Le militaire Nkop Elie Eric a été mortellement touché à la tête.
Le militaire Nkop Elie Eric était un soldat de 1ère classe. Il a perdu la vie le 21 février 2020. Il faisait partie de la 42ème compagnie d’incendie de Kousseri. Il a été tué par des coups de feu tirés sur leur engin de transport, par des membres de la secte terroriste Boko Haram. Assis à la cabine du bus de l’agence National Voyage, Nkop Elie Eric a été mortellement atteint à la tête. Sur le coup, il est passé de vie à trépas. Son voisin de siège, un civil a également connu le même sort. Il a reçu une balle à la poitrine.
D’après nos sources, le militaire Nkop Elie Eric se rendait à Maroua. Il avait bénéficié d’une permission de 3 jours. Il a quitté la ville de Kousseri le matin aux environs de 8 heures, font savoir des responsables de l’agence de voyage National. Son bus transportait 18 autres passagers. L’attaque s’est produite entre les villages Zigué et Salé dans l’arrondissement de Waza, département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord.
Des sources sécuritaires rapportent qu’avec les autres passagers du bus, le militaire a été surpris par les membres de la secte terroriste. Lorsqu’ils ont ouvert le feu sur eux, le chauffeur a accéléré. Cependant, l’état de la route a joué en leur défaveur. Nkop Elie Eric et le civil sont décédés avant leur arrivée au centre de santé de Waza. Alertée, une patrouille de l’armée a pris en chasse les terroristes.
Ces deux décès s’ajoutent à ceux enregistrés depuis le début de ce mois de février 2020. La secte a déjà ôté la vie à près d’une vingtaine de civils à l’Extrême-Nord. Aux assassinats, s’ajoutent le pillage des villages et la réduction en feu d’habitations. Du fait de ces exactions de Boko Haram, on apprend que les villages de l’arrondissement de Mayo-Moskota se vident depuis 7 jours.
Liliane N.