Il s’agit de Rodrigue Kokouendo le Député de la 7e circonscription de Seine-et-Marne par ailleurs vice-président de la Commission des affaires étrangères et Didier Quentin, le Député de la 5e circonscription de Charente-Marine.
C’est hier 15 janvier 2020, que Rodrigue Kokouendo et Didier Quentin sus présentés ont été reçus à l’Assemblée nationale. Ils ont échangé avec une délégation de parlementaires camerounais, conduite par Hilarion Etong le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Durant près de 70 minutes, l’entretien a tourné naturellement autour de la coopération entre la France et le Cameroun. Il aussi été question de la crise sociopolitique sévissant dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
S’adressant à la presse au terme de l’échange, Rodrigue Kokouendo le Député de la 7e circonscription de Seine-et-Marne par ailleurs vice-président de la Commission des affaires étrangères, a donné son ressenti sur le grand dialogue national qui a été convoqué par Paul Biya le Président de la République. Et qui s’est tenu du 30 septembre 2019 au 4 octobre de la même année. De son point de vue, les Camerounais sortent petit à petit de ce douloureux épisode. « Nous espérons que toutes les recommandations issues de ce rendez-vous seront finalisées et que l’apaisement reviendra dans cette partie du Cameroun », a-t-il déclaré.
Il faut souligner que parmi les recommandations qui sont sorties du grand dialogue, il y avait l’adoption d’un statut spécial à accorder aux deux régions anglophones. Cette mesure a été prise. Le Président Paul Biya a promulgué la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Et c’est dans ladite loi qu’on retrouve les textes relatifs à ce statut spécial.
Pour revenir aux parlementaires français reçus à l’Assemblée nationale, ils ont indiqué qu’ils étaient prêts à soutenir le gouvernement dans sa quête de la paix. « Il n’y a pas de développement possible sans la paix. Toit doit être mis en œuvre pour la sauvegarder et les populations doivent en être conscientes », a déclaré le Député Rodrigue Kokouendo.
Liliane N.