Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun dit avoir accepté sa nomination au sein de la Commission nationale des Droits de l’homme et des libertés avec humilité et responsabilité.
Denis Nkwebo fait partie des personnes qui ont été nommées la semaine dernière par Paul Biya le Chef de l’Etat à la Commission nationale des Droits de l’homme et des libertés (CNDHL). Le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun se réjouit avec cette nomination qui lui assigne des missions, qu’il remplissait déjà dans sa corporation.
« J’ai appris la nouvelle de ma nomination au sein de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Cameroun par décret du président de la République Paul Biya et j’ai aussitôt accepté cette mission avec humilité et responsabilité. Je crois que nous faisions déjà ce travail depuis très longtemps au sein du Syndicat National des Journalistes du Cameroun. Ce décret du président de la République vient légitimer donc la cause qui était celle de notre syndicat. Ce décret vient aussi consacrer le fait que nous sommes l’organisation professionnelle de la presse la plus représentative dans le domaine du journalisme au Cameroun. Nous entendons servir notre pays, servir la profession conformément au texte qui a été voté par l’Assemblée Nationale en 2019 », déclare-t-il.
Alors invité au programme dominical de STV «7Hebdo», Denis Nkwebo a précisé ce qui allait être son rôle au sein de la Commission nationale des Droits de l’homme et des libertés.
« Mon rôle ce n'est pas d'aller m'opposer à des gens. Mon rôle ce n'est pas d'aller en combat avec qui que ce soit. Ça ne fait pas partie de mes prérogatives. Mon rôle c'est de m'assurer que, dans la mesure du possible, chaque fois qu'un citoyen voit ses droits violés, qu'on intervienne pour le restaurer dans ses droits. Ça c'est ma mission », a-t-il déclaré.
Liliane N.