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Bernard Okalia Bilai, gouverneur de la région du Sud-Ouest du Cameroun, a prié pour que Dieu touche le cœur de ceux qui combattent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest afin que la paix revienne.

 

L'administrateur civil principal répondait aux questions sur Cameroon Calling, un magazine d'information diffusé sur la chaîne nationale CRTV le dimanche 01er septembre 2019.

"...S'il vous plaît, CRTV et autres médias, supplions ces gens d'arrêter ce qu'ils font et de permettre à nos enfants d'aller à l'école", dit Okalia, faisant allusion au passage biblique de Matthieu 19:14 où Jésus dit : "Que les petits enfants viennent à moi, et ne les empêchent pas, car c'est à eux que le royaume des cieux appartient".

Après avoir donné un message d'espoir, Okalia a dit qu'il allait à l'église pour prier pour un retour à la paix afin que les gens de la région puissent continuer leurs activités quotidiennes sans aucun problème. "Je vais à l'église pour prier pour que Dieu refroidisse le cœur de nos frères afin qu'ils comprennent que ce qu'ils ont fait - ordonner des meurtres, ordonner la destruction, Dieu ne peut l'accepter. Alors, il est temps pour eux de revenir."

En disant "nos frères", le Gouverneur se référait à des hommes armés, et à leurs promoteurs, cherchant l'indépendance d'un pays qu'ils appellent Ambazonie - les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest du Cameroun.

Le gouverneur Okalia dit que toute la région devrait se lever comme un seul homme et s'assurer que les écoles reprennent effectivement le 2 septembre 2019, de peur qu'elles ne soit jugées par l'histoire. Il a appelé les hommes armés à déposer les armes et à se réinsérer dans la société.

"Mon message est que toute la population, de la base à l'élite, des personnes âgées qui ne sont pas dans la région, devrait se rassembler et accompagner nos enfants dans les salles de classe. Même ceux qui ont envoyé des messages, je leur dis qu'ils devraient cesser de tuer leurs propres enfants et frères. Qu'ils arrêtent ça. Ils le font depuis trois ans maintenant. Mais quel est le résultat ? La destruction de leur patrie, de leurs familles, de leurs villages. Demain, l'histoire les jugera, l'histoire nous jugera".

Interrogé sur la reprise des classes dans son unité administrative, le gouverneur a déclaré qu'il se sentait serein. "Avec de nombreuses parties prenantes, nous avons travaillé pendant les vacances et surtout ces derniers jours pour préparer la reprise de l'école", a-t-il dit, ajoutant que "je suis calme. Je sais que les portes des écoles seront ouvertes. Les parents, les enseignants, la famille éducative seront là pour accompagner nos enfants à l'école. Nous nous préparons depuis longtemps."

Le gouverneur Okalia Bilai a déclaré que même si certaines personnes ont fui la région avant la reprise des cours, environ 80% de la population a vaincu la peur et obtiendra tout le soutien dont elle a besoin de l'Etat.

 

Otric N.

 

La scène se déroule dans la nuit de jeudi à vendredi dernier au lieu dit côte d’azur à Ekounou, dans un bar très connu, baptisé « Top Model ». Le drame est survenu pendant que les protagonistes jouaient les prolongations d’une veillée mortuaire qui se tenait non loin de là.

 

Ekounou est décidément un quartier à risque. Célèbre par ses animations nocturnes et sa promiscuité, il n’est pas rare qu’on y assiste à des scènes de bagarres de toutes sortes. Et comme tous les autres coins d’ambiance du coin, le bar « Top Model » ne déroge pas à la règle.

Ce soir là, l’affluence était celle des grands jours dans les bistrots du coin. Et pour cause, une veillée mortuaire se tenait dans le quartier. Une « femme en tenue » du corps de l’armée camerounaise était dirigée vers sa dernière demeure. Tous ses frères d’armes se sont mobilisés pour lui rendre un dernier hommage.

