Dans un rapport émanant de l'ONU dont BBC en fait écho, précise qu'au moins 900 personnes ont été victimes de violences sexuelles en RDC. Des actes de violences qui sont liées au conflit dans ce pays pendant une année.
Le rapport dont il est question ici fait relever que, c'est la partie orientale du pays confrontée à d'énormes conflits, qui est la plus touchée par ces violences sexuelles. Pour le Haut commissaire adjoint aux Droits de l'Homme Kate Gilmore, une grande partie de la souffrance a été infligée aux personnes censées protéger les civils. BBC, précise dans ce sens qu'au cours des deux dernières décennies, de vastes régions de l’est de la RDC ont subi un conflit quasi continu.
Les actes de violences enregistrés
"900 actes de violence sexuelle ont été enregistrés au cours d'une année, elles avaient été commises par des milices de la police, de l'armée ou par procuration", a déclaré Mme Gilmore au Conseil des droits de l’Homme. Pour sa part, l’armée dément les accusations, affirmant qu’elle dispose de procédures pour enquêter sur les soldats soupçonnés d’avoir commis des violations des droits humains.
L'une des principales promesses de campagne du Président Félix Tshisekedi portait l'on se rappelle bien, sur la suppression de l’impunité pour les représentants de l’État. Toutefois, 10 mois après son élection, peu de mesures semblent avoir été prises pour autant pour l'atteinte de cet objectif.
Innocent D H
Les Handballeuses camerounaises qui doivent jouer leur premier match du tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020, ce jeudi 26 septembre 2019 à Dakar, ont sollicité un report pour vendredi.
Les Handballeuses Camerounaises, médaillées d’argent des derniers Jeux africains Maroc 2019, sont exposées à un forfait au tournoi qualificatif des Jeux Olympiques prévus au Japon en 2020. Cette compétition se déroulera au Sénégal à partir de ce Jeudi 26 septembre 2019. La sélection camerounaise senior de handball était jusqu’à ce mercredi 25 septembre 2019, coincée à Yaoundé, à moins de quelques heures du coup d’envoi de ce Tournoi qualificatif aux prochains Jeux Olympiques zone Afrique, et de leur premier match, pour des raisons financières. Leur départ était pourtant annoncé pour ce mercredi 25 septembre 2019.
A la demande de la partie camerounaise, la Confédération africaine de handball a reporté le premier match des Lionnes programmé pour jeudi à vendredi 27 septembre 2019, en espérant que la délégation camerounaise arrivera avant le jour du duel.
Prévu du 26 au 29 septembre 2019, le vainqueur de ce tournoi représentera l’Afrique au tournoi olympique de handball. La deuxième meilleure équipe sera repêchée, pour jouer un tournoi de qualification mondial, qui connaîtra la participation des représentants d’autres continents.
Si les Lionnes Indomptables du handball participent finalement au tournoi qualificatif, elles affronteront le pays hôte, le Sénégal, la République Démocratique du Congo et la championne d’Afrique en titre, l’Angola. Ces quatre nations, sont les meilleures sélections de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
La sélection nationale a effectué une semaine de stage à Yaoundé en prélude à cette compétition. Au cours de ce stage, les Lionnes ont joué plusieurs matchs amicaux.
Marie MGUE
La spécialité de ces réseaux d’arnaque des parents découverts était la rédaction de fausses lettres de recommandations.
Ils avaient pris gout à faire parvenir au Proviseur du Lycée bilingue de Bobongo-Petit Paris, de fausses lettres de recommandations pour le recrutement de leurs enfants. Cameroon tribune le quotidien gouvernemental qui relaie cette information, rapporte que les réseaux découverts ont été motivés par les problèmes de scolarisation rencontrés par les parents des régions anglophones. Ils ont cherché à profiter des instructions relatives au recrutement systématique des déplacés internes et orphelins des soldats tombés sur différents fronts. Ces « arnaqueurs ont conçu de fausses lettres de recommandation aux fins de faire recruter des enfants dits «vulnérables» dans les lycées», écrit le quotidien.
Le pot-aux-roses a été découvert grâce au flair d’André Marie Tchoumi Ndjafang le proviseur du lycée bilingue de Bobongo-Petit Paris. Il se trouve qu’en début de semaine dernière, un individu s'est présenté au lycée avec une lettre de recommandation. Cette lettre avait une signature attribuée au Directeur adjoint des ressources humaines de la Délégation générale à la Sûreté nationale.
