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Le Chairman du Social Democratic Front a été libéré le samedi 29 juin 2019 et il a regagné son domicile à Bamenda autour de 21H30.

 

Le président du premier parti d’opposition au Cameroun a recouvré la liberté, ce samedi soir, après avoir passé plus de 24h entre les mains des séparatistes. Ni John Fru Ndi confirme avoir été enlevé par un groupe se revendiquant de la rébellion anglophone ambazonienne.

 

Depuis samedi 29 juin au soir, John Fru Ndi est libre. Le président du SDF avait été enlevé vendredi par des individus non identifiés à l'entrée de son domicile situé à Bamenda, en région anglophone du Cameroun, en proie à une fronde séparatiste.

 

Il s’agit de son deuxième enlèvement en deux mois et encore une fois par des rebelles du mouvement ambazonien. John Fru Ndi raconte a rencontré la presse ce dimanche matin à son domicile à Bamenda. Il décrit le film de son arrestation. « J'ai entendu du bruit dans la maison, puis un tir, je me suis levé, j'étais au lit. Ils m'ont attrapé et m'ont traîné par terre. J'ai essayé de leur expliquer que je venais de sortir de l'hôpital, je leur ai demandé si je pouvais prendre mes médicaments avec moi. En brousse, je n'ai pas pu prendre mes médicaments. Ils m'ont libéré vers dix heures hier soir et je suis maintenant de retour à la maison. (…) le groupe qui m’a kidnappé, c'était un groupe de séparatistes ambazoniens. Ils ont pris des photos avec moi en brousse. Ils ont hissé un drapeau ambazonien et ils chantaient l'hymne national ambazonien. »

 

Sur les raisons du kidnapping, le chairman raconte « Ils m'ont kidnappé deux fois. Ils ont kidnappé deux fois mon frère, une fois ma sœur. Ils ont brûlé ma voiture, mis le feu à l'une de mes parcelles. Ils font tout ça parce qu'ils m'accusent de ne pas les soutenir et ils veulent que je retire mes députés du parlement camerounais. Je n'étais pas vraiment d'humeur à négocier mais je leur ai demandé de me libérer pour pouvoir parler à mes députés, mes sénateurs et mes maires pour voir quelle approche adopter. »

 

En somme, les ambazoniens en veulent au président du SDF sa distance avec ces séparatistes. Dans son récit, Fru Ndi a également fait savoir qu’il a demandé à ces assaillants de revoir leur manière de faire. Leur rappelant qu’ils ne peuvent pas vouloir administrer des gens et être les premiers à les terroriser et procéder aux kidnappings et demandes de rançons.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le président du Social Democratic Front (Sdf) a été enlevé vendredi dernier par des hommes armés dans sa résidence à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest.

 

Presque deux  mois après son premier  kidnapping, le Chairman Ni John Fru Ndi,  président  du Social Democratic Front (Sdf)  a été encore victime d’un autre enlèvement. Dans  un communiqué publié le 28 juin dernier, le secrétaire général de ce parti, le sénateur Jean Tsomelou, indique que des hommes lourdement armés habillés en civil, ont  fait irruption à la résidence  de Ni John Fru Ndi, à Ntarikon à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, vendredi aux environs de 15 heures. Ces individus encore non identifiés, ont brutalement enlevé le principal opposant camerounais de sa table à manger, alors qu’il « était sur le point de prendre son repas et ses médicaments ».

 

Les ravisseurs  ont procédé à des tirs de sommation pour tenir à l'écart sa garde avant d'entrer dans la résidence. L’un de  ses gardes blessé par balle à la jambe  et se trouve entre la vie et la mort dans un hôpital de la ville de Bamenda, selon Jean Tsomelou. « Il est important de signaler que le chairman venait à peine de rentrer de l’hôpital  baptiste de Nbingo, une heure seulement avant ce malheureux incident », explique l’auteur du communiqué. Le Sdf qui condamne cet acte, demande la libération immédiate et inconditionnelle de cet homme politique. Jean-Robert Wafo, le ministre du shadow cabinet du Sdf, regrette qu'aucune mesure officielle n'ait été prise pour assurer la sécurité de Ni John Fru Ndi après le  premier kidnapping. « A l'heure où nous parlons, les ravisseurs n'ont pas encore été identifiés, mais en plus, nous ne savons pas où ils se trouvent », déplore-t-il.

 

Le premier enlèvement a avait été attribué aux milices séparatistes, qui sèment la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du Cameroun, en proie à la crise sociopolitique dite « Anglophone ». Ce kidnapping avait lieu le 27 avril à Kumbo dans la région du Nord-Ouest, alors que le président national du Sdf se rendait à l’enterrement  de l’honorable Joseph Banadzem, le président du groupe parlementaire de ce parti politique  à l'Assemblée nationale dans la localité de Bui.  Les  combattants séparatistes l'avaient gardé captif plusieurs heures avant de le libérer. Ils avaient exigé de lui qu'il rallie leur cause, mais Ni John Fru Ndi s'y était refusé. Il  faut noter que  le SDf a toujours milité pour un dialogue inclusif urgent qui pourra aboutir à une sortie de la crise anglophone.  

 

Marie MGUE

 

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Samedi 27 avril, le leader du Social Democratic Front (SDF), John Fru Ndi, a été enlevé dans une localité du Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophone du pays en proie à un conflit armé depuis plus d’un an. Libéré quelques heures plus tard dans la soirée, John Fru Ndi a raconté son enlèvement tout en dénonçant les méthodes de ses ravisseurs.  

