La journée mondiale des enseignants se célébrera le samedi 05 octobre 2019 au Cameroun et dans le monde. À l'ouest du pays, plusieurs activités sont en cours pour le succès éclatant de l'événement.
C'est dans le but de faire de cette édition un succès sans pareil, qu'une réunion préparatoire a l'intention des enseignants s'est déroulé mercredi 02 octobre 2019 dans la salle de réunion de la délégation régionale des enseignements secondaires pour l'Ouest, avec un seul sujet au menu des échanges, corriger les erreurs du passer afin de faire rayonner la 26e édition placée sous le thème : "Les jeunes enseignants, l'avenir de la profession".
<<Je vais d'abord commencer par le profil de carrière, les jeunes ne doivent pas verser dans le découragement pour des problèmes de postes parce que sa pose un problème de l'avoir et de l'être. Donc l'avoir doit être au service de l'être et non le contraire. les jeunes doivent comprendre que c'est un métier délicat et l'école c'est la seule institution qui est beaucoup plus représenté sur le territoire national.Alors ils doivent s'adapter et je suis d'accord avec les jeunes car l'image sociale qui est très mal soigner par beaucoup parmi nous,pousse les jeunes à ne pas aimer le métier >>, a déclaré François Ngapgna délégué régional MINESEC Ouest.
En prélude à cette célébration, le chronogramme prévoit plusieurs séries d'activités dans la région du Soleil couchant, notamment,une table ronde, une marche sportive,le défilé,un contrôle de la tension artérielle et le dépistage du VIH/SIDA.
Bon à savoir, l'enseignement joue un rôle central dans la réalisation du quatrième Objectif de développement durable des Nations Unies, à savoir assurer une éducation de qualité pour tous d'ici 2030, but qui, de toute évidence, ne peut être atteint sans les instituteurs et professeurs. La profession doit en effet recruter 69 millions de nouveaux enseignants pour respecter l'échéance de 2030. En Afrique subsaharienne, le manque d'enseignants affecte sept pays sur dix et jusqu’à neuf sur dix en ce qui concerne le secondaire.
Dans un message commun, l'UNESCO, l'Organisation internationale du travail (OIT), le Fonds international des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'Internationale de l'éducation lancent une mise en garde : "Sans une nouvelle génération d'enseignants motivés, des millions d'apprenants seront privés, ou continueront de l'être, de leur droit à une éducation de qualité. Il n'est pas facile d'attirer et de retenir les talents dans une profession sous-payée et sous-estimée, rappellent-ils. Partout, dans le monde, les taux de désaffection augmentent rapidement, en partie à cause de la précarité de l'emploi et des faibles possibilités de perfectionnement professionnel continu. En outre, les ressources manquent pour les enfants aux besoins éducatifs spéciaux, les enfants handicapés, les réfugiés et les élèves multilingues ", notent encore les responsables de ces organisations.
Marcel Ndi
La nouvelle est rendue publique depuis quelques heures et a fait le tour des réseaux sociaux : « Le père Jean Baptiste Noah Bella, un prêtre catholique lazariste de la mission Saint Vincent de Paul suit actuellement des soins dans un centre hospitalier à Yaoundé, après un passage à tabac ».
Que s’est –il passé ?
Il aurait été molesté par des policiers mandatés auprès de lui, afin de l’obliger à répondre à une convocation qui lui avait été servie quelques semaines auparavant. Interpellé dans une banlieue de la ville aux sept collines ce mardi, il aurait opposé une forte résistance aux éléments des Forces de maintien de l’ordre (deux), qui lui demandaient de les suivre.
D’après les témoignages d’un proche du prélat relayés par des confrères, « Deux policiers lui ont barré le passage, lui présentant au même moment l’avis de recherche émis contre lui et sur lequel figurait sa photo. Les deux hommes, habillés en civil lui ont instamment demandé de les suivre. Une requête à laquelle le père Jean Baptiste Noah Bella refuse d’accéder…Les renforts sont requis, mais cela ne change pas la position de l’homme de Dieu qui brandit une carte qui lui confère l’immunité… ».
Il aura fallu l’intervention du GMI, selon le même témoin pour que le prêtre soit amené de force à la DGSN, avant d’être conduit à l’hôpital par des parents.
Que lui reproche t –on ?