« Nous vous prions de bien vouloir recruter les élèves dont les noms suivent de nos valeureux soldats tombés par les balles des sécessionnistes au Nord-Ouest et Sud-Ouest », peut-on lire sur la partie introductive de la lettre. Il y avait donc quatre noms d'enfants mentionnés. Jeudi dernier donc, André Marie Tchoumi Ndjafang le proviseur a fait venir l'enfant qu'il a admis pour vérification d'informations. « Questionné, au sujet de son père, l'élève a déclaré que ce dernier était allé au travail. Une affirmation contradictoire au contenu de la « lettre de recommandation ». L'absence du cachet officiel de la Dgsn, l'entête de la correspondance d'apparence douteuse en plus des propos de l'élève au sujet de son père sont des indices qui feront penser à une fausse correspondance », rapporte notre confrère.
En dépit de tout, le Proviseur a décidé de ne pas exclure l’élève sus mentionné.
Liliane N.
Les dons étaient composés d’appuis financiers et matériels.
Le vendredi 20 septembre 2019, vingt familles du village Kouhouat et toutes victimes des inondations survenues dans l'arrondissement de Bangourain, ont reçu des dons d’une dizaine de millions de FCFA. Ces dons du Chef de l’Etat les ont été transmis par Mariatou Yap, le Directeur de la Protection civile au Ministère de l’Administration territoriale. De façon précise les victimes ont reçu du matériel de couchage composé de matelas et couvertures, des produits de première nécessité constitués de riz, de sardine, d’huile raffinée, de savon, de sucre, de seau, de gobelet. Ils ont également perçu un soutien financier pour la reconstruction. Car faut-il le préciser les inondations ont laissé les victimes sans domicile. Les enveloppes données variaient entre 200 000 et 600 000 FCFA. Elles ont été données sur la base des pertes subies et de façon proportionnelle.
La cérémonie a été l’occasion idoine pour donner des conseils aux populations afin d’éviter la survenue de pareils sinistres. Il a été demandé déjà aux habitants de quitter le quartier Njig-banké. Ledit quartier est longé par un cours d'eau qui a traversé son lit et occasionné les dégâts. Comme mesures prises par les autorités, ils vont être recasés au quartier Njimbouot, dans une zone jugée plus sécurisée. « Dans ce nouveau quartier, chaque habitant aura le double de son ancien terrain, et pourra se construire à sa guise. Les sinistrés ont déjà reçu du Chef de l'Etat des moyens pour cela », indique Nji Fifen Njouendou Ibrahim, le chef de ce village. Ce dernier rappelle que c'est à la suite des fortes pluies diluviennes que le cours d'eau Mawet est sorti de son lit pour causer tout ce désastre. Il est aussi prévu la réalisation des digues pour contrôler cette rivière.
Après les dons présidentiels, les victimes ont reçu d’autres appuis le samedi 21 septembre 2019. Njoya Zachariaou le Ministre délégué auprès du Ministre des Transports, a lui aussi effectué une descente dans la localité. Il a apporté 50 sacs de riz de 25 kg, 20 cartons de savons, 10 cartons d'huile végétale, 30 seaux de 10 litres, 15 marmites, des fournitures scolaires (300 cahiers, des paquets de stylos, 15 paquets de craies 10 paquets de crayon, 50 ardoises)...
Liliane N.
Le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones pense que le temps accordé au dialogue national, ne saurait suffire pour mettre fin au problème.
Selon Elie Smith, le temps requis au grand dialogue national Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones n’est pas suffisant pour penser qu’il mettra fin à la crise que les autorités tentent de résoudre. Pour le Coordonnateur de la Conférence générale anglophone (Cga), le problème à résoudre date d’une cinquantaine d’années. Il faut souligner que le grand dialogue national convoqué par Paul Biya le Président de la République va se tenir du 30 septembre au 04 octobre 2019.
