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Un forum de trois jours sur la question s’est ouvert mardi dernier à Brazzaville au Congo, à l’initiative de la Banque africaine de développement et de l’Organisation internationale du travail.

 

« Dégager le potentiel des économies rurales grâce à l’investissement dans le développement des compétences et l’employabilité des jeunes dans le secteur agricole en Afrique centrale ». C’est le thème du forum sous régional sur le développement de l’économie en Afrique centrale, ouvert hier à Brazzaville au Congo.

Co-organisées par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation internationale du travail (OIT), ces assises de trois jours ont pour objectifs de réfléchir et trouver des solutions pour développer les compétences des jeunes et améliorer leur employabilité dans le secteur agricole, principal secteur d’activités en milieu rural et gros pourvoyeur d’emplois, a expliqué Ousmane Dore, directeur général Afrique centrale à la BAD.

Il sera donc question de trouver des voies et moyens pour améliorer la situation des jeunes des zones rurales de la sous-région très souvent exposés au chômage, au sous-emploi et au faible niveau de compétences, utiles pour l’amélioration de la productivité dans l’agriculture et l’économie rurale.

Prévu sur trois jours, le Forum de Brazzaville sera ainsi l’occasion pour approfondir les discussions sur les initiatives en cours au niveau national, sous-régional et mondial en matière d’employabilité des jeunes. Il s’agit, selon la Bad, de définir les axes stratégiques et mécanismes novateurs efficients et intégrateurs permettant la formulation d’initiatives efficaces pour la promotion du travail décent pour les jeunes dans l’économie rurale.

Tout ceci part du constat selon lequel dans la plupart des pays d’Afrique centrale, les zones rurales captent peu d’investissements publics et privés. «Elles souffrent donc d’un déficit en équipements collectifs, mais également d’une quasi-inexistence d’entreprises et d’une très faible présence des représentants de l’Etat», souligne Ousmane Dore. Une situation qui crée un déséquilibre croissant entre zones rurales et zones urbaines, et une absence d’opportunités et de perspectives pour les jeunes en milieu rural qui les rend vulnérables, oisifs et tentés par l’exode rural.

« La persistance de cette situation prive les zones rurales de leurs forces vives, ne permet pas à l’arrière-pays d’exploiter son potentiel économique, et coupe les zones urbaines d’une source traditionnelle d’approvisionnement en produits vivriers», déplore le DG.

Ce forum se tient au moment où l’actualité africaine demeure marquée par l’immigration massive des jeunes du continent vers l’Europe et où les pays de la région mettent l’accent, plus que par le passé, sur la diversification de leurs économies, encore majoritairement dominées par l’exploitation et l’exportation de ressources naturelles (pétrole et diamant).

Otric N.

Published in Economie

Le président Adesina a présenté le bilan et les perspectives de la Banque africaine de développement devant le corps diplomatique. 

 

« L’avenir de notre continent s’annonce des plus prometteurs », a d’emblée lancé le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwuni A. Adesina, à l’adresse des membres du corps diplomatique accrédités en Côte d’Ivoire, réunis ce mardi 5 février 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion du déjeuner annuel qui leur est offert au siège de l’institution. L’occasion de dresser le bilan et les perspectives de l’institution financière sur le continent.

Le président Adesina a fait référence à la publication phare de la Banque, Perspectives économiques en Afrique 2019. Poussé par la reprise des cours des matières premières, par la demande intérieure et par les investissements dans les infrastructures, le PIB réel de l’Afrique a continué de s’améliorer en 2018 pour atteindre 4,1 %, après un fléchissement marqué à 2,1 % en 2016. La Banque table désormais sur une croissance de 4 % cette année et sur 4,1 % en 2020.

« Notre rencontre annuelle est l’occasion privilégiée de partager avec vous les résultats et les perspectives de l’économie africaine, de vous informer des activités de la Banque et d’échanger sur les questions émergentes qui contribueront à orienter l’avenir du continent », a déclaré Akinwumi Adesina. 

Les opportunités économiques en Afrique suscitent beaucoup d’intérêt. L’accord qui porte création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) vise ainsi à créer le plus grand espace de libre-échange au monde. Avec la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, la ZLEC offrira un cadre inédit à même de doubler les échanges commerciaux en Afrique.

« La Banque africaine de développement est au centre des actions menées pour la réussite de cette zone de libre-échange continentale. Nous avons investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir le financement du commerce en Afrique», a indiqué M. Adesina. La Banque a notamment investi un autre milliard de dollars dans Afrexim Bank, dont 650 millions de lignes de crédit pour le financement du commerce et 350 millions en assurance. 