 

En effet, samedi, plus tôt dans la journée, le SDF avait annoncé l’enlèvement de John Fru Ndi par des inconnus à Kumbo, dans la province anglophone du Nord-Ouest. Et à 18h30, selon un communiqué du parti diffusé par son porte-parole, le président du parti d'opposition camerounaise avait retrouvé sa liberté. La principale figure de l’opposition camerounaise a ainsi raconté les circonstances de son rapt au micro de RFI.

« Nous nous rendions aux funérailles de notre honorable député Dr Joseph Barnazem. Mais sur le chemin, notre convoi a été bloqué par des Ambazoniens. Ils ont dit que les autres pouvaient partir, mais qu’ils voulaient me parler. Ils m’ont enlevé. J’ai passé près de six à sept heures dans leur camp », a-t-il confié ce dimanche par téléphone à RFI.

« Les anglophones ont un problème. C’est lié au fait, que leurs leaders ont des idéologies différentes, qui ne servent même pas l’intérêt général. Ils cherchent du soutien, mais dans le même temps, ils kidnappent les gens et veulent qu’on adhère à leur cause. Cela devrait se faire de manière volontaire. », A-t-il ajouté.

« Ils ont arrêté deux de nos frères à Bafut récemment. Depuis janvier, ils m’ont volé une centaine de vaches, ils ont brûlé ma maison au village, ils ont kidnappé ma sœur et ils commettent des choses horribles contre les civils », précise-t-il.

Quelles étaient réellement les intentions des ravisseurs ? Était-ce même un enlèvement ? Et quelles pourraient être les conséquences de cet épisode dans le traitement global de la crise, dite, anglophone ? Telles sont les questions qui continuent à agiter les débats avec des questionnements sur les zones d’ombre que suscite son kidnapping.

Dans l’opinion et dans les médias, ces questions divisent. Intervenant sur un plateau de télévision, dimanche matin, le politologue Mathias Eric Owona Nguini a ainsi estimé que l’élite anglophone dont Ni John Fru Ndi est l’une des figures les plus éminentes paie le prix d’une posture ambiguë face aux positions extrémistes. Pour cet universitaire, John Fru Ndi est désormais sommée de se positionner de manière claire pour ou contre la sécession.

Par contre, pour l’homme politique, Célestin Bedzigui, le déroulement de ce rapt du leader du SDF qui a duré quelques heures cache mal une grossière mise en scène dont le but serait de replacer le SDF au cœur de la résolution de la crise. Cependant, de manière générale, beaucoup de voix pressent à l’ouverture du dialogue entre les parties pour mettre fin à l’escalade de la violence.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon un communiqué du Social Democratic Front (SDF) diffusé par son porte-parole, Le  président du parti a été libéré à 18H30 locale.

 

Selon le SDF, John Fru Ndi avait été enlevé samedi matin par des inconnus à l’entrée de la ville de Kumbo, dans le département du Bui, dans le Nord-Ouest. John Fru Ndi, le président-fondateur du Sdf, « était à la tête d’un cortège qui accompagnait la dépouille du député Joseph Banadzem, Président du groupe parlementaire du Sdf à l’Assemblée nationale, à sa dernière demeure. Il était en compagnie de plusieurs autres responsables du parti. Le Sdf avisera en tant que de besoin l’opinion publique nationale et internationale sur ce kidnapping », écrit Jean Robert Wafo, le Ministre du shadow cabinet du Social democratic front (Sdf) en charge de l’information et des médias, plus tôt dans la journée.

Le Chairman allait prendre part aux obsèques du Député Joseph Banadzem décédé le 30 mars 2019 à l’Hôpital général de Yaoundé. Le leader du SDF a recouvré la liberté, selon plusieurs médias locaux, relayant une information du SDF. Le parti d'opposition camerounais n'a pas précisé, si les ravisseurs de M. Fru Ndi étaient des séparatistes ou non.

Traitant de cette information, l’AFP indique que les séparatistes anglophones militent pour la création d'un Etat indépendant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Fin 2017, après un an de protestation, des séparatistes avaient pris les armes contre Yaoundé. Depuis, les deux régions sont devenues le théâtre d'un conflit armé et les kidnappings empoisonnent notamment la vie des populations.

Certains séparatistes multiplient les enlèvements de responsables, de militaires et policiers, ainsi que des civils, pour maintenir la pression sur le régime de Yaoundé et pour exiger des rançons permettant aux groupes armés de tenir.

Des membres et responsables du SDF ont déjà été victimes récemment de telles attaques. En octobre, la maison de Ni John Fru Ndi avait été incendiée et sa sœur kidnappée avant d'être libérée. John Fru Ndi et son parti - principale force d'opposition à Paul Biya depuis sa création en 1990 - se sont toujours dits opposés à la partition du Cameroun.

Les séparatistes avaient appelé au boycottage de la dernière élection présidentielle en octobre au Cameroun anglophone, mais le SDF y avait participé.

Agé de 77 ans, M. Fru Ndi est à la tête du SDF depuis sa création en 1990. Il a été candidat à l'élection présidentielle en 1992, 2004 et 2011, mais avait boycotté celle de 1997. Lors du dernier scrutin, en octobre 2018, l'opposant historique avait choisi de céder sa place aux jeunes. Le SDF représenté alors par Joshua Osih, s'était écroulé en glanant la quatrième place avec 3,35% des voix. Il reste, en attendant les législatives à venir, le premier parti d'opposition au Parlement.

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01