Pour Elie Smith, il faut donc être réaliste. « C’est un processus. Il ne faut pas croire qu’on peut résoudre en quelques semaines, un problème qui date de 58 ans. C’est un processus qui va aboutir à la résolution de ce problème. C’est déjà un début. Le Chef de l’Etat a désavoué ses propres Ministres et militants du Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais Ndlr) qui écumaient les plateaux de télévisions et de radio pour dire qu’il n’y aura pas de dialogue avec les terroristes. Ce problème ne sera pas résolu pendant la durée du dialogue. C’est un processus », déclare-t-il dans une interview accordée au quotidien Mutations parue en kiosque le 25 septembre 2019.
A titre de rappel, le Coordonnateur de la Cga fait partie des personnes ayant fait des propositions pour la résolution de la crise anglophone, présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, depuis déjà trois années. Il avait alors indiqué qu’il faudrait convier à la table des discussions, les indépendantistes de la diaspora. Il avait formulé trois conditions.
« La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise.
Beaucoup d’entre eux sont en prison parce qu’ils sont en désaccord avec quelques élites pour avoir évoqué l’idée du fédéralisme comme solution de sortie de crise. On doit également prendre langue avec toutes les composantes nationalistes indépendantistes anglophones à travers le monde. Si on ne peut pas le faire, ce dialogue ne peut pas résoudre le problème. C’est que nous pensons, ce qui n’est pas forcément le cas pour le gouvernement.
Troisièmement, depuis le début de cette crise, toutes les organisations internationales se proposent comme les médiateurs de sortie de crise. C’est pourquoi je précise que ce dialogue doit se tenir entre nous les camerounais uniquement parce que le linge sale se lave en famille », déclarait-il.
S’exprimant sur la Cga qui n’a jusqu’ici eu lieu, Elie Smith pense que sa tenue aurait été bien pour le grand dialogue national convoqué par le Chef de l’Etat. « Nous avons voulu que la conférence générale anglophone se tienne avant le Dialogue national, parce que notre but était de réunir les anglophones et réfléchir sur les causes de ce conflit et sur les solutions. Les résultats de cette conférence devaient être proposés au Chef de l’Etat pour la résolution du problème anglophone. Maintenant, l’Etat n’a jamais donné officiellement son accord. Ce que nous voulions c’était une conférence pour résoudre le problème anglophone. Donc, si on refuse qu’on organise la Conférence générale anglophone et qu’on organise le dialogue national pour résoudre le problème anglophone, nous soutenons l’initiative », souligne-t-il.
Liliane N.
Le journaliste David Eboutou s’interroge quant à la manière dont est organisé jusqu’ici le Grand Dialogue National. Il se pose des questions dont celle de savoir si les groupes sécessionnistes prendront effectivement part au dialogue convoqué.
Parmi les chantiers à inscrire à l’ordre du jour, David Eboutou citant un extrait du dernier livre de l’ancien ministre de la santé publique Urbain Olanguenana Awono, il reconnait qu’il faut débuter par « l'urgence des transformations politiques et institutionnelles dont le pays a tant besoin. Ainsi en est-il de la grande réforme indispensable de la justice, l'impératif de l'État de droit, la réforme de l'État, l'inclusion de la diaspora, la gouvernance, la restauration des valeurs de la République et des liens de la citoyenneté (…) la réforme indispensable du Feicom, la nécessité d'un arbitrage clair en faveur d'une fiscalité locale productive etc. Pourquoi ne pas exploiter une telle vision pour la modernisation et le progrès de notre pays ? Les éditions du Schabel seraient bien avisées de diffuser davantage ce livre lors des grands débats qui débuteront dès le début de la semaine prochaine. »