Malgré l’état dans lequel il se trouve, il se serait confié aux journalistes : «En juillet dernier, je suis allé dire une messe au domicile d’un membre du gouvernement, à la demande de son épouse. Apres la célébration, son beau-fils, ma photographié discrètement, j’ai vu l’acte qui m’a semblé bizarre. Je suis allé dire à la dame qui m’a invité, que votre beau-fils m’a filmé discrètement et je n’ai pas aimé ce geste. Elle m’a répondu, laisses, c’est rien du tout »! « Et Sur l’avis de recherche qui m’a été présenté par les policiers, j’ai reconnu cette photo, du moins, je me suis reconnu, tel que j’étais habillé ce jour là. Et c’est de là que j’ai essayé de comprendre qui est peut être caché dernière mon rapt ».
D’autres sources indiquent qu’au cours de cet office religieux, les enfants de l’autorité « sont entrés en transe et des esprits parlant en eux, ont accusé leur papa d’être la cause de ce qui leur arrive… ».
Ces hommes de Dieu briseurs de foyers
Simples supputations ou faits avérés, seul la version donnée par le prêtre et ses proches fait le tour des réseaux sociaux. Membre du gouvernement ou non, haut commis de l’Etat ou non, est –il normal qu’un « homme de Dieu » aille dans la maison d’un responsable, pour lire des « messes » et s’entendre dire que ce dernier est la cause des déboires qui arrivent dans la vie de ses enfants ?
Des exemples sont nombreux, qui démontrent que des « hommes de Dieu », sous de fallacieux prétextes, démontrent qu’un conjoint est le démon et, des couples se sont disloqués alors que les instigateurs s’en mettaient pleins les poches au passage.
Il n’est certes pas indiqué de battre aussi copieusement un homme qui se présente comme un envoyé de Dieu mais, est –il normal de rentrer dans un foyer et détruire toute une famille ? Est-ce cela que demande les Saintes Ecritures ?
Prompt rétablissement au père Jean Baptiste Noah Bella.
Nicole Ricci Minyem
Quelques heures après la démission de ce dernier des assises qui se tiennent depuis le début de cette semaine au palais des Congrès à Yaoundé
Très cher Maître, c'est avec une profonde tristesse teintée de désolation que nous avons appris non sans la moindre surprise, votre retrait du Dialogue National.
Permettez-nous de vous préciser que nous nous-y attendions tout de même dans la mesure où, un dicton de la commune Bafut dans le département du Mezam, région du Nord-ouest précise : « to give life is a life expérience » qui signifie "Donner la vie est une expérience de vie."
De ce proverbe ancien, il en ressort qu'on ne saurait demander à quelqu'un qui est incapable de s'asseoir avec sa propre famille pour négocier, de dialoguer avec le reste de la nation. Ce serait tout simplement aberration. Depuis plusieurs années, votre sœur vous traîne au tribunal pour faux et usage de faux après que vous ayez falsifié en connaissance de cause et dans un souci égoïste de jouissance personnel de l'héritage familiale, le testament de votre cher paternel.
Aujourd'hui, vous osez vouloir nous assujettir à vos idéaux ; Le Dialogue ne saurait être imposition de ses idées, un dialogue se veut propositions d'idées pour la bonne cohésion sociale. Vous ne pouvez venir à un dialogue et faire des injonctions alors que les débats ont encore cours, cela est tout simplement du populisme. Les résolutions du Dialogue doivent être consignées dans un document qui devra très certainement être appliqué par le chef de l'état son excellence PAUL BIYA.
Pourquoi minimiser autant la vie des nombreux camerounais? Que voulez-vous? La satisfaction de vos intérêts propres ou ceux du peuple dans son entièreté.
Serait-ce possible de vous rappeler que, votre brillant cursus universitaire dans une des plus prestigieuses écoles occidentales a bien évidemment été financé par l'argent du contribuable camerounais?!
Doit-on vous dire ce que vous savez depuis bien longtemps? Vous avez été façonné par ce pays malgré la traîtrise paraissante de votre paternel qui, en acceptant le poste de premier ministre de 1960 à 1972 aurait pu négocier un meilleur avenir pour nos frères et sœurs du Nord-ouest et du Sud-ouest hélas, il a festoyé avec ceux-là qui ont choisi le bien-être des leurs à contrario du bien-être de tous les camerounais.
Que reprochez-vous aujourd'hui à ce pays qui vous a tout donné au détriment de nous autres qui constituons le peuple oublié?!
