L’enseignant arrêté par les Forces de l’ordre est passé aux aveux complets.
C’est actuellement l’affaire qui meuble les échanges dans la ville de Bagangté située à l’Ouest du Cameroun. Un enseignant de Mathématiques et Directeur du C.E.S de Bitchoua Nord dans l'arrondissement de Tonga a sodomisé à mort un élève inscrit en classe de Seconde C au Lycée Bilingue de Bangangté. L’affaire s’est déroulée hier mardi 8 décembre 2020.
Selon les témoignages recueillis, le défunt élève Bryan a été vu avec son bourreau quelques heures avant la découverte de sa dépouille pendue. Il est dit qu’il avait l’habitude de se rendre chez M. l’enseignant pour effectuer des travaux ménagers. L’épouse du mis en cause l’a quitté après avoir demandé le divorce. Elle est partie en fuyant avec les enfants. Elle le soupçonnait d’être homosexuel.
Arrêté donc par les Forces de l’ordre, l’enseignant a avoué son crime. Il explique qu’il a simulé la pendaison parce qu’il a pris peur lorsqu’il a vu que l’enfant a rendu l’âme. Il voulait ainsi maquiller son crime. L’autopsie réalisée par un médécin a confirmé que l'enfant a été bel et bien sodomisé avant de rendre l'âme.
L’affaire s’étant répandue dans la ville comme une trainée de poudre, la population en colère a pris d'assaut le domaine de l'enseignant. Ledit domicile, les véhicules, la ferme de celui-ci avec tous ses animaux ont été incendiés. Sans l’intervention des Forces de l’ordre, le mis en cause ne serait plus de ce monde. Il se trouve actuellement dans une cellule en attendant d’être présenté au Procureur.
Liliane N.
L’information nous est révélée par l’hebdomadaire Kalara pour lequel, ces condamnations semblent traduire une volonté de sonner le glas ou du moins, de limiter la montée de cette nouvelle forme de criminalité qui fait chaque jour des victimes parmi des innocents enfants dans notre société.
Dans son numéro du 02 avril 2019, le journal spécialisé dans le traitement de l’actualité politico-judiciaire renseigne que deux jeunes gens ont été condamnés par le Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi le 26 mars 2019. Le premier reconnu coupable de pédophilie, a écopé de 17 ans d’emprisonnement. Le second, jugé pour relations homosexuelles sur mineur, s’en est tiré avec 15 ans de réclusion.
« La première décision rendue ce jour-là, était relative à une affaire qui arrivait à son terme et opposait les parents de l’infortunée, Marthe à Nkopo Vincent, déclaré coupable des faits d’outrage en présence d’une fillette de 6 ans, suivi de viol. L’accusé a écopé d’un emprisonnement ferme de 17 ans. Vincent Nkopo qui était déjà en détention provisoire, va voir son séjour se prolonger de près de 15 ans à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui », fait savoir Kalara.
Dans la deuxième affaire, le prévenu a été condamné à 15 ans de réclusion pour des faits d’outrage devant des jeunes garçons de moins de 12 ans, suivi des relations homosexuelles. Il ressort des débats, indique notre confrère, que le mis en cause avait pris l’habitude d’offrir des friandises en vue d’attirer dans sa chambre, des jeunes garçons âgés de moins de 15 ans, à qui il faisait visionner des films pornographiques à travers son téléphone. « Il profitait donc de ces moments pour jouir en embrassant ses victimes », lit-on.
En rendant le verdict dans cette affaire, le juge a précisé que contrairement aux nouvelles véhiculées par les réseaux sociaux, l’homosexualité est pour l’instant, réprimée par la loi camerounaise.
Par ailleurs, rien n’indique pour l’instant que ces pratiques sexuelles d’un autre genre, mal perçues dans notre société soient légalisées de sitôt. Des problèmes plus urgents nous interpellent et à moins de nous prouver comment détruire de jeunes enfants, saccager les anus des uns et des autres peuvent faire pousser un grain de maïs, les promoteurs de ces affaires n’ont qu’à bien se tenir.