Seulement, à l’observation de l’accaparement par les pontes du régime RDPC des listes régionales pour la concertation devant le Premier Ministre, il y a des craintes quant au succès de ce dialogue. « Cette flopée de listes incongrues signées des gouverneurs des régions comportant des noms de personnalités pour la plupart proches du parti au pouvoir interroge. Quelle est leur représentativité ? Qui leur a conféré cette légitimité pour parler au nom de toutes les couches sociales des régions dont ils disent représenter ? À la réflexion, il est évident que cette imposture masque d'autres ambitions. Ces noms pour la plupart connus de tous, occupant pour la plupart d'importantes fonctions dans la République sont ceux qui nous auront conduit dans le chaos actuel. Par leur incompétence et leur boulimie, ils n'y voient que leurs avenirs ventriloques même là où il est question de parler d'enjeu d'avenir de notre pays. Dans ces mêmes listes, on y trouve également quelques spécimens s'étant ouvertement opposés au dialogue. Dans ces listes controversées, les régions du Centre et du Sud battent tous les records du ridicule. On aura retrouvé de personnages aussi fanfaronés que détestables se présenter comme étant les portes paroles de ces régions qui comportent pourtant de brillants esprits dans divers domaines et qui sont de loin plus représentatifs qu'eux. Mais bon...! »
« Toujours dans le sillage des préalables qui suscitent nos craintes, l'on aura encore vu aucune délégation de sécessionnistes ou d'Ambazoniens être reçu par le Premier Ministre en consultation. Pire, leurs avis n'y sont relayés nulle part. Est ce à dire que l'on fera un dialogue sans ceux qui nous y ont contraint à cette initiative? La rencontre des différents groupes Sécessionnistes à Montreux du 20 au 22 septembre dernier et dont le communiqué final signé de toutes leurs factions radicalistes indiquait qu'ils exigent comme préalables la médiation d'une ONG SUISSE avec laquelle ils travailleraient désormais de concert, la négociation directe avec l'État du Cameroun et surtout l'invite à leurs combattants sur le terrain de continuer le combat n'est pas de bon augure. »
Stéphane NZESSEU
Ils sont réunis dans le secret depuis samedi dernier à Yaoundé. Des délégations de pasteurs et leaders de grandes communautés sont arrivés à Yaoundé lundi matin pour prendre part aux travaux de concertations des églises évangéliques exerçant au Cameroun. Les résolutions issues de ces discussions seront formulées en propositions pour le Premier Ministre.
Cela s’est rarement vu dans la communauté des églises pentecôtiste au Cameroun. Depuis les années 2000, on n’a plus vu autant de tête de proue des églises de réveil se mettre ensemble pour mener une lutte commune. La Mission du Plein Evangile, la CMCI, l’église Apostolique, l’Eglise Pentecôtiste Chrétienne, la MEVIPAC et bien d’autres grandes figures de l’environnement de réveil au Cameroun parlent d’un même cœur pour aller à la rencontre de l’Etat pour faire entendre la voix de l’Eglise dans le cadre du grand dialogue national.
Les réunions se sont déroulées à l’abri des regards du plus grand nombre. Pendant ces nombreux jours, des discussions, des désaccords et des convergences exprimées pour enfin donner une chance à l’église de réveil de faire bloc pour la bonne marche de la nation.
Et si c’est le point de départ de l’union tant attendue ?
Il faut reconnaître que l’église de réveil est victime de son fonctionnement disparate, conséquence du type de doctrine libertaire qu’on y développe. Chacun se dit être appelé de Dieu et se défend d’être détenteur de « l’Esprit Saint ». Des arguments et bien d’autres qui donnent du crédit aux charlatans qui s’élèvent chaque jour pour se réclamer Pasteur ou visionnaire d’une église de réveil. Ces différences doctrinales et fonctionnelles ont créé des distances entre différentes communautés de réveil, occasionnant ainsi un champ complexe d’églises se réclamant du réveil.
Lire aussi : Grand dialogue national : "L’exclusion des églises pentecôtistes est un mauvais choix stratégique"
Or, il y a une urgence à la réconciliation et à l’unité. Un préalable pour l’expansion de la foi sincère dans la nation camerounaise. Il y en a qui affirment que le Cameroun d’aujourd’hui est simplement à l’image de l’église de réveil au Cameroun à plus d’un titre. Et le mouvement de mise en commun des principaux acteurs de l’église tel que cela se déroule depuis quelques jours à Yaoundé, à la faveur du dialogue national, on peut espérer des lendemains meilleurs pour l’église de réveil dans notre pays. Il faudra juste que ce cadre de partage et d’échange aille au-delà de la simple concertation pour aller rencontrer le premier ministre.
Stéphane NZESSEU
Devant les dirigeants du monde réunis à New York aux Etats Unis dans le cadre de la 74ème Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Rwandais qui s’exprimait devant ses pairs et autres personnalités, a ajouté qu’il s’ « Agit de notre Responsabilité ».