La libre circulation des personnes sur le continent est un autre facteur important de développement, selon la Banque, qui a noté des progrès en matière de visas. Pour autant, beaucoup reste encore à faire. « Nous devons faire tomber toutes les barrières qui entravent la libre circulation des personnes sur le continent, en particulier celle de la main-d’œuvre, car elle est vitale pour promouvoir les investissements », a plaidé le président de la Banque africaine de développement.

A la lumière de son dernier rapport sur les investissements intra-africains, la Banque africaine de développement pointe la hausse significative des investissements transfrontaliers – 12 milliards de dollars l’an dernier, contre 2 milliards en 2010. Dans le cadre du Pacte du G20 avec l’Afrique, la Banque a collaboré de façon étroite avec la Banque mondiale et le FMI pour apporter son assistance aux pays africains, notamment en matière de réformes des politiques d’environnement des affaires et de réglementation des entreprises.Les investissements directs étrangers (IDE) en faveur des pays bénéficiaires du Pacte du G20 ont bondi de 36 %, alors que ceux en direction des autres pays du continent ont chuté de 42 %. 

« L’Afrique ne se développera pas grâce à l’aide mais plutôt par les investissements. C’est pourquoi la Banque africaine de développement, en coordination avec ses partenaires, a lancé l’Africa Investment Forum, dont la première édition a eu lieu en novembre dernier en Afrique du Sud, à Johannesburg », a rappelé le président de la Banque. l’AIF, dont la prochaine édition se tiendra du 6 au 8 novembre 2019, a attiré quelque 2 000 personnes et investisseurs venus de 53 pays à travers le monde, dont des fonds de pension et des fonds souverains.

La Banque africaine de développement continue d’investir dans les infrastructures pour mieux interconnecter les pays et améliorer ainsi leur compétitivité. L’institution a ainsi soutenu la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest(CEDEAO)à hauteur de 16 millions de dollars pour la préparation d’études de faisabilité du corridor Lagos-Abidjan. Elle a assuré également le financement de 1 000 kilomètres de route entre Addis-Abeba et Mombasa, qui ont multiplié par cinq les échanges entre l’Éthiopie et le Kenya. Elle a été partie prenante de la construction historique du pont sénégambien reliant la Gambie au Sénégal, inauguré le 21 janvier dernier. Et le portefeuille d’investissement de la Banque en Côte d’Ivoire a triplé ces trois dernières années, pour atteindre 1,8 milliard de dollars en 2018. 

« Dernier point crucial pour le développement de l’Afrique, nous devons transformer radicalement notre agriculture », a insisté M. Adesina. La Banque poursuit, par exemple, son rôle moteur dans une initiative baptisée « Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique » (TAAT), qui œuvre à accélérer la diffusion des technologies agricoles à travers tout le continent, pour améliorer les rendements mais aussi lutter contre les conséquences du réchauffement climatique ou encore contre certains fléaux, comme la chenille légionnaire d’automne, un insecte ravageur.

« Les High 5 de la Banque, nos cinq grandes priorités, sont en train de produire des effets significatifs partout sur le continent », s’est réjoui Akinwumi Adesina. En 2018, en écho à la priorité « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie», 4,5 millions de personnes ont été raccordées au réseau électrique. Près de 20 millions ont accédé à des technologies agricoles améliorées – « Nourrir l’Afrique». Les investissements dans le secteur privé ont bénéficié à 1,1 million de personnes – «Industrialiser l’Afrique». Quelque 14 millions ont eu accès à des services de transport améliorés – « Intégrer l’Afrique» –, quand 8 autres millions ont bénéficié d’un meilleur accès à l’eau et à l’assainissement – « Améliorer la qualité de vie des populations africaines».

Autant de facteurs encourageants qui appellent des objectifs toujours plus élevés pour la Banque, afin de soutenir le développement économique et social de l’Afrique. Créditée, par les quatre grandes agences de notation mondiales, d’un triple A avec perspective stable, la Banque africaine de développement poursuit sa marche vers l’émergence d’une Afrique forte. « Nous devons parvenir à l’accès universel à l'électricité. Nous devons aider l’Afrique à devenir autosuffisante sur le plan alimentaire. Nous devons parvenir à l’intégration complète du continent. Nous devons industrialiser l’Afrique et améliorer la qualité de vie de ses populations », a conclu M. Adesina.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01