Le militaire qui sera impliqué quelques minutes plus tard dans le meurtre était le chauffeur du camion de l’armée mis à la disposition de la famille de la défunte pour l’accompagnement au village. Lui et tous les autres membres de la de la famille, ainsi que les amis et voisins du quartier étaient dans la cour du deuil à partager quelques bières et vivres distribués en pareille circonstances. C’est au cours de ces moments de partage que les problèmes vont commencer à surgir.

  

En effet, d’après les informations recueillies sur place, un des habitants du quartier qui avait quelques accrochages avec son amante. Alors une discussion est survenue entre les deux sur le lieu du deuil. A ce moment, celui-ci accompagné de plusieurs autres personnes vont aller dans le bar « Top Model » pour continuer « à boire ». Mais les accrochages entre le jeune homme et son amante vont se corser et une bagarre va poindre. C’est alors qu’indigné, l’homme en tenue va se mêler, essayant de calmer l’homme furieux. Mais l’alcool ayant déjà fait son effet dans les intelligences des uns et des autres, le jeune homme furieux va s’en prendre directement à celui qui ose venir s’interposer dans ses affaires. Dans la foulée de la colère, des éclats de voix, sous des musiques endiablées aux décibels affolantes, l’un et l’autre vont chacun casser une bouteille pour la transformer en arme blanche. Et le militaire, peut-être du fait de sa formation, sera le premier à atteindre son adversaire sur le coup dans un premier temps et dans la côte dans un deuxième temps.

Devant les éclats de voix, et la consternation générale le  jeune homme va se vider de son sang devant le regard impuissant de tous les occupants du bar qui assistaient à la scène. Dans un dernier effort, celui-ci va essayer de sortir du bar, mais va fatalement s’écrouler juste à son entrée. Dans cet euphorie, le militaire et la femme, profitant aussi de la pénombre, vont réussir à prendre la poudre d’escampette.

 

C’est l’émoi, les cris de pleurs, la consternation est sur tous les visages. Alors qu’on est venu à un deuil, on se retrouve à avoir un autre corps sur la main. Le crime se situe autour de 2 heures du Matin. C’est à 6 heures du matin que les sapeurs pompiers vont arriver sur les lieux pour débarrasser le corps. Dans la foulée, le sous-préfet de Yaoundé 4 fera une descente et ordonnera la fermeture du bar « Top Model » pour besoin d’enquêtes. Les scellés seront apposés vers 10 heures. Les enquêtes se poursuivent.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le campus du collège Christ Roi de Tiko dans la région du Sud-Ouest est ouvert aux élèves depuis quelques semaines déjà et, certaines sources annoncent que pas moins de 650 élèves ont regagné les dortoirs de cet internat anglophone, où la reprise des cours est effective depuis lundi 26 août.

 

Dans les salles de classe, les enseignants sont tous présents, l’ambiance est studieuse. L’établissement est discrètement surveillé par des agents du Bataillon spécial amphibie (BSA) habillés en civil, afin de ne pas effrayer les apprenants.

Les promoteurs de ces établissements confessionnels ont établi leur programme, en tenant compte de la situation de crise qui prévaut dans ces zones, depuis un peu plus de trois ans maintenant.  Cette année, peut être plus que par le passé, le grand enjeu reste celui du retour en classes, des jeunes élèves du Nord et du Sud Ouest.

Ce n’est malheureusement pas la même affluence qu’on a remarqué ce lundi, jour de rentrée des classes au sein des autres établissements scolaires de la région, de même qu’à Bamenda et ses environs. Dès les premières heures de la matinée, quelques informations faisaient état des affrontements entre sécessionnistes et Forces de Défense et de Sécurité dans le Lebialem.

 

Un secteur éducatif impacté

Sur Facebook, Mark Bareta affirme que « les élèves ne peuvent rien apprendre lorsque les balles fusent au dessus de leurs têtes ». Ses compères sont dans la même logique et disent que l’école ne peut reprendre dans le contexte sécuritaire actuel.