Parlant de l’Assurance Maladie, selon les informations rapportées par The New Times, Paul Kagamé a affirmé que dans son pays, plus de 90% de la population est couverte par une assurance ; « Cela a contribué à une amélioration significative des résultats pour la santé. Cela montre qu’il est possible pour les pays de tous les niveaux de revenus de rendre les soins de santé abordables et accessibles à tous. Nous devons également nous engager à reconstituer le Fonds mondial et Gavi, l’Alliance du vaccin », a-t-il déclaré.
Cependant, le président rwandais n’a pas manqué d’exposer quelques inquiétudes en incitant les responsables à prendre leurs responsabilités : « Les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, sont également les objectifs de l’Afrique. Notre Continent a les moyens et c’est notre responsabilité », a-t-il noté.
Cette responsabilité africaine est la raison même, indique Paul Kagamé, pour laquelle l’Union africaine continue de renforcer ses capacités et son efficacité : « En juillet prochain, par exemple, les échanges commenceront dans la zone de libre-échange continentale africaine, la plus vaste du monde », a-t-il déclaré.
Objectifs de Développement Durable
Bien que le président Kagamé ait reconnu que le continent est très en retard par rapport aux autres parties du monde en matière de développement, il met toutefois en évidence le fait que le continent abrite plusieurs des économies les plus dynamiques du monde et donc, que le retard peut être rattrapé : «Grâce à une action concertée impliquant tous les partenaires, y compris le secteur privé, il est en effet possible de rattraper le temps perdu avec les objectifs de développement durable…».
Il a en outre insisté sur l’importance d’un partenariat et d’une coopération plus étroite entre l’Union africaine et les Nations Unies, une coopération qui, selon lui, est essentiel pour continuer à rationaliser le processus de mise en œuvre et d’évaluation de ces objectifs.
Autre point souligné lors de son passage sur la tribune des Nations Unies, c’est la problématique du Climat, l’essor de l’économie africaine, la sécurité et la stabilité. Concernant les deux derniers points, le Président Rwandais a relevé qu’ « Il est essentiel que l’Afrique et le reste de la communauté internationale collaborent étroitement aux efforts de maintien et de consolidation de la paix, dans le respect mutuel… ».
Les Migrants Réfugiés
Une autre problématique sur laquelle a tenu à s’appesantir le dirigeant Rwandais, en affirmant au passage que son pays jour sa partition. Il a en outre appelé les membres des Nations Unies à « respecter leurs obligations légales dans un esprit de solidarité, soulignant que le partenariat entre le Rwanda, le HCR et l’UA montrait clairement que « nous pouvons coopérer pour résoudre des problèmes complexes ». « L’Afrique elle-même est aussi une source de solutions…».
N.R.M
Les tensions sont vives entre les prisonniers anglophones et le nommé Zanga Pierre qui leur mène la vie dure au sein de la prison centrale de Kondengui. Le conflit a dégénéré en affront hier au sein de la prison centrale.
D’après des informations de la page TGV de l’info, le nommé Zanga Pierre serait au centre de cette bagarre qui a failli replonger la prison centrale de Kondengui dans la journée noire du 22 juillet dernier. En effet, Zanga Pierre est un prisonnier qui a été responsabilisé par l’administration du pénitencier comme coordinateur d’un des quartiers de la prison, le quartier 3 en occurrence. Sa gestion du quartier est remise en cause par les occupants de ce quartier qui sont essentiellement les camerounais arrêtés dans le cadre de la crise anglophone.
Les prisonniers anglophones estiment que Zanga Pierre, un prisonnier comme eux est complice de l’administration de la prison pour les maltraiter et leur rendre la vie dure. De multiples accrochages ont souvent eu lieu entre certains prisonniers et Mr Zanga.
La rixe d’hier serait partie de l’une de ces multiples disputes entre Zanga et un prisonnier anglophone. Le coordonnateur du quartier 3 dans un excès de zèle a tenté d’outrepasser ses droits pour essayer de porter main sur le prisonnier en question. Des témoignages font état de ce qu’il aurait essayé à plusieurs reprises de poignardé le prisonnier anglophone concerné sans succès. Et hier, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce qui a occasionné une première bagarre. C’est alors que es autres anglophones se sont mêlés à la bagarre dans l’intention de voler au secours de leur frère. Mr Zanga ayant s’échapper est allé chercher du renfort dans les quartiers des « bandits de grand chemin ». Il les a conduits vers le quartier 3 et s’en est suivie une autre bagarre. Nul été l’intervention, bien que tardive des geôliers, on aurait touché le pire.