Très cher Maître, croyez-vous vraiment que nous ne savons pas, que vous avez approché le premier ministre afin de négocier le poste de VICE-PRÉSIDENT? Non très cher, nous savons que votre désir d'ouvrir les débats sur la constitution est tout simplement dans l'objectif de vous voir imposer comme leader anglophones* et bénéficier dudit privilège, vos affinités avec les terroristes qui décapitent nos compatriotes ne sont plus à démontrer.
Très cher Maître, vous ratez encore là, une ultime occasion de vous voir pardonner les erreurs et manquements de votre personne qui, tout récemment, s'est dévoilé aux yeux du monde comme financier par excellence des terroristes ambazoniens. Le SDF ne dira pas le contraire après s'être étonné de votre promptitude à connaître et divulguer la libération du Chairman John Fru Ndi alors qu'il était encore captif.
Votre émerveillement à relayer avec joie les décapitations de nos compatriotes ne nous aurait pas autorisé à vous accepter comme partie prenante de ce dialogue mais bon, le pardon étant en nous comme les plaies meurtries et éprouvantes causées par la vue de ces citoyens qui se font mutilés par ces terroristes, nous avons décidé de vous pardonner en ne nous offusquant pas de l'invitation à vous adressée par le Premier ministre.
Très cher Maître, vous avez crû bon de penser faire de votre retrait un événement majeur qui fera parler nombreux? Lol vous comprenez par le silence et le désintérêt porté à votre dégoulinade que vous êtes désormais dans l'oubli comme tout bon vendeur d'illusion.
Par ailleurs, pouvez-vous dans le respect strict de votre retrait, nous restituer dans nos caisses, les 03 millions perçus récemment chez le premier ministre? Vous vous êtes empressé d'y aller car, vous avez dans le sang, cette force qui vous contraint à piller notre pays.
Très cher Maître, récemment encore, vos poulains ont kidnappé une femme ressortissante du Nord-ouest, en toute inhumanité, en total mépris de la dépouille qu'elle venait d'enterrer, ils l'ont violé, mutilé et éparpillé son corps comme un trophée de guerre.
Avez-vous observé ces images? Nous aimerions tant qu'elles soient ancrées en vous comme l'esclavage est en nous. Ne détournez pas le regard, ne fermez pas les yeux, regardez cette cruauté et cogitez.
Le mal est-il nécessaire pour justifier le raz le bol? Vous avez promis à nos frères et sœurs des emplois, une éducation de qualité, un paradis terrestre en 02 mois de conflits. Nous sommes rendus aujourd'hui à 03 ans de mutilations, 03 ans de non scolarisation, 03 ans de malnutrition, 03 ans de décès causés par des maladies infectieuses de la promiscuité à laquelle vivent les nombreux jeunes de ces régions.
Vos enfants, frères, sœurs, cousins et cousines sont-ils aussi en brousse? Votre sang subit-il la férocité de la guerre? Non, nous ne le pensons pas.
Très cher Maître, nous pouvons bien être sceptiques sur la finalité de ce dialogue national mais, nous avons pensé que, vous, les invités à cette table, vous abandonnerez vos casquettes de politiciens pour vous soucier le temps d'un bref sursaut patriotique, de ce peuple qui souffre énormément.
Tout en vous souhaitant bonne réception, veuillez-agréer, très cher, l'expression de notre profond respect.
N.R.M
Aujourd’hui mercredi 02 octobre 2019, est célébrée la journée internationale de la non-violence. A cet effet le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a adressé un message pour rendre hommage à un champion de la paix mondialement célèbre, Mahatma Gandhi.
En juin 2007, l’assemblée générale de l'ONU a décidé de célébrer la Journée Internationale de la non-violence le 02 octobre de chaque année, jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi. La Journée est l’occasion de diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation. La résolution réaffirme la pertinence universelle du principe de non-violence et souhaite favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence.
« Cette Journée internationale de la non-violence marque le 150ème anniversaire de la naissance d’un champion de la paix mondialement célèbre, le Mahatma Gandhi. Son puissant message de non-violence continue de résonner de par le monde, notamment à travers l’action que mène l’Organisation des Nations Unies en faveur de la compréhension mutuelle, de l’égalité, du développement durable, de l’autonomisation des jeunes et du règlement pacifique des différends. » A déclaré Antonio Guterres.
« En notre époque troublée, la violence se manifeste sous maintes formes : les conséquences destructrices de la crise climatique et les ravages causés par les conflits armés, la perte de dignité qu’entraîne la pauvreté, l’injustice des violations des droits de la personne et la brutalité que propagent les discours de haine. » a-t-il ajouté.