Une position qui a trouvé un nouveau point d’ancrage : La condamnation d’Ayuk Tabe et de ses complices. Les milices sécessionnistes ont décrété un  « lock down ». Une campagne de terreur qui prend effet ce 02 Septembre et s’achève le 16 du mois en cours.

Une attitude de défiance de l’autorité de l’Etat qui a amené l’Unesco à accuser les terroristes ambazoniens de violer l’un des Droits Fondamentaux des enfants : l’Education.

Une sortie qui a amené Mark Bareta, très actif dans les réseaux sociaux, notamment Facebook, à présenter d’autres revendications, dont l’instauration des écoles communautaires, placées sous l’égide de l’ONU : « Nous attendons que l’ONU intervienne et crée des zones franches pour les écoles, a lancé Mark Bareta, ce n’est que de cette manière que les classes pourront reprendre ».  

 

La campagne « Back to school »

Sans tenir compte des élucubrations de ces individus sans foi ni loi, conscients d’avoir derrière lui la grande majorité de la population, lasse de subir une violence dont elle ne perçoit plus les véritables enjeux, le gouvernement a lancé la campagne « Back to school ». De nombreuses personnalités sont descendues sur le terrain, ces dernières semaines, afin d’inviter les parents, à prendre conscience du tort qu’ils causent à leur progéniture, en protégeant et en respectant les mots d’ordre de villes mortes initiées par les ambazoniens.

La terreur est certes toujours présente. Les responsables et chefs d’établissements se gardent de prendre part au débat ; ils ont peur d’être victimes des attaques sournoises, des enlèvements et autres assassinats. C’est certainement la raison pour laquelle, au cours des prochains jours, l’on va remarquer une  rentrée à plusieurs vitesses : « Si les campus tels ceux de St Francis de Kumba, Repaccol de Mutengene, Lady of lourds, Sacred heart de Bamenda ou encore Bishop Rogan de Buea où loge désormais le célèbre collège Sasse ont déjà la tête à l’école, la reprise dans les lycées, cibles privilégiés des milices, demeure une incertitude.

 

Depuis le début de la crise, les statistiques présentent un bilan très lourd  

Près de 4 500 établissements ont fermé leurs portes, d’après des chiffres rendus publics par la branche locale de l’Unicef. Le gouvernement camerounais indique que 27 attaques ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest entre janvier et août 2019. Dix-neuf enseignants et 58 étudiants ont également été kidnappés au cours de cette période. Des chiffres qui illustrent le drame et font de l’éducation, l’un des secteurs les plus touchés par la crise.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les inscriptions sur les listes électorales ont pris fin ce 31 août 2019 sur l’étendue du territoire national. Dans la région du Nord, le compteur affiche 43 493 nouveaux inscrits. Un chiffre qui est passé du simple au double comparé au nombre d’inscrit en 2018. 

 

Les 21 antennes communales d’Elecam ont amélioré leur performance en 2019. Dans la délégation régionale d’Elections Cameroon pour le Nord, le nombre d’inscrits cette année a augmenté. D’après Hamadou Sadjo, Délégué régional Elecam pour le Nord : « au jour d’aujourd’hui  nous avons inscrit 43493 nouveaux inscrits parmi lesquels 26 467 hommes et 17 026 femmes et 29 322 jeunes soit 67,5% ».

 

Des techniques multiples pour atteindre le but

Des stratégies mises sur pieds par les responsables Elecam du Nord ont permis d’atteindre ces statistiques qui sont passées du simple au double: « nous avons adopté des stratégies qui sont les mêmes. Nous avons mené les portes à portes, les inscriptions de proximité, devant les chefferies traditionnelles en collaboration avec ces chefs traditionnels et l’administration. Et nous avons aussi fait ces inscriptions devant les cultes », nous confie une fois de plus le Délégué Régional d’Elecam pour le Nord.

