Une information qui actuellement inonde les réseaux sociaux. Fait état de ce que notre confrère journaliste, Ambroise Awono en service au groupe l'anecdote, particulièrement au sein de la télévision africaine vision4, la victime est par ailleurs membre du quatrième pouvoir « plateforme Whatsapp d'information qui réunit en son sein les hommes et femmes de médias. Un média crée par Éric Vaneri » a été violemment attaqué ce mercredi 06 mars 2019 au domicile du ministre déchu au quartier Koweït situé à Odza, par un certain Richard, neveu de ce dernier selon des voisins.
Alors qu'il est en reportage au domicile de l'ancien ministre des transports sur la perquisition menée par le tribunal criminel spécial, suite à son arrestation dans les affaires de détournement de la fortune publique, notre confrère est accosté par un parfait quidam qui essaie de lui extorquer sa caméra. Le journaliste va lui opposer une farouche résistance pour sauver son matériel de travail. C'est alors que le bourreau en herbe , dans une incroyable lâcheté va lui asséner un violent coup de tête qui va lui ouvrir le crâne.
Ce "sbire" d'un genre nouveau ne serait pas à son premier exploit. En mars 2018, alors que Caristan Isseri, journaliste reporter au quotidien Le Jour, d'Haman Mana faisait un exercice pareil sur l'ambiance chez le ministre Edgar Alain Mebe Ngo'o après son limogeage au poste de ministre des transports, il va se voir molester puis enfermer dans la cage aux chiens par ce fameux neveu qui serait lui aussi engoncé dans de sales draps. Des agissements qui remettent sur la sellette l'épineuse question de la liberté de la presse au Cameroun. La corporation relève pour le déplorer. Des journalistes font face quotidiennement aux obstacles de cette nature. Ce qui rend difficile l'accès à l'information qui est pourtant un droit non aliénable selon la déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. Actuellement le reporter d'images est en soins intensif dans un centre hospitalier de la capitale politique du Cameroun- Yaoundé.
Bossis Ebo'o