Par la suite le secrétaire général de l’ONU a expliqué les actions que mène cette organisation pour contre carrer la violence dans le monde. « On lit et on entend, en ligne ou hors ligne, les expressions d’une rhétorique odieuse visant les minorités ou toute autre cible considérée comme cet « autre ». Pour lutter contre ce fléau croissant, l’ONU a lancé d’urgence deux grandes initiatives : un plan d’action contre les discours de haine et un plan d’action pour la protection et la sûreté des sites religieux. La semaine dernière, j’ai lancé un appel mondial en faveur d’une décennie d’action pour la concrétisation des objectifs de développement durable, car ils tracent la voie que nous devons suivre pour nous éloigner de la violence et progresser vers la paix, la prospérité et la dignité sur une planète saine. »
« Gandhi a toujours souligné la dichotomie entre nos actions effectives et celles dont nous sommes réellement capables. En cette Journée internationale, je demande instamment à chacun et chacune d’entre nous de faire tout ce qui est en son pouvoir pour surmonter cet écart afin que nous bâtissions ensemble un avenir meilleur pour l’humanité. » a conclut Guterres.
Danielle Ngono Efondo
Tortpout Nyarikjor, étudiant ingénieur à l’université de Dilla, dans le sud de l’Éthiopie, âgé de 24 ans a mis au point un détecteur instantané de paludisme, qu’il a présenté lors d’une compétition nationale sur l’innovation organisé par iCog Labs, une société qui travaille sur des projets d'intelligence artificielle, basée à Addis-Abeba.
Suite au décès de son frère de suite de paludisme, Tortpout Nyarikjor, étudiant ingénieur à l’université de Dilla a mis au point le premier détecteur instantané de paludisme. « Quand j’étais jeune, j’ai vu mon frère aîné mourir du paludisme. À l’époque, je me sentais profondément triste et je croyais que je pourrais un jour l'arrêter, mais je ne savais pas comment », a déclaré le jeune étudiant aux médias.
L'appareil de Torpout est facile à utiliser. En y insérant un doigt, les capteurs laser peuvent identifier si le sang est infecté ou non. « N'importe qui peut utiliser l'appareil », a confié le jeune homme. Le nouveau détecteur de paludisme, appelé « Tor », est actuellement d'une précision d'environ 70% et l'étudiant de quatrième année de l'université poursuit ses travaux pour le rendre infaillible.
Notons que dans le cadre de la compétition, il a remporté le niveau régional du concours mais il a perdu en finale. Ce qui, selon lui, est dommage, car il pensait que son invention allait changer la donne. Cependant, il reste confiant quant à l'avenir. « Mon rêve est d'être un employeur et non un employé ».
Il veut par ailleurs développer d'autres projets impliquant des jeunes avec un savoir-faire technologique et a de grandes ambitions quant à la manière dont son appareil pourra changer et sauver des vies.
Lire aussi : Lutte contre le paludisme: Des chercheurs camerounais mettent sur pied un insecticide non toxique
Selon l'agence des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), le paludisme tue plus de 2 500 enfants chaque jour en Afrique. L’Afrique reste donc le continent le plus touché par la maladie.
Au niveau mondial l’OMS recense dans son rapport une légère augmentation du nombre de cas de paludisme en 2017 avec 219 millions de personnes touchées contre 217 millions en 2016. 92 % de ces cas se trouvent en Afrique, soit 200 millions de victimes. Un chiffre qui place le continent loin devant l’Asie du Sud-Est (5%) et la région de Méditerranée orientale (2%).
En tout cas félicitations à Tortpout Nyarikjor pour son invention !
Danielle Ngono Efondo
Les leaders de ces partis politiques pensent que la présence des ex-combattants de la nation est un pas fait vers la paix.
L’ouverture du grand dialogue national a été marquée par le passage des ex-combattants de la nation. Devant le parterre de personnalités conviées à assister à cette cérémonie, certains se sont exprimés. Ils ont raconté les circonstances de leur enrôlement dans les rangs des groupes armés qui sévissent dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. D’aucuns ont même demandé pardon à la nation et demandé à être dirigé, soutenu.
Leur passage n’a donc pas laissé indifférent les leaders de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) et de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Maigari Bello Bouba, le président national de l’Undp en saluant la convocation du grand dialogue national, se réjouit de la présence de ceux qui se présentent aujourd’hui comme des repentis de la crise.