Désormais, les prisonniers anglophones exigent la destitution de Zanga Pierre comme coordonnateur du quartier 3, ou son affectation pour un autre quartier. Selon certaines informations c’est ce même Zanga qui était chargé par l’administration du pénitencier de donner les noms des anglophones après la mutinerie de juillet dernier. A l’issu du procès qui avait suivi presque tous les prévenus anglophones ont reçu un an de condamnation à la prison ferme.
Quelques heures plus tard, le calme va revenir au sein de la prison centrale de Kondengui. Des mesures conservatoires ont été prises par les responsables du pénitencier. Mr Zanga n’est plus au quartier 3 pour le moment.
Stéphane NZESSEU
L’ex Premier ministre Philemon Yang aurait préalablement eu à recevoir un avertissement de deux mois, le temps de libérer sa résidence. Des sources bien informées, il s'agit d'une des bâtisses située au bord du Lac municipal à Yaoundé qui serait construite sur un terrain destiné à accueillir un « projet géant » dans la ville aux sept collines.
Le journal The Guardian Post fait savoir que l’ultimatum porte la signature du Ministre des Domaines et des Affaires Foncières, Henri Eyebe Ayissi. Selon la teneur du document transmettant cet avertissement, il est demandé à l’ancien Premier ministre Philemon Yang de quitter la maison qu’il a construite, il y a des années.
Est-ce que Paul Biya a donné l'ordre?
L'on observe que Le journal The Guadian Post cite des passages de l’avis dont la lecture se décline comme suit : « …vous avez reçu l’ordre, sur ordre ferme du chef de l’Etat, de quitter votre résidence privée actuelle, située aux abords du lac municipal de Yaoundé. Dans un délai maximum de deux mois… ».
L'on apprend que la zone concernée qui accueille la résidence privée de l’ancien Premier Ministre est retenue pour abriter un projet d’envergure. Les lieux vont accueillir l’un des sites d'un projet de construction d’un hôtel cinq étoiles. Il pourrait ainsi transformer le Lac municipal en site touristique dans la ville aux sept collines, capitale du Cameroun.
Pour l'instant aucune autre information ne fait savoir si dans le même temps d’autres bâtiments autour dudit Lac municipal seront également touchés. Dans la note du Ministre des Domaines et des Affaires Foncières, il n'est cependant non plus indiqué si l’ancien Premier Ministre Philemon Yang bénéficiera ou pas d'une indemnisation dans le cadre d'une expropriation pour cause d'utilité publique.
Innocent D H
C’est la quintessence des travaux qui se sont tenus mardi, au Centre Multifonctionnel de Bepanda, dans le cadre d’une conférence présidée par le ministre des Affaires Sociales.
Ces derniers vont concourir à la nécessité de la formation des éducateurs spécialisés pour la prise en charge des personnes en difficulté et vulnérables. D’où le thème : "La formation des éducateurs spécialisés : une opportunité pour l'enrichissement de l'offre de formation des professionnels pour la prise en charge des personnes en difficulté et vulnérables."
Contexte
Le Cameroun s’est depuis longtemps, doté d’instruments juridiques se rapportant à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, afin de permettre à cette catégorie de populations de jouir pleinement de leurs droits, et d’acquérir une autonomie fonctionnelle, sociale et économique.
Les assises de ce jour, se tiennent dès lors dans le cadre des Journées Portes Ouvertes des instituts de formation du COH et elles interviennent à la suite de la tenue de la dernière session du Comité National pour la Réadaptation et la Réinsertion socio-économique (Conrha).
Il est question, de sensibiliser et de faire un plaidoyer, auprès des administrations, des collectivités locales décentralisées, des familles, des associations caritatives, des fondations d’entreprises, des ONG, afin de leur faire comprendre qu’il existe des offres de bourses pour les jeunes et autres praticiens, pour leur formation au métier d’Educateur Spécialisé, travailleur social de premier ordre, dont la finalité de sa mission est l’insertion socioprofessionnelle et l’inclusion sociale des personnes vulnérables.
