Les deux jeunes individus aux sexualités déviantes ont été reconnus coupables des faits à eux reprochés le 26 mars dernier par le
Tribunal de Grande Instance
(TGI) du Mfoundi qui à ce titre a eu la main lourde.
L’information nous est révélée par l’hebdomadaire Kalara pour lequel, ces condamnations semblent traduire une volonté de sonner le glas ou du moins, de limiter la montée de cette nouvelle forme de criminalité qui fait chaque jour des victimes parmi des innocents enfants dans notre société.
Dans son numéro du 02 avril 2019, le journal spécialisé dans le traitement de l’actualité politico-judiciaire renseigne que deux jeunes gens ont été condamnés par le Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi le 26 mars 2019. Le premier reconnu coupable de pédophilie, a écopé de 17 ans d’emprisonnement. Le second, jugé pour relations homosexuelles sur mineur, s’en est tiré avec 15 ans de réclusion.
« La première décision rendue ce jour-là, était relative à une affaire qui arrivait à son terme et opposait les parents de l’infortunée, Marthe à Nkopo Vincent, déclaré coupable des faits d’outrage en présence d’une fillette de 6 ans, suivi de viol. L’accusé a écopé d’un emprisonnement ferme de 17 ans. Vincent Nkopo qui était déjà en détention provisoire, va voir son séjour se prolonger de près de 15 ans à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui », fait savoir Kalara.
Dans la deuxième affaire, le prévenu a été condamné à 15 ans de réclusion pour des faits d’outrage devant des jeunes garçons de moins de 12 ans, suivi des relations homosexuelles. Il ressort des débats, indique notre confrère, que le mis en cause avait pris l’habitude d’offrir des friandises en vue d’attirer dans sa chambre, des jeunes garçons âgés de moins de 15 ans, à qui il faisait visionner des films pornographiques à travers son téléphone. « Il profitait donc de ces moments pour jouir en embrassant ses victimes », lit-on.
En rendant le verdict dans cette affaire, le juge a précisé que contrairement aux nouvelles véhiculées par les réseaux sociaux, l’homosexualité est pour l’instant, réprimée par la loi camerounaise.
Par ailleurs, rien n’indique pour l’instant que ces pratiques sexuelles d’un autre genre, mal perçues dans notre société soient légalisées de sitôt. Des problèmes plus urgents nous interpellent et à moins de nous prouver comment détruire de jeunes enfants, saccager les anus des uns et des autres peuvent faire pousser un grain de maïs, les promoteurs de ces affaires n’ont qu’à bien se tenir.