 

La participation des élites et autres

Les élites locales et acteurs politiques ont aussi aidé Elecam à enrôler au maximum des potentiels électeurs. Pour Hamadou Sadjo : « nous avons travaillé en partenariat avec les parties politiques, la société civile et l’administration. C’est tous ces collèges qui ont contribué à ce résultat. Nous avons eu cette année l’appui de nos élites politique de Yaoundé qui nous ont aidé ».

Les préoccupations des responsables d’Elecam se situent cependant au niveau du retrait de la carte d’électeur. Selon Hamadou Sadjo : « À Garoua centre, nous avons  pratiquement plus de 2 600 cartes d’électeurs en souffrance. Cela est dû au multiple déménagement et déplacement des populations », laisse-t-il entendre. 

Il sera encore question de trouver les stratégies pour permettre aux citoyens d’entrer en possession de leur carte afin de pouvoir exercer leur devoir citoyen de vote le moment opportun.  

 

Innocent D H 

Le président de la Fédération Equato-guinéenne de football a été élu samedi dernier à l’issue de l’Assemblée générale élective, président  de l’Union des fédérations de football de l'Afrique centrale  pour un mandat de 4 ans.

 

L’Union des fédérations de football de l'Afrique centrale (Uniffac) sera  conduite pendant les quatre prochaines années par l’Equato-guinéen, Gustavo Ndong Edu. Les membres de cette association qui regroupe les fédérations de football de la sous région Afrique Centrale ont porté leur choix par acclamation  sur  ce candidat, après le désistement de Seidou Mbombo Njoya, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), à l’issue de l’assemblée générale élective de l’Uniffac, le samedi 31 août 2019. « Je me suis retiré en faveur de mon collègue Equato-guinéen, pour convenance personnelle. Je crois que j’ai suffisamment à  faire dans ma fédération  et il me faut un peu plus de temps. C’est aussi surtout pour rester dans la tradition de notre association zonale où généralement nous restons très unis pour éviter des querelles  inutiles. L’Uniffac ne doit pas rester le dernier de la classe, il faut se mettre au travail. Donc, j’ai estimé qu’il faut soutenir à 200% la nouvelle équipe et lui donner tous les moyens pour la réussite de leur mission », affirme le  président de la Fecafoot.  

Président de la  Fédération Equato-guinéenne de football (Feguifut), Gustavo Ndong Edu a assuré l'intérim jusqu'à la fin du mandat de son prédécesseur, le Centrafricain Édouard Patrice Ngaissona. « Je remercie  mes collègues pour la confiance qu’ils ont témoigné à ma  personne.  Je dois travailler avec cette confiance des  présidents de fédération. Je remercie le président de la Fédération gabonaise de football pour la bonne organisation de  cette assemblée générale. Je réitère que nous allons travailler dans l’unité et la solidarité pour développer notre zone comme les autres régions de l’Afrique », déclare le  nouveau président de l’Uniffac.

Ces travaux se sont déroulés en présence du premier vice président  de la Confédération africaine de football (Caf), Constant Omari. « Nous souhaitons une perspective nouvelle et pleins de succès  au Comité qui vient d’être mis en place et réaffirmons  la détermination de la Confédération africaine de football et de son président  d’accompagner le développement de football à travers les zones. Ceci en commençant par la zone Afrique centrale qui regorgent de potentialités énormes surtout au niveau de la jeunesse,  masculine et féminine,  qui ne demande qu’un coup de pousse pour pouvoir évoluer. Deuxièmement nous avons appris  avec satisfaction, la volonté du gouvernement gabonais à travers son ministre en charge des activités  sportives,  de pouvoir enfin nous octroyer un accord de siège », confie Constant Omari. Le nouveau bureau de l’Uniffac est constitué de 5 membres, qui ont la lourde mission de développer le football de la sous région Afrique Centrale.