« Ce dialogue qui est une très bonne initiative du Président de la République était attendu et on voit par l'affluence que l'appel a été attendu largement et même au-delà de nos frontières puisque la diaspora, les ex-combattants sont là. C'est ce que nous souhaitions. Aujourd'hui par cette ambiance, nous espérons que nous aboutirons au résultat tant souhaité par les Camerounais, à savoir la restauration de la paix. Comme l'a dit l'un des ex-combattants, nous sommes tous des Camerounais d'un pays et nous pouvons retrouver et toujours formuler la promotion du vivre ensemble dans la paix », déclare-t-il.
Parlant dans sa posture d’Honorable, Patricia Tomaino Ndam Njoya, le Député de l'Udc a invité tous les camerounais à prendre conscience de leur responsabilité comme l’ont fait les ex-combattants de la nation. « Nous pensons que le décor a été planté par cette séance d'ouverture. Le fait que les ex-combattants aient pu se prononcer devant ce parterre était révélateur de la profonde prise de conscience de tous. Nous avons un triple héritage camerounais ou africain, francophone et anglophone qui est une richesse.
Sans celui-ci, nous ne serions plus Camerounais. Le Cameroun a une histoire, nos pères fondateurs qui se sont rassemblés à Foumban lors de la conférence de la Réunification avaient jeté les bases des méthodes et des approches pour nous réunir. Il s'agissait du consensus, le dialogue, la concertation. Nous y sommes aujourd'hui et à l'issue de ces quatre jours, on n'aura pas une baguette magique qui va remettre tout en ordre. Mais, nous aurons pris la voie idoine et tout le monde aura compris sa responsabilité afin de construire un Cameroun resplendissant, rempli de citoyens patriotes où l'intérêt général prédomine », a-t-elle déclaré.
Liliane N.
Lundi 30 septembre 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé, la scène a fortement ressemblé à un véritable coup de tonnerre. Dans un aspect de son discours retentissant, Ibrahim Mbombo Njoya a fait savoir sa volonté de voir l'alternance prendre corps à la tête de l'Etat, la réponse du Premier Ministre Joseph Dion Ngute n'a pas d'ailleurs tardé.
La cérémonie d'ouverture du grand dialogue national et ses diverses allocutions du 30 octobre 2019 ont mis en situation latente le déroulé des travaux, lesquels travaux ont repris en après-midi. Les travaux consistaient alors au débat général et à l'organisation des commissions. Dans cette phase, l'on a remarqué le discours retentissant de Ibrahim Mbombo Njoya, sultan roi des Bamoun. Dans son intervention, celui qui est présenté par les observateurs comme grand ami du Président Paul Biya, a de manière solennelle exprimé son opposition à toute idée de sécession. Outre cet aspect, il a indiqué sans ambiguïté sa volonté de voir l'alternance prendre corps au sommet de l'Etat.
"Je continue à penser et le répète, que le problème qui se pose au Cameroun est aussi celui de l'alternance. Et le seul remède qui pourrait guérir le mal est la révision de la constitution. La limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelables une fois, l'élection à deux tours, la révision du code électoral, la décentralisation dont il faut accélérer la mise en place dans les six mois qui suivent le dialogue. En somme, si ces propositions sont réalisées, nous aurons facilité la tache au Président de la République", affirme le sultan Ibrahim Mbombo Njoya.
Lire aussi : Grand Dialogue National : Le discours de Ibrahim Mbombo Njoya fait des remous
La posture affichée par le sultan roi de Bamoun, n'a cependant pas été appréciée par certains compartiments du grand dialogue notamment ceux proches du Président Paul Biya. C'est le cas du Premier ministre chief Dr Joseph Dion Ngute qui n'a pas hésité de prendre la parole pour ramener le monarque à l'ordre et par la même occasion procéder au recadrage des débats. "J'invite les différents intervenants à rester sur les sujets inscrits à l'ordre du jour", selon les déclarations du Premier ministre, Chef du Gouvernement.
En rappel, il convient d'indiquer que les travaux du grand dialogue débutés le 30 septembre, prendront fin le 04 octobre prochain.
Innocent D H
Une décision prise à l’issue des travaux de la première Assemblée d’ONU – Habitat organisée du 27 au 31 Mai dernier au Kenya. Et la date du 07 Octobre a été retenue pour abriter les assises qui auront pour thème de célébration : «Technologies d’avenir comme outil innovant pour la transformation des déchets en richesses».
