Le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) a rendu public ce 10 juin 2020, un communiqué invitant les encadreurs du pèlerinage à la Mecque de s’abstenir de collecter des fonds destinés aux inscriptions des pèlerins. Paul Atanga Nji relève l’incertitude qui plane sur la participation des compatriotes camerounais à l’édition 2020 du Hadj compte tenu de la menace sanitaire due au Covid-19.
Décidément, le spectre du coronavirus n’épargne aucun secteur au Cameroun. Sont aussi frappées de plein fouet par cette pandémie, les confessions religieuses sans distinction. Elles sont obligées de restreindre certaines activités importantes de leur calendrier. Ainsi, en ce qui concerne la communauté musulmane, c’est encore une incertitude qui plane sur la tenue de l’édition 2020 du pèlerinage à la Mecque.
En effet, le ministre de l’Administration territoriale vient de signer un communiqué qui rappelle toute l’incertitude qui entoure le cinquième pilier l’Islam. Dans son communiqué radio presse, Paul Atanga Nji indique, « le ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs président de la Commission nationale du Hadj, porte à la connaissance de la communauté musulmane qu’en raison de la pandémie de Covid-19 ayant entraîné des restrictions aux mouvements des personnes à travers le monde, de fortes incertitudes planent sur la participation de nos compatriotes au Hadj 2020 dans les Lieux Saints de l’Islam ».
C’est d’ailleurs à juste titre que le Minat demande, « à tous les encadreurs de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscription des pèlerins au Hadj 2020 ». Le communiqué du membre du Gouvernement poursuit, « la Commission nationale du Hadj reste en contact permanent avec l’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite. Elle informera la Communauté musulmane nationale de l’évolution de la situation en temps opportun ».
Innocent D H