 

Bureau Uniffac     

Président: Gustavo Ndong Edu Akumu ( Président Fédération équato-guinéenne de football)

Vice président: Jean Guy Blaise Mayolas (Président Fédération congolaise de football)

2e vice président: Moctar mahamoud Hamid ( Présidente  de la Fédération tchadienne de football)

Membres :

Célestin Yanindji (Président par intérim de la Fédération Centrafricaine de football)

Domingo Monteiro (Président de la Fédération de Sao Tome) 

L'Université de l'Amitié des Peuples, RUDN, de Russie, a offert deux ateliers différents dans la capitale économique du Cameroun, Douala, avec les parties prenantes impliquées dans les industries extractives et l'Université de Douala, où elle a exprimé l'ambition de poursuivre la croissance de la technologie dans le secteur minier du Cameroun.

 

L'équipe d'experts en Machines Industrielles et Minières qui est arrivée au Cameroun depuis le 26 août dit que leur mission principale est de moderniser le secteur pétrolier, gazier et minier au Cameroun avec les dernières technologies testées et approuvées ailleurs dans le monde. Pour eux, cela passe par une formation technique dans leur université d'origine, le RUDN, et aussi par des travaux pratiques sur le terrain dans certaines localités du Cameroun.

La visite officielle de ces experts se fait à l'invitation de représentants locaux et en partenariat avec l'Institut universitaire des sciences du pétrole et de la gestion.

Ryzkvov, chef d'équipe du RUDN, a indiqué qu'ils étaient au Cameroun il y a deux ans et qu'ils travaillent en étroite collaboration avec tous les partenaires pour relooker le secteur afin d'optimiser la production. Le scientifique et expert en minéraux dit qu'on lui a dit que le Cameroun est la miniature de l'Afrique et qu'il espère obtenir des gisements de ces minéraux comme dans la plupart des endroits en Afrique.

"Vos experts le comprennent et nous travaillerons donc avec vos géologues et géophysiciens pour obtenir de bons résultats", a-t-il déclaré.

Ryzkhov a présenté un programme de formation géo scientifique offert au RUDN, avec les innovations techniques et technologiques réalisées à ce jour. Il est convaincu que leur capacité à identifier, traiter et interpréter le gaz naturel, le pétrole et les minéraux comme le cuivre, le diamant et l'or pourrait aider à vanter le secteur au Cameroun et éviter le gaspillage des ressources.

Lors d'une autre séance de travail à l'Université de Douala, le recteur de l'institution, le professeur Ondoa Magloire, a apprécié les experts étrangers. Il promet également l'engagement de son équipe à consolider les partenariats avec le RUDN, ce qui pourrait contribuer grandement à placer ses étudiants aux Normes internationales.

L'Université russe de l'Amitié des Peuples est un établissement d'enseignement supérieur d'État de Russie, elle a le statut d'université fédérale. L'URAP (en français) a été établie par l'arrêté du gouvernement de l'URSS du 5 février 1960. De 1961 à 1992 le nom officiel de l'université était Université Patrice-Lumumba, en l'honneur de Patrice Lumumba héros de la décolonisation du Congo belge.

 

Otric N. 

 

Des apprenants du centre régional linguistique de Garoua décidés à mettre en pratique le bilinguisme dans leur vie professionnelle et leurs études pour favoriser la paix et la cohésion sociale au Cameroun. Des décisions prises à l’issue de la cérémonie de clôture de leurs activités présidée par le directeur dudit centre, Jean Louis Okomon. 

 

C’est un nouveau pas qui vient ainsi d’être franchi par ces apprenants dans la pratique du bilinguisme et surtout du  multiculturalisme. Cette cuvée du centre régional linguistique de Garoua a passé cinq semaines d’apprentissage sur douze modules. Au sortir de la belle aventure, ces jeunes manient avec aisance l’anglais et le français. D’après Marlène Ametissa : « je faisais “upper inter median B“ et j’ai appris à parler couramment l’anglais et à cohabiter avec mes camarades venus des différentes régions ». Et pour Emanuel le Fort : « les études étaient bonnes. On nous a appris à conjuguer les verbes et maintenant je sais bien parler le français. C’était une bonne expérience ».