Idée générale
Alors que tous les regards seront tournés vers la capitale politique camerounaise, les participants (Les Ministres et représentants des gouvernements, Les parlementaires, les partenaires au développement, les acteurs du secteur public et privé, Les organisations de la société civile et les universitaires…), venus d’horizons divers, vont mener des réflexions afin d’implémenter de façon concrète, les initiatives qui vont garantir à tous, des logements adéquats, conformes aux recommandations du nouveau programme pour les villes.
Un nouveau programme qui s’arrime aux Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 11 qui vise à rendre les villes et les établissements humains sûrs, inclusifs, résilients et durables.
Objectifs généraux
Cette année, il est question de sensibiliser la communauté nationale et internationale sur les tendances, les défis et la vision en matière de développement urbain durable pour l’amélioration du cadre et de la qualité de vie des populations. En plus de promouvoir la coopération internationale et de contribuer aux efforts mondiaux visant à construire des villes équitables, prospères et durables…
Objectifs spécifiques
Cette édition de la Journée mondiale de l’Habitat ambitionne d’Informer et de mobiliser le public autour des enjeux et défis liés à la promotion de logements adéquats et à coûts abordables, afin de permettre à tous de vivre dans un environnement sain - Sensibiliser, échanger et engager une réflexion de fond sur la problématique de la gestion des déchets et promouvoir des solutions innovantes pour la transformation desdits déchets en richesse (économie circulaire) - Promouvoir des coalitions et partenariats nationaux et internationaux pour la promotion de la mobilisation citoyenne pour plus de propreté dans les villes.
Les grands axes du programme
Ils ont été déroulés au cours d’une conférence de presse, donnée ce 01 Octobre, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu).
Au delà du lancement officiel des activités, l’agenda prévoit une cérémonie d’ouverture qui aura pour cadre le Palais des Congrès de Yaoundé. C’est sur le même site que sont prévus :
Des Tables rondes regroupant divers acteurs urbains : il s’agit de plateformes de réflexion autour des thématiques en rapport avec le thème central, notamment la mobilisation citoyenne autour de l’hygiène et la salubrité urbaines, l’amélioration du cadre et des conditions de vie dans les bidonvilles, l’économie circulaire, la production de logements décents et abordables, la mobilité urbaine durable, l’embellissement du paysage urbain… Une exposition de bonne pratiques urbaines et innovations technologiques dans le secteur de l’habitat et de l’assainissement en milieu urbain dénommée« HABITAT-EXPO 2019 »
La Journée Nationale de Propreté, qui est une occasion d’évaluer et de booster la campagne d’hygiène et salubrité en cours de lancement au Cameroun. Elle sera marquée par une marche de « piquetage » de déchets, organisée par les municipalités sur l’étendue du territoire national.
Dans la ville de Yaoundé particulièrement, un acte fort de propreté sera posé par le Premier Ministre au cours de cette Journée.
Nicole Ricci Minyem
L’ancien capitaine des Lions indomptables affirme attendre du grand dialogue, la paix.
Rigobert Song Bahanag fait partie des personnalités qui ont été conviées à la cérémonie d’ouverture du grand dialogue national. Au terme de ladite cérémonie, il s’est exprimé sur ces assises qui pour lui, entrent dans la nouveauté. Et de ce fait, resteront longtemps graver dans les mémoires.
« Le Grand dialogue national vaut le coup dans la mesure où il va faire cesser les supputations. Il démontre une fois de plus la nécessité de rester uni. Ce rassemblement est nouveau et il va rester dans les mémoires. C'est un geste important de pouvoir réunir et faire venir tout le monde pour s'asseoir à la table du dialogue. On peut ne pas être d'accord sur certains points, mais le fait d'échanger offre des perspectives pour la suite. A cette grande palabre, nous attendons la paix et le vivre ensemble. Il n'y a pas deux Cameroun, il n'y en a qu'un seul », pense l’ancien capitaine des Lions indomptables.
Il n’y a pas que les grandes figures du football camerounais qui ont été aperçues à la cérémonie d’ouverture du grand dialogue national. Il y a également des opérateurs économiques à l’instar de Françoise Puene qui étaient bel et bien aux loges de cet évènement pour lequel, les camerounais de tous les bords formulent de nombreuses attentes. Comme l’ancien capitaine des Lions indomptables, le Président directeur du groupe (Pdg) Franco affirme vouloir la paix et au nom de celle-ci se sent interpellée. Pour elle, la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui doit être résolue lors du dialogue, ne concerne pas seulement les anglophones. Elle concerne tout le monde et encore plus les opérateurs économiques comme elle.
