La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a salué l’annonce par le Président de la République du Cameroun, Paul Biya, de sa décision de convoquer un grand dialogue national, notamment sur la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays, dès la fin de ce mois de septembre.
« Je salue cette importante annonce du Président Paul Biya qui ouvre la voie à une résolution consensuelle et pacifique de la crise en cours dans ces deux régions du Cameroun », a déclaré la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo après le discours du Président de la République du Cameroun, Paul Biya. En effet, Paul Biya a annoncé mardi 10 septembre dernier, lors de son discours radiotélévisé à la nation, la tenue d’un « Grand dialogue national » dès la fin de ce mois de septembre, dédié à la crise anglophone qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest depuis 2016. « J’ai décidé de convoquer, dès la fin du mois en cours, un grand dialogue national qui nous permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations », a déclaré le Président camerounais.
Une concertation vivement attendue par l’ensemble de l’opinion publique national et internationale, afin de mettre fin aux violences qui paralysent les deux régions anglophones. Comme la plupart des organisations internationales, la Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a non seulement salué cette annonce du Président de la République du Cameroun, mais a également souhaité qu’il soit un moment de cohésion nationale. « Je souhaite que ce dialogue soit également un moment de consolidation de la cohésion nationale et du vivre-ensemble dans cet important Etat membre de la Francophonie », a souligné la Secrétaire générale de la Francophonie qui encourage toutes les parties prenantes camerounaises, y compris la diaspora, à s’impliquer de manière constructive à toutes les étapes de ce dialogue. Louise Mushikiwabo réitère également la disponibilité de la Francophonie à apporter son appui dans la préparation et le déroulement de ce dialogue.
Selon Paul Biya, cette concertation qui portera sur « des questions d’intérêt national », dont entre autres, « l’unité nationale », « l’intégration nationale », « le vivre-ensemble » sera menée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Marie MGUE