 

Les parents n’ont pas loupé cette heureuse occasion

Les parents venus nombreux, assister leurs enfants ont pu apprécier leur niveau de connaissances. Pour Kenzo Nathalie : « c’est une belle initiative et cela occupe les enfants pendant les vacances. Ils ont appris et le Cameroun doit être bilingue. Ils se battent et j’encourage aussi l’établissement dans ce sens ».

Coté encadreurs, c’est le sentiment d’un travail abattu avec rigueur qui prévaut. Des objectifs fixés pour permettre aux uns et aux autres d’accéder au bilinguisme ont été atteints. Tel est l’avis d’André Patrick Mvodo, l’un des enseignants au Centre régional linguistique de Garoua : « nous avons donné à ces enfants des éléments lexicaux qui vont leur permettre de communiquer en société, des méthodes audiovisuels et des méthodes auto lingual ».

L’institution entend dans un futur proche, procéder au  lancement de la formation d’une nouvelle vague de formation en langue.

 

Innocent D H

La campagne « Open School Now » entendez « ouvrez les  écoles maintenant », bat son plein depuis le 27 août sur les réseaux sociaux. En effet, des citoyens de toutes obédiences appellent au retour effectif des enfants à l’école dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.

 

La campagne « Open Schools Now », qui a débuté sur les réseaux sociaux la semaine dernière se déporte déjà sur le terrain. En effet, il est difficile de dire avec certitude combien de de tweets ont été lancé depuis mardi.

De l’artiste Koppo en passant par Mama K-Tino, le Directeur général de la CRTV, Charles Ndongo, Amat Pierrot etc. Le message est plutôt clair. Il faut une reprise effective des classes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie aux menaces des sécessionnistes depuis octobre 2016. Il est donc question ici de permettre aux jeunes camerounais de ces régions, de jouir du droit à l’éducation qui est un droit fondamental de l’homme.  

C’est dans cette mouvance que des internautes, de presque toutes les villes du pays, soucieux du futur des jeunes de ces régions, ont décidé de dénoncer, à travers cette campagne et des messages poignants sur leurs différents comptes Twitter, Facebook, Instagram et même sur WhatsApp, la crise anglophone. « L’école n’est pas un champ de bataille. L’école ne peut pas constituer une base de terroristes. Libérez les campus scolaires aux écoliers et aux enseignants » ; « Ne pas aller à l’école ou empêcher un autre de ne pas y aller est un crime contre la société » ; « En aucun cas, pour aucune raison, nos propres enfants doivent être des cibles d’une bande d’égarés ». C’est autant de messages qui sont postés sur les réseaux sociaux.

 

« Svp laissez nos enfants reprendre l'école, cette situation me rend si triste... please open School now. Bonne rentrée des classes à tous », a renchérit K-Tino sur sa page Facebook. #OpenSchoolsNow - #237Stand4Education - LetUsBackToSchool - #BackToSchool sont entre autres hashtag créés pour mener cette campagne sur les réseaux sociaux. 

Pour rappel, près de 4 500 établissements ont fermé leurs portes depuis le début du conflit, d’après des chiffres rendus publics par la branche locale de l’Unicef. Le gouvernement camerounais indique que 27 attaques ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest entre janvier et août 2019. Dix-neuf enseignants et 58 étudiants ont également été kidnappés au cours de cette période. Des chiffres qui illustrent le drame, et font de l’éducation l’un des secteurs les plus touchés par la crise.

La campagne « Open Schools Now », va sans doute s’intensifier surtout que le train de la rentrée scolaire a quitté la gare ce lundi 02 septembre 2019.