« Nous qui sommes dans le domaine des affaires, sommes particulièrement paralysés. J'espère qu'à l'issue de ces travaux, les Camerounais vont comprendre l'importance du vivre ensemble. Je souhaite que les échanges soient honnêtes et véridiques et que les personnes qui y sont conviés soient assez représentatives afin que les Camerounais se sentent impliqués. Nous prions pour que le Cameroun retrouve la paix à l'issue de ce dialogue vendredi prochain. Dans son adresse du jour, le Premier ministre nous a rassurés quant au retour imminent de la paix », ajoute-t-elle.
Liliane N.
Mardi 1er octobre, le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP) a annoncé, avoir acquis 68,5% du capital de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) auprès du groupe français Banque Populaire Caisse d’Épargne (BPCE), après avoir obtenu l’ensemble des autorisations réglementaires.
« En rejoignant le groupe Banque centrale populaire, la BICEC bénéficiera des meilleures pratiques bancaires, d’innovations et d’expertises adaptées au marché africain. Avec l’appui de ses nouveaux actionnaires de référence, la BCP et l’État camerounais, la BICEC entame dorénavant une nouvelle phase de son développement, en plaçant la satisfaction de ses clients et la promotion des talents locaux au centre de ses priorités », a déclaré Kamal Mokdad, directeur général de la BCP et de l’International au cours d’une cérémonie organisée au siège de la BICEC à Douala-Bonanjo, en présence de Jean-Baptiste Bokam et Rochdi Sanhaji, respectivement président du conseil d’administration et nouveau directeur général de la BICEC.
Grâce à cette acquisition des parts majoritaires de la BICEC, le groupe marocain BCP, qui contrôle déjà le capital de Banque Atlantique, groupe bancaire qui dispose d’une filiale au Cameroun, renforce ainsi son empreinte dans le secteur bancaire camerounais. BCP trouve surtout sur ce marché sa compatriote Attijariwafa Bank.
Il faut relever que la BCP accentue sa présence avec cette nouvelle acquisition. Présent dans 29 pays dans le monde, dont 15 en Afrique, le groupe BCP est le sixième acteur bancaire du continent par la taille des fonds propres, et l’une des toutes premières banques africaines en termes de total bilan. Elle dispose d’une implantation historique en Afrique de l’Ouest sous la marque « Banque Atlantique » et en Europe via sa filiale « Chaabi Bank ». Le groupe est également la seule institution bancaire en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre à être présente dans l’Océan indien à Maurice, à travers sa filiale BCP Bank (Mauritius).
Pour rappel, c’est le 24 septembre 2018, que le groupe bancaire français BPCE avait annoncé son entrée en négociations exclusives avec le groupe marocain BCP, en vue de la cession de ses participations dans ses filiales africaines, dont la BICEC au Cameroun.
Danielle Ngono Efondo
Alors que pour les proches de la famille Siewe, la négligence médicale serait à l’origine du décès de leur bébé dans le vendre sa mère, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala a rompu le silence pour relever « quelques inexactitudes ou mauvaises interprétations des faits tels que présentés » par les réseaux sociaux.
La date du 21 septembre 2019 rappellera toujours à Alexandre Siewe et Carole Noumedem, cette triste journée passée à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala, un établissement sanitaire de référence au Cameroun. Ce samedi là, le couple qui s’apprêtait à accueillir leur bébé, a vu leur rêve se transformer en cauchemar, après l’annonce du décès de leur nourrisson dans le vendre de sa mère. Pour les proches des parents éplorés, une négligence médicale aurait conduit à la mort du fœtus.
En effet, la maman évacuée en urgence de la Clinique de l’Odyssée par son médecin, pour cet hôpital de 1ère catégorie, n’aurait pas été immédiatement pris en charge. « Carole est abandonnée seule sur un brancard dans une salle de l'hôpital toute seule sans suivi particulier. Même la perfusion placée à la clinique de l’Odyssée n’est pas réactivée. Tout au plus une prise de sang, une nouvelle échographie et un touché. Les seules questions qui lui sont posées sont alors, a-t-elle de l’argent ? avez-vous une assurance ? », témoignage un proche de la famille dans une publication sur les réseaux sociaux.
