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vendredi, 20 décembre 2019 07:38

Mœurs : Elle brûle son époux violeur

Vincent Phillips n’a eu de cesse d’abuser sexuellement de leur fille âgée de 7 ans. 

 

Selon le New York Daily News, l’incident n’a pas eu raison de lui car, il avait à proximité un extincteur de feu qu’il a rapidement utilisé pour maîtriser les flammes. Paniqué, il se dépêche d’appeler un commis afin qu’il contacte la police pour qu’ils viennent lui apporter de l’aide. Ils eurent à peine le temps d’arriver qu’il s’était déjà évanoui à la suite de ses blessures et fut emmené à l’hôpital pour des soins intensifs pour brûlures au 1er degré.

Après ouverture de l’enquête, Vincent Phillips fait à présent face à des charges l’accusant de crimes sexuels sur mineure. Quant à Tatanysha, elle devra payer une amende de 500.000 dollars pour incendie criminel et violences sur autrui. Elle sera emprisonnée et en attente de jugement. Ainsi, l’opinion publique suit passionnément les détails de son incarcération, craignant une trop grande punition pour un crime dont le motif était de défendre l’intégrité physique de sa fille. Les effets à long terme des abus sexuels sur les enfants.

Les conséquences d’un abus sexuel sur un individu

Un abus sexuel est l’un des pires traumatismes que l’être humain puisse endurer. Ses conséquences sur le développement cognitif et émotionnel sont de taille et il peut en résulter divers problèmes de santé mentale. Dépendamment de certains facteurs, certaines victimes auront plus de probabilité d’en souffrir de manière plus vive et plus accrue que d’autres, selon :

– Le nombre des traumatismes antérieurs déjà vécus par la personne

– Leur impact et leur gravité

– Le degré de relation avec la personne ayant commis l’abus

– La durée des sévices et abus sexuels

Pour ces victimes de viol,  se remettre d’une telle tragédie leur exige des efforts considérables, surtout concernant le volet de la confiance à accorder à autrui. Ces maltraitances peuvent en effet particulièrement entacher leur bien-être et cela se manifeste souvent par :

Un manque de confiance en soi : La victime d’abus physiques ressent souvent une méfiance accrue envers autrui et une absence cruciale d’estime de soi, surtout dans les cas où elle a eu des rapports étroits et personnels avec l’agresseur.

Une auto-culpabilisation : Ou le sentiment perpétuel d’avoir été d’une manière ou d’une autre responsable du viol. De l’avoir en quelque sorte provoqué. Il n’y aucune raison de rajouter à la peine vécue, celle du blâme.

Des élans anxieux : La confusion des sentiments négatifs peut générer des crises de panique   à cause du stress et de la pression extérieure. Il est possible avec le temps d’améliorer la gestion de ses émotions et de lâcher du lest.

De la colère : Cette injustice vécue peut générer une colère impulsive qui se manifeste très souvent dans le quotidien. Il est important pour cela d’entamer un processus thérapeutique à même d’accompagner les victimes dans leur reconstruction pour une meilleure maîtrise de leur courroux.

L’automutilation : Se faire du mal est souvent l’échappatoire de ceux qui ont vécu des traumatismes bouleversants au cours de leur vie. Cet acte traduit une souffrance psychique, transformée en douleur.

Ce sont toutes là des réactions fréquentes au traumatisme lié au viol et autres abus sexuels. D’où l’importance de demander de l’aide pour arriver à traverser cette épreuve et en diminuer l’impact.

Car en plus des agissements inhérents au viol cités ci-haut, les victimes encourent également le risque d’autres problèmes de santé plus profonds tels que :

Les maladies mentales : Des sévices sexuels vécus pendant l’enfance ne sont pas toujours synonymes de déficiences mentales par la suite, mais dans certains cas peuvent s’avérer être des éléments déclencheurs de pathologies mentales comme la dépression, les troubles alimentaires,  dissociatifs et de personnalité en plus d’anxiété due au stress post-traumatique.

Les problèmes de toxicomanie : Les survivants de violences sexuelles ont un plus grand risque de dépendance envers des substances qui les isolent de leur fardeau émotionnel ou les leur font oublier pour un moment. Alcool, drogues, médicaments, toutes les substances peuvent représenter un danger car souvent, elles sont utilisées comme des mécanismes d’adaptation pour faire face à l’horreur vécue.

 

N.R.M

 
Published in Faits divers
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jeudi, 14 février 2019 12:27

Quotidien des enfants sans défense à Garoua

Ils sont des milliers, ces enfants  qui font face à de nombreux obstacles au quotidien dans les rues et ménages de  la ville de Garoua et ne savent à quel saint se vouer.

 

La ville de Garoua à l’instar des autres agglomérations du Cameroun enregistre au quotidien un nombre considérable des formes de maltraitance infligées aux enfants. Cette réalité douloureuse et gênante sur laquelle ont toujours penché les pouvoirs publics est loin d’être éradiquée dans nos sociétés. La plupart de cas est souvent enregistrée au nom du sacro-saint de droit d'aînesse dont les enfants restent une proie facile pour adultes et n’ayant pas droit à la parole et à la défense parfois de leur existence.

Lesquels adultes  ne cessent à travers cette pratique révolue de la culture locale, de tirer profit en les soumettant à des épreuves difficiles. Notamment, la violence domestique, l’inceste, l’abus sexuel, lesquels se posent avec acuité dans cette partie de la république où l’on prône la culture traditionnelle et conservatrice. « A mon avis, cette pratique va toujours exister du fait qu’il y a déphasage entre le maintien de la culture Africaine et l’envie de s’ouvrir au monde. Tant qu’il n’y aura pas dialogue, on fera toujours face à cette situation », confie Me Yacouba , membre de la société civile dans le Nord .

Malgré la sensibilisation et la répression des responsables de la protection civile, la situation des enfants sans défense n’est guère reluisante du fait que ces derniers  continuent à subir la loi d’adultes sans scrupule, ni remords. Il suffit de faire un détour dans les agences de voyage ou au Grand marché de Garoua, pour se rendre compte de l’évidence.  

Des cas de maltraitance observés à travers l’exploitation des mineurs, lesquels servent de guide aux personnes âgés en faisant la mendicité à longueur de la  journée sous une pluie battante ou un soleil ardent. Le pire, c’est dans les ménages où les enfants doivent effectuer les travaux en subissant les assauts de leurs parents adoptifs.

Pour ceux-là qui ne respecteront pas  le règlement intérieur, des punitions sévères leurs sont réservées.   Point besoin de revenir sur le mariage forcé auquel les filles de 12 à 15 ans sont confrontées pour satisfaire le désir de leurs parents aveuglés par l’appât du gain.

Pour beaucoup de spécialistes, il faut extirper le mal à la racine en renforçant le dispositif répressif pour être impitoyable envers les responsables des cas de maltraitance. Cette résolution pourrait sans doute à l’avenir atténuer  la situation des enfants victimes qui se comptent par milliers dans la ville de Garoua.

Félix Swaboka 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01