Objectif Principal
La conférence de ce jour, vise de manière spécifique à amener les participants sus cités à saisir les enjeux de la formation des professionnels de l’Education spécialisée.
Mais plus encore, « d’Améliorer les connaissances des différents acteurs sur le rôle de l’éducateur spécialisé – de Renforcer la sensibilisation des pouvoirs publics et partenaires au développement sur la nécessité de former les éducateurs spécialisés aux instituts de formation du COH que sont l’Isppa et le Ml Coh Formation ».
Les thématiques abordées
I- La problématique des personnes handicapées et vulnérables dans notre société: cas pratiques et impacts négatifs dans leur insertion socioéconomique.
Axes du débat
- Témoignages divers des cas sociaux - Evocation des freins à l’encadrement et la prise en charge - Difficultés rencontrées dans le processus d’insertion socioprofessionnelle des handicapés et personnes vulnérables
II- La formation des éducateurs spécialisés comme début de solution dans le processus d’insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées et vulnérables.
Axes du débat
- Raison d’être des professionnels bien formés - Présentation du Cursus de la formation - Conditions d’accès, offre de formation de l’ISPPA…
Les dispositions de la Loi et autres Textes mis en place pour promouvoir le bien être social des personnes vivant avec un handicap.
La constitution affirme dans son Préambule que : « l’Etat assure à l’enfant le droit à l’instruction. L’enseignement primaire est obligatoire. L’organisation et le contrôle de l’enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l’Etat ».
La Loi N° 2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées affirme en son Article 28 que : « l’Etat prend les mesures particulières pour garantir l’accès des personnes handicapées à l’éducation et à la formation professionnelle. Ces mesures comprennent la prise en charge matérielle, financière et l’appui pédagogique ».
Le décret N° 2018/6233/PM du 26/07/2018, portant application de la loi N°2010/002 du 13/04/2010, portante protection et promotion des personnes handicapées. En son article 4, ledit décret stipule, entre autres, que : « L’Etat promeut l’éducation et la formation professionnelle inclusives des personnes handicapées à travers notamment : l’affectation de personnels qualifiés dans les institutions privées d’éducation spéciale ; la formation initiale et continue du personnel spécialisé dans l’encadrement des personnes handicapées».
Nicole Ricci Minyem
Cyrus Ngo’o, directeur général du Port de Douala-Bonabéri, s’appuyant sur une résolution du conseil d’administration tenu le 07 décembre 2018, a lancé un appel international à candidature pour le recrutement d’un directeur et de son adjoint à la tête de la Régie déléguée de dragage du Port autonome de Douala-Bonabéri, a-t-on appris.
Selon certaines sources, l’appel lancé rentre dans le cadre du processus d’autonomisation du dragage du chenal d’accès au port, des plans d’eau, des darses et des pieds de quais. C’est ce processus qui a vu naître la Régie déléguée du dragage, dont la mission est non seulement de réduire les coûts d’exploitation de l’infrastructure, mais aussi de rétablir le plein contrôle du Port autonome de Douala (PAD) sur l’entretien du chenal, principale voie d’accès des biens de consommation et d’évacuation de la production nationale.
Le directeur retenu aura pour charges, pendant la durée de son contrat (2 ans) entre autres, l’ingénierie relative aux travaux du dragage du port, l’exécution des travaux des dragages d’entretien et d’approfondissement des chenaux d’accès, des plans d’eau, des darses et des pieds de quais. Il se chargera de suivre l’évolution des fonds marins et la production des plans de relevés de fonds, et aussi de piloter les projets de dragage attribués à la structure.
Le directeur de la Régie déléguée de dragage devra en outre assurer la coordination et la supervision de la gestion administrative et financière des travaux de dragage, le marketing des capacités de l’infrastructure portuaire, et l’exécution des prestations de dragage en dehors du Port de Douala-Bonabéri. Il sera secondé dans ces missions par le directeur adjoint.
Ledit communiqué précise que les candidats aux deux postes doivent être âgés de 60 ans au plus. A noter que, le poste de directeur est ouvert à toutes les nationalités. Mais celui de son adjoint est réservé uniquement aux Camerounais. Les candidatures sont attendues au plus tard le 15 octobre prochain.
