Des heureuses retrouvailles entre le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE et Faustin Clovis Noundjeu, vice-président Afrique centrale de l’Association africaine pour l’administration publique et le management (AAPAM). C’était mardi à Yaoundé au cours d’une audience.
« Bravo pour votre élection à la tête de ce prestigieux poste qui fait honneur au Cameroun », a lâché le Minfopra à son hôte. Joie partagée. « Je suis venu me présenter au ministre Joseph LE. Et je tiens à préciser que je joue le rôle de membre au sein du Conseil d’administration de cette institution », a tenu à préciser Faustin Clovis Noundjeu. Des propos rapportés par Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental.
D’après le vice-président Afrique centrale de l’AAPAM, le Cameroun de par son bilinguisme, a un rôle très important à jouer au sein de cette institution panafricaine. « Nous avons constaté que les pays francophones sont sous représentés dans cette association contrairement aux pays de culture anglo-saxonne. C’est dans ce sens aussi que nous avons discuté des stratégies à mettre en place avec le ministre afin d’amener notre pays à devenir une tête de proue parmi les pays francophones. Ceci en raison de cet avantage de parler les deux langues que sont le français et l’anglais », a relevé Faustin Clovis Noundjeu.
L’avantage de l’AAPAM est qu’elle offre de nombreux programmes pouvant intéresser l’administration publique camerounaise dans la perspective d’améliorer la qualité du service public. Pour en bénéficier, le ministre Joseph LE a indiqué qu’un groupe de travail sera mis sur pied. Concernant la représentation de l’AAPAM au Cameroun, les deux personnalités ont émis le vœu de la voir à nouveau fonctionnelle.
« Cette représentation du Cameroun n’existe plus du fait que ses dirigeants sont aujourd’hui à la retraite », a relevé le vice-président Afrique centrale de l’AAPAM. Ceci permettra à notre pays de bénéficier de certains de ses projets.
Laxisme, corruption et accueil mitigé des usagers. C'est du moins la perception que l'opinion nationale et internationale se fait du service public au Cameroun. Aux fins d'envisager une amélioration de la qualité du service au sein des administrations publiques et réconcilier l'usager et l'agent public, l'Agence des Normes et de la Qualité a mis en place le 23 juillet 2015 un Comité Technique autour de la triptique Administration-Education et Formation présidé par le ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
L'un des résultats majeurs auxquels sont parvenus les membres de ce Comité aura été l'homologation de la Norme Camerounaise NC 1756 relative à la qualité de service au sein des administrations publiques au Cameroun.
De l'avis du Directeur Général de l'Agence des Normes et de la Qualité, Charles Booto à Ngon, cette nouvelle norme présente l'avantage d'intégrer parfaitement les outils permettant l'amélioration durable de la qualité de service, y compris la responsabilisation de chaque acteur public dans la conduite des changements qui pourraient se révéler nécessaires. Il s'agit en effet d'une norme qui favorise la pérennité du travail de l'agent public et offre aux usagers la qualité des services qui leur sont rendus.
Otric N.