Ce 17ème samedi consécutif a marqué un nouveau tournant de mouvements de revendication qui ont cours en France. Vendredi soir, des signes de mobilisation commencent à être perceptibles. Des dizaines de « gilets jaunes » qui cherchent à camper sur le Champ de mars.
La visée de l’acte 17 des manifestations
L’objectif poursuivi était de mobiliser plus de participants aux manifestations quant on sait que le week-end dernier l’engouement autour des rassemblements avait baissé d’un cran. L’idéal projeté était de faire imposer un Sit-in sur le Champ de mars au pied de la Tour Eiffel. A l’observation, samedi dernier, un rassemblement s’était plutôt formé aux Champs-Elysées, selon les informations relayées par les médias français.
Contrairement aux attentes des « gilets jaunes », aucun sit in espéré n’a pu prospérer car même les figures du mouvement telles Ludosky et Maxime Nicolle, qui ont appelé à une forte action des « gilets jaunes », ont vu leur appel contrecarré par la riposte des forces de maintien de l’ordre.
Ce samedi 09 mars, on a noté un rassemblement d’une cinquantaine d’écologistes devant la Tour Eiffel avant d’effectuer un sit-in sous le monument.
L’impact voulu par les femmes « gilets jaunes »
La journée internationale des droits des femmes a été mis à contribution pour donner plus de tonalité à la manifestation. C’est ainsi qu’un cortège de femmes est parti des Champs-Elysées. Selon les informations diffusées par France télévisions, ces dames avaient à leur tête d’autres femmes aux rangs desquels des assistantes maternelles portant un gilet rose.
A la lecture des faits, il y a eu un affrontement entre les manifestants et les forces de l’ordre qui, les ont délogés. Les « gilets jaunes » étaient obligés de changer de terrain d’actions. A chaque fois, ils ont été heurtés à une réaction prompte des policiers, que ce soit à Rennes, Rouen, Laval ou encore à Longuenesse (Pas-de-Calais), a rapporté Oise Hebdo.
Toutefois, la semaine dernière pour le 16ème acte, le nombre de manifestants avait connu une nette chute. Le ministère de l’intérieur français affirme avoir recensé 39 300 activistes dans toute la France, avec 4000 à Paris.