Danielle Ngono Efondo
L’explosion accidentelle d’un camion-citerne a semé la désolation mardi 24 septembre en plein cœur de Bamako, au Mali, faisant au moins sept morts et une cinquantaine de blessés. A-t-on appris des médias locaux.
Selon les faits rapportés par les autorités et les témoins du drame, un camion-citerne transportant 14.000 litres de carburant s'est couché sur le flanc pour une raison inconnue en milieu d'après-midi à proximité d'une station-service et d'un hôtel, sur une grande artère de la commune de Badalabougou, dans le centre de Bamako.
Ensuite, « les personnes présentes, dont les passagers d’un bus, sont venues aider à redresser le camion-citerne, puisqu’il y avait des gens (coincés) à l’intérieur », a raconté a raconté à l'AFP un témoin, qui passait par là. « C'est en le soulevant que l'explosion a eu lieu. La flamme est sortie sur tous les gens qui étaient là », a-t-il ajouté.
Selon plusieurs correspondants de l’AFP arrivés sur place, une épaisse fumée noire s’élevait du camion incendié, que les pompiers aspergeaient d’eau, tandis que des corps calcinés étaient évacués dans des bâches. L’AFP a constaté la présence de cinq corps carbonisés. Des motos, voitures et minicars étaient ravagés par les flammes, et les toits de tôle soufflés et tordus par la chaleur.
« Le bilan provisoire fait état de sept morts et 46 blessés par suite de brûlures », a indiqué dans un communiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré. « Quarante-deux blessés ont été évacués à l’hôpital universitaire Gabriel Touré et quatre à l’Hôpital du Mali à Bamako. Les personnes décédées ont été transportées au « Centre de Santé de Référence du Quartier-Mali », a précisé le ministre.
Selon le ministère de la Sécurité, les opérations de secours se sont poursuivies pendant plusieurs heures et le secteur du sinistre a été sécurisé.
Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’une enquête pour comprendre les circonstances exactes de l’accident et situer les responsabilités.
Nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées !
Danielle Ngono Efondo
Depuis le lancement officiel de la campagne cacaoyère 2019-2020 au Cameroun, le 13 août 2019 dans la localité de Sangmélima (région du Sud), les prix aux producteurs sont stabilisés. En effet, depuis le 20 septembre, le prix du kilogramme a atteint le maximum de 1080 FCFA, contre 1060 Fcfa depuis environ deux semaines, révèlent les statistiques du Système d’information des filières (SIF).
Le 10 septembre 2019, le kilogramme des fèves de cacao dans les bassins de production du Cameroun s’achetait à un prix maximum de 1060 FCFA, contre 1040 FCFA depuis le début du mois. Cette légère embellie révélée par les statistiques du Système d’information des filières (SIF), dispositif qui permet d’informer en temps réel sur l’évolution quotidienne des prix, survenait pourtant en pleine saison des pluies.
Depuis le 20 septembre 2019, le prix du kilogramme de fèves de cacao dans les bassins de production du Cameroun est de nouveau passé de 1080 FCFA, contre 1060 Fcfa. Cette nouvelle augmentation survient alors que la saison des pluies, période généralement marquée par la baisse des prix des fèves, a encore cours dans le pays. La saison de pluie, est généralement caractérisée par la baisse des prix des fèves, en raison des difficultés d’accès aux bassins de production du fait de la dégradation de l’état des routes.
Cette réalité ne semble donc pas décourager les acheteurs qui cassent leur cagnotte, en raison certainement de l’arrivée de nouveaux transformateurs locaux, qui demandent de plus en plus les fèves.
Pour rappel, en dépit de l’insécurité qui sévit depuis 02 ans dans la région du Sud-Ouest (important bassin de production de fèves), à cause des revendications séparatistes, le Cameroun a achevé la campagne cacaoyère 2018-2019 avec une hausse de sa production commercialisée de 4,2 %, à plus de 264 000 tonnes de fèves.
Selon le Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC), les filières cacao et café au Cameroun représentent 3% du produit intérieur brut (PIB) national et 15% du PIB du secteur primaire. A l'horizon 2020, le gouvernement veut parvenir à une production de 600 000 tonnes de cacao, 125 000 tonnes de café Robusta et 35 000 tonnes de café Arabica.
Danielle Ngono Efondo