 

Danielle Ngono Efondo

 

On ne l’accusera peut être plus d’être usurpateur de poste. Cabral a reçu le 30 août dernier, des mains du ministre de l’Administration Territorial, le document officiel qui le reconnait comme président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale. C’est fort de cette reconnaissance étatique que le Coordonnateur du mouvement Onze Millions de Citoyens s’est adressé à ceux qu’il appelle ses compatriotes, quelques heures après la fin du processus de révision des listes électorales.

 

Mes chers compatriotes, le 31 Août 2019 a marqué l'achèvement de l'opération Ouragan consacrée à l'inscription massive des citoyens camerounais sur les listes électorales. 
Nous attendons sereinement le bilan qui sera sans doute tiré des chiffres des nouveaux inscrits de l'année 2019 que nous communiquera Elecam.

Mais rendus à ce stade, permettez moi de féliciter toute l'équipe d'organisation de cette opération coordonnée par Patrick OBAM, jeune débordant d'intelligence situationnelle, doué d'un esprit de créativité hors du commun et surtout d'un engagement débordant.

À l'image de Patrick, j'ai noté une innombrable foule de bénévoles jeunes et moins jeunes, qui, arborant le désormais chasuble jaune, qui ont arpenté tous les coins de la république pour inscrire les jeunes sur les listes électorales. Certains ont bravé les routes enclavées, les intempéries, les moqueries et l'incompréhensible incrédulité de leurs congénères tout au long de cette exaltante opération citoyenne. Vous donnez assez, lorsque vous donnez de vos biens. Vous donnez tout, lorsque vous donnez de vous-mêmes !

Un fait capital est désormais perceptible dans le comportement de nos compatriotes, surtout les plus jeunes: C'est la prise de conscience que la citoyenneté est au dessus de tout ! Cela s'est notamment traduit par un bénévolat spontané, un zèle à la tâche totalement désintéressé et surtout un comportement poli, courtois sur le terrain. Je peux donc dire sans risque de me tromper que par votre exemple que d'autres nous envient, un nouveau type de citoyen camerounais est né!

 

Mes chers compatriotes, 
malgré ces grandes avancées, nous sommes encore loin du compte. Rappelez-vous que nous sortons peu à peu de longues décennies de torpeur et d'inertie citoyenne et politique. Sortir de ce profond coma en employant la violence sauvage et gratuite, le langage des insultes compulsives, la délation ou la diffamation obsessionnelle peut aggraver le mal camerounais.

Même si dans certains cas, vous êtes au bord de vos capacités de contention de la colère, je vous recommande de la tempérance, de la tolérance même face aux épanchements les plus abjectes et douloureux des autres. Transformer l'autre en citoyen modèle requiert de la patience et surtout de la pédagogie. Parfois il faut se transformer soi-même avant de transformer l'autre ! Un détracteur d'hier peut être votre allié demain! Ne l'oubliez pas, à quelques exceptions près, tous les camerounais ne veulent que le changement et le bonheur dans leur pays. Ce ne sont que les méthodes pour y parvenir qui nous divisent!

Après le bilan chiffré des nouvelles inscriptions sur les listes électorales que nous communiquera bientôt Elecam, nous ne devons pas nous arrêter. La suite de l'opération OURAGAN vous sera communiquée très bientôt. Restez en éveil. Gardez le cap. Le combat ne fait que débuter. Je formule le vœu que la scène politique reflète désormais la démographie de notre pays constituée à plus de 70% de jeunes. Et à ce sujet, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez désormais un appareil politique fiable et stable pour exprimer vos talents en politique: Le Parti Camerounais pour Réconciliation Nationale est à votre service.

 

Mes chers compatriotes tous les problèmes que nous rencontrons au quotidien en termes de routes, d'hôpitaux, d'écoles, de paix, de pouvoir d'achat et de justice sociale ne trouvent leurs solutions que sur le terrain politique. Prenez donc d'assaut toutes les collectivités territoriales décentralisées que vous estimez mal gérées, contrôlez le Parlement pour enfin matérialiser la séparation et mettre fin au concubinage décisionnel entre le pouvoir exécutif et législatif.

