Cette alliance va permettre au Port autonome de Douala de se relancer sur la façade atlantique. C’est ce qui convient de retenir de l’accord-cadre signé en début de semaine à Douala, Cyrus Ngo’o, directeur général du PAD et Renaud Picard, directeur général suppléant du grand Port maritime de Bordeaux.
Dans ce document, quelques points importants ont été soulignés, notamment la promotion des échanges commerciaux entre les deux institutions, la promotion du développement et l’amélioration de la relation ville-port. On y évoque également l’aspect commercial, logistique et industriel de l’activité portuaire, le développement des relations entre les différents partenaires composant les deux communautés portuaires et enfin, la planification du développement portuaire.
Les administrateurs du PAD précise en outre, que cet accord-cadre intègre les volets planification du développement portuaire ainsi que la gestion des résidus de dragage. Le Grand Port maritime de Bordeaux quant à lui, va accompagner le PAD dans l’élaboration du schéma directeur du développement du port, le suivi de la marée et, à travers l’apport des solutions de gestion optimale de la ressource naturelle d’eau pour la navigation.
Enfin, le PAD et le Port de Bordeaux s’accordent sur le contrôle des fonds avec les sondages, dragages, l’hydrographie, l’accompagnement dans l’élaboration d’un plan sectoriel de protection de l’environnement.
Quelques similitudes
L’on peut relever quelques points de ressemblance, entre le Port Autonome de Douala et son nouveau partenaire. Tous les deux en effet, sont ouverts vers le monde extérieur et, nombreux sont les pays qui font transiter leurs marchandises, pour ne citer que cet exemple, par ces canaux, souligne en substance, les collaborateurs de Cyrus Ngo’o. Leur position stratégique sur la façade atlantique en fait ainsi des outils incontournables pour le développement et le rayonnement des villes et régions auxquels ils appartiennent, renforçant ainsi leur attractivité.
Depuis 2008, avec la loi du 4 juillet 2008, le Grand port maritime de Bordeaux s’est substitué au Port autonome. Cette loi lui attribue plusieurs missions, notamment l’aménagement, l’exploitation et l’entretien des accès maritimes, la police, la sûreté et la sécurité, la gestion et la préservation du domaine public et des espaces naturels dont il devient propriétaire (hormis le domaine maritime et fluvial), et la construction et l’entretien de l’infrastructure portuaire.
Le grand Port de maritime de Bordeaux est également chargé de la promotion de l’offre de dessertes ferroviaires et fluviales en coopération avec les opérateurs concernés, l’aménagement et la gestion de zones industrielles ou logistiques liées à l’activité portuaire et, la promotion générale du port.
Même si les contours financiers du document n’ont pas été rendus publics de même que sur le rôle que va jouer chacune des deux parties, il ressort des échanges que désormais, l’administration portuaire de Douala dans les secteurs d’activité ciblés va jouer un grand rôle. Ce dernier, porte essentiellement sur la promotion des échanges commerciaux ainsi que sur le développement structurel de ce port.