la propension du Covid 19, il était important que ces camerounais ne soient pas contaminés par ce virus au sein de l’hôpital.
Joseph Beti Assomo est venu « leur demander de se conformer aux mesures mises en places par les médecins et le personnel soignant. Des mesures qui sont mis en place pour le bien des soldats, des visiteurs à l’hôpital, mais aussi pour les familles ».
Le ministre était également porteur d’un message du Président de la République aux soldats. « Pour le Chef de l’Etat, il souhaite que chacun de vous recouvre sa santé et que vous rejoignez vos camarades sur le champ de combat pour ceux à même de la faire »
Le Colonel BIBI Didier, le Directeur de l’hôpital Militaire de Yaoundé s’est dit satisfait par cette visite du ministre délégué au sein de l’institution dont il a la charge. Pour sa part, il ne lésine sur aucun moyen pour assurer la sécurité sanitaire des patients militaires, mais aussi civils qu’il accueil dans l’hôpital. Une attention qui a grandement rassuré les hommes de rang actuellement malades.
Stéphane NZESSEU