Une nouvelle rendue publique par la cellule de communication de la Chambre Basse du Parlement Camerounais.
« Député de la Nation de la circonscription électorale de la Boumba et Ngoko, région de l’Est et membre de la Commission des Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire. Décès survenu le Mercredi 24 mars 2021 de suite de maladie à l’Hôpital Général de Yaoundé.
En cette triste circonstance, le président de l’Assemblée Nationale adresse à la famille éprouvée et aux populations de sa circonscription électorale si durement éprouvées, les condoléances de la Chambre entière auxquelles il associe l’expression de sa sincère compassion… », indique le communiqué publié par la cellule de communication de l'Assemblé nationale du Cameroun.
Le parlementaire qui avait placé son mandat sous le signe de la « Marche pour la Différence », ce qui de sont point de vue impliquait une « vision objective pour le développement intégré du département de la Boumba et Ngoko » a contribué comme ses pairs à la lutte contre la pandémie du Coronavirus dans sa circonscription électorale.
On l’a également vu, très engagé dans la lutte pour la pour la bonne gouvernance dans le secteur des ressources extractives au Cameroun. L'objectif général étant, la gestion durable et transparente des ressources extractives, pour une réparation juste et équitable, des revenus des industries extractives, en vue de la préservation de la paix et la cohésion sociale.
Un extrait de son engagement, quelques semaines après son arrivée à l’Assemblée Nationale
Honorable Prince Mikodi Ange Gilbert : « Ce sera un mandat d’action. Il faut à cet effet préciser que je suis gêné d’être appelé honorable.
Je serai honoré lorsque j’aurais atteint mes objectifs et d’avoir le sentiment d’avoir abouti. Ainsi je serai fier de porter cette distinction. Je suis fier de tous, et je rends grâce à Dieu qui a permis que je puisse affronter ce chemin.
Je place ainsi ce mandat sous l’investissement intellectuel. Il était urgent de faire comprendre à nos élites que nous avons à faire à un changement de mentalité, de travailler sur la moralité de nos cadets.
Pour atteindre l’objectif de la moralité et du civisme, il faudrait commencer par les plus petits à savoir nos petits frères et nous observerons les résultats après cinq ans.
Cet investissement intellectuel ne sera pas pour enseigner, mais pour inculquer des valeurs. Ce travail se fera par un renforcement des capacités avant leur départ de la Boumba et Ngoko. Nous mettrons à profit nos élites qui sont des enseignants de lycée, du primaire, des directeurs.
Il sera donc question de transmettre ces valeurs. Nous n’oublierons pas nos traditions et nos cultures car c’est la base du développement en Afrique. Le développement traine à cause de la négligence de nos traditions.
S’ils sont mis en avant, on comprendra où on va. Pour atteindre ainsi ce développement, il faudra associer le vivre ensemble qui est la conséquence de notre attachement à nos traditions, la cohésion sociale est active, et par conséquent le développement suivra.
Nos cadets doivent comprendre le plaidoyer du président de la République qui a toujours privilégié l’intérêt général en matière sanitaire, d’éducation et bien d’autres.
L’exemple est pris à travers la mesure du chef de l’Etat qui a décidé des mesures fermes telles que la fermeture des écoles qui témoigne de l’intérêt général ».
Paix à son âme
Nicole Ricci Minyem