Toutefois, Serge Espoir Matomba réclame l’ouverture d’un grand débat public sur l’administration des vaccins aux Camerounais.
Serge Espoir Matomba le président du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) fait partie des hommes politiques qui se sont ouvertement opposés à l’administration aux jeunes filles âgées entre 9 et 13 ans du vaccin contre le cancer du col de l’uterus. Apres le communiqué du gouvernement adressé aux chefs des établissements scolaires, qui indique que ce vaccin ne revêt pas un caractère obligatoire, le président du Purs a salué la décision du Chef de l’Etat qui pour lui démontre que les observations de son parti politique ont été prises en compte.
« Je salue la décision du Chef de l’Etat qui a écouté la voix du Purs pour ne pas rendre le vaccin contre le cancer du col de l’utérus obligatoire, comme atteste le document Officiel en image », a écrit Serge Espoir Matomba.
Cependant, le président du Purs demande une transparence dans l’administration des vaccins aux camerounais.
«Toutefois, le Purs par ma voix, réclame l’ouverture d’un grand débat public sur l’administration des vaccins aux Camerounais afin d’éviter tout fantasme sur l’efficacité de la vaccination. La transparence est une nécessité. Il faut que le Ministre de la santé renforce la communication, accepte des échanges contradictoires et apporte les éclairages scientifiques requis dans ce sens. En matière de santé publique, la force de conviction est supérieure à la contrainte pour emporter l’adhésion du peuple », a écrit Serge Espoir Matomba.
Liliane N.
Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires dans un communiqué affirme que le vaccin contre le cancer du col de l’utérus à administrer aux jeunes filles âgées de 9 à 13 ans n’est pas obligatoire, dans les établissements scolaires.
Hier 11 novembre 2020, Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a rendu public un communiqué en rapport avec le vaccin contre le cancer du col de l’utérus à administrer aux jeunes filles dont l’âge est compris entre 9 et 13 ans. La teneur dudit communiqué est que le membre du gouvernement s’adressant aux chefs d’établissements scolaires, renseigne sur le caractère non obligatoire de ce vaccin.
« Faisant suite aux très hautes prescriptions du Chef de l’Etat, relativement à l’administration du vaccin contre le cancer du col de l’utérus administré aux jeunes filles âgées de 9 à 13 ans, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir informer les chefs d’établissements de votre territoire de compétence, que ledit vaccin revêt un caractère non obligatoire, et de ce fait, ne saurait être une condition pour l’admission des jeunes filles dans les établissements scolaires », a écrit le Minesec.
Diocèse d’Obala
Ce communiqué du Ministre Nalova démontre que le gouvernement a écouté les réticences par rapport a ce vaccin venant de l’église catholique. C’est d’abord le diocèse d’Obala ayant à sa tête Mgr Luc Onambele qui a refusé de soumettre à ce vaccin les cibles sus présentées. Il a de ce fait adressé une correspondance aux responsables des écoles, des collèges, des églises et des formations sanitaires relevant de son diocèse.
«Ce vaccin ne change pas le développement de l’infection chez les femmes déjà malades. C’est pourquoi on l’administre chez les filles de 9 à 13 ans. Pourtant, les jeunes filles de cette tranche d’âge ont été moins représentées dans les essais cliniques qui ont été menés jusqu’à présent. Ce sont celles qui sont un peu plus âgées avec une grande immunogénicité qui ont participé à ces essais cliniques. Pourtant la médecine basée sur l’évidence scientifique voudrait que les essais cliniques ne se limitent pas aux résultats intermédiaires, mais qu’ils aboutissent aux résultats définitifs ». Suivant le pas du diocèse d’Obala, celui de Nkongsamba a également interdit ledit vaccin, affirmant attendre la position officielle des évêques du Cameroun.
CENC
Effectivement, au sortir de sa 45ème session de leur Assemblée plénière, les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun a indique avoir eu une causerie avec une délégation du Ministère de la Sante. Ils ont donc affirmé qu’ « au terme des échanges, ils ont pris acte du caractère extrêmement délicat de ce sujet qui mérite et exige une profonde réflexion aussi bien scientifique que éthique ».
Liliane N.