L’objet du meeting du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui s’est déroulé samedi dernier continue d’être salué. Jean Célestin Watat opérateur économique, originaire de la région de l’Ouest et camerounais vivant dans la ville de Kribi depuis 40 années déjà, pense qu’il est anormal de parler de tribalisme au moment où le Cameroun cherche permanent le vivre ensemble. Pour lui, ce meeting du Rdpc était de ce fait important.
« Ce méga meeting est une très bonne initiative que nous avons saluée. Bien qu’étant loin ici à Kribi nous avons marqué notre adhésion. Nous avons été de tout cœur et avons communié avec nos frères et sœurs présents à ce rassemblement. Assis devant l’écran nous avons vécu la retransmission de la cérémonie du début à la fin. C’est comme si nous étions sur place avec eux. Nous avons communié avec eux, d’autant plus que nous devons tous respecter les institutions. Nul n’a le droit d’aller à l’encontre des règles établies par un régime, un gouvernement. La sortie de l’élite de l’Ouest a toute sa place et sa signification pour faire comprendre à nos enfants qu’ils ne doivent pas déraper. Notre seul regret ici c’est que le champ n’a pas été élargi », déclare-t-il dans les colonnes de notre confrère Mutations édition du 22 juillet 2019.
Toutefois, pour l’opérateur économique, le bémol du meeting du Rdpc est, qu’il s’est déroulé uniquement dans la ville de Bafoussam, pourtant, les camerounais originaires de l’Ouest ne vivent pas seulement dans leur région d’origine, ils se retrouvent dans toutes les localités du Cameroun. Au vu du bien-fondé de l’objet de l’évènement, il aurait profité aux camerounais de l’Ouest, s’il avait été organisé dans l’ensemble du territoire national.
« Cela aurait dû être étendu sur le plan national. Car il y a des ressortissants de l’Ouest dans chaque ville du Cameroun. Il fallait une organisation ‘’béton’’ de sorte que pendant que la cérémonie se déroulait à Bafoussam, qu’elle soit simultanée à Kribi, à Sagmelima, à Douala Yaoundé (…) Ngaoundéré. Car l’objet du meeting était la défense d’une cause nationale. Et une cause nationale doit être manifestée sur le plan national », explique Jean Célestin Watat.
Liliane N.