 

Mes chers compatriotes, je vous préviens quand même, le chemin vers ces objectifs ne sera pas facile pour tous ceux qui veulent se jeter à l'eau. Mais, à mon exemple, vous avez deux catégories de personnes qui joueront en votre faveur :

1. Les gens qui croiront en votre projet et qui vont vous accompagner jusqu'au bout ;

2. Vos détracteurs et ennemis spontanés ou de longue date. Ceux la seront vos plus précieux alliés, car leurs critiques permanentes vous galvaniseront, leurs remarques pernicieuses vous affineront et vous permettront de vous réajuster, alors qu'un ami hypocrite qui marche à vos côtés les dissimulera.

Mes chers compatriotes, vous n'avez plus d'excuses pour ne pas vous lancer en politique et changer le quotidien de vos concitoyens qui souffrent depuis des décennies. C'est le moment et ne ratez pas le train de l'engagement politique.

 

À ce sujet, je vous recommande de:

1. Commencer à élaborer des projets de société que vous proposerez à vos concitoyens très bientôt ;
2. Vous préparer à la constitution de vos listes et dossiers de candidature ;
3. Retirer vos cartes électorales pour ceux qui ne l'ont pas encore fait ou qui viennent de s'inscrire. 

 

Le PCRN communiquera une directive plus exhaustive sur les modalités organisationnelles de désignation de nos candidats aux prochaines élections très bientôt. Il est su de tous que ces choix s'opèreront par le consensus ou les primaires. C'est la base qui décidera.

En attendant, nous allons continuer le déploiement et le maillage territorial de notre parti. Participez-y activement. Faites vous connaître auprès des mandataires du parti formellement désignés ou contactez nous pour implanter le Parti aux environs de votre zone de résidence. 
Tout le pays a besoin de réconciliation. Le PCRN est avec vous et pour vous!

 

Que Dieu bénisse le Cameroun

 

Le Ministre de l’Administration territoriale indique que le Cameroun a suffisamment de ressources pour prendre en charge les déplacés des régions anglophones.

 

Près de 130 000 déplacés internes de la crise anglophone bénéficient de la prise en charge du gouvernement. C’est l’une des informations livrées à la presse par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) lors de son passage dans la région de l’Ouest, la semaine dernière. « Nous avons reçus les instructions fermes et en 24 heures, nous avons apporté de l'assistance à plus de 5000 personnes dans la région. Nous avions identifié environ 152 000 déplacés internes. À ce jour, près de 130 000 sont pris en charge », a-t-il déclaré.

Selon le patron de l’Administration territoriale, l’opinion nationale et internationale doit savoir que le gouvernement a la capacité de prendre en charge les déplacés internes. Et quel que soit leur nombre. Atanga Nji précise que même si le Cameroun bénéficie du soutien de ses partenaires étrangers, il est à même de s’occuper de ces personnes qui ont fui les régions anglophones à cause de la crise socio politique qui y sévit.

Il faut rappeler qu’Atanga Nji s’est rendu à l’Ouest, pour procéder à la distribution des produits alimentaires issus du Plan d’urgence humanitaire. Sur cette descente, le Minat a déclaré : « Le Chef de l'Etat m'a donné de très hautes instructions de venir à l'Ouest pour apporter l'assistance aux déplacés internes, suite à la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Un rapport a été fait par le gouverneur de la région sur la situation de ces compatriotes. Le Président de la République a jugé opportun de me dépêcher pour rencontrer ces déplacés internes, pour leur délivrer également un message d'encouragement et d'optimisme ».

Lors de cette descente, le Minat avait salué les autorités de la région de l’Ouest à savoir le gouverneur, les préfets pour l’accueil et l’encadrement des déplacés internes qui ont trouvé refuge dans cette partie du pays.

 

Liliane N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01