Cette tragédie suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, avec à l’appui une pétition pour l’amélioration des services de santé au Cameroun. L’établissement sanitaire en charge de la patiente, est accusé de négligence médicale. Des faits que réfute en bloc, le service de communication de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala dans une note d’information publiée lundi dernier. Selon cette structure, il s’agit d’une désinformation et d’une mauvaise interprétation des faits. «…/…Avant toute chose, l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala tient à présenter ses sincères condoléances à la famille si durement éprouvée. Cependant, il y a depuis quelques jours, beaucoup d’informations qui circulent sur les réseaux sociaux qui poussent aujourd’hui l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala hors de son droit de réserve dès lors que l’un de ses praticiens est cité nommément, afin de relever quelques inexactitudes ou mauvaises interprétations des faits tels que présentés dans les différents posts diffusés .../... », relaye le communiqué.
Lire aussi : Le calvaire du couple Siewe : Un témoin raconte le film de l’évènement
D'après cet établissement sanitaire, Il y a au sein de la structure des équipes de soignants motivés, présents à leur poste de travail (même le samedi à 4 heures du matin), dévoués qui œuvrent nuit et jour pour la santé des camerounais. « Ils n’ont besoin ni d’instructions ministérielles ni de scandales sur les réseaux sociaux pour faire correctement leur travail au quotidien. Mais il n’en demeure pas moins que, autant professionnels et dévoués qu’ils puissent être, ces soignants ont une obligation de moyens et non de résultats », souligne t-il.
Cette affaire est une énième qui éclabousse les hôpitaux publics au Cameroun et qui soulève encore des interrogations sur la prise en charge des patients, la qualité et la disponibilité des plateaux de technique, des soins et autres.
Marie MGUE
La 3ème édition du Cameroon Investment Forum (CIF) qui se tiendra du 27 au 29 novembre prochain à Douala, se fixe pour entre autres objectifs d’inciter les investisseurs nationaux et étrangers de s’intéresser aux filières comme l’aquaculture, la maïsiculture et la riziculture.
Sans nul doute la contribution de l’Agence de Promotion des Investissements (API) dans la lutte contre les importations massives des produits de grande consommation. Des importations qui, comme le souligne Eco Matin, font perdre chaque année des milliards de FCFA du Trésor public. C’est le cas particulièrement pour un produit comme le riz.
En tant que structure en charge de la promotion des investissements au Cameroun, l’API comme l’a annoncé son directeur général, Marthe Angéline Minja, le mardi 24 septembre dernier, lors d’un point de presse à Yaoundé, la 3ème édition du Cameroon Business Forum (CIF), qui se tiendra à Douala, du 27 au 29 novembre prochain, sera focalisé sur la lutte contre les importations massives des produits de grande consommation.
D'ailleurs, apprend-on, le thème retenu pour cette édition, « L’industrialisation à travers l’import-substitution », sied bien à volonté. Sous le très haut patronage du président de la République,Paul Biya, cette édition du CIF visera particulièrement à inciter les investisseurs nationaux et étrangers à s’intéresser davantage à l’aquaculture, la maïsiculture, et la riziculture, sans laisser de côté les autres filières dont la contribution est nécessaire pour booster la croissance économique du Cameroun et permettre à notre pays, in fine, d’atteindre l’émergence à l’horizon fixé.
De manière précise, il sera question d’enregistrer des intentions d’investissements venant des investissements directs domestiques et étrangers dans le domaine de l’import-substitution principalement, ainsi que dans d’autres domaines d’activités considérés comme prioritaires pour l’atteinte de l’émergence du Cameroun ; de conclure des accords de financement entre les porteurs et les promoteurs de projets d’investissements, notamment dans les filières ciblées et les institutions financières, les partenaires au développement et les représentations diplomatiques à travers le « Marché de l’investissement », l’une des articulations de ce CIF.
L’on prévoit aussi, d’élaborer des cadres de collaboration avec d’autres administrations publiques et privées en vue d’une synergie d’actions dans le domaine de la promotion des investissements dans les filières prioritaires ; confectionner un document concernant des propositions susceptibles de contribuer au renforcement des capacités opérationnelles de l’API.
Et enfin, confectionner un état récapitulatif des accords conclus dans le cadre des rencontres d’affaires, une autre articulation prévue lors de cette édition du CIF et impliquer les opérateurs économiques locaux.
Eco Matin rappelle qu’à travers l’organisation du CIF, l’API vise entre autres à promouvoir les secteurs et opportunités d’investissements au Cameroun ; créer un cadre d’échange, de concertation et de relation d’affaires ; regrouper les porteurs de projets industriels et des investisseurs autour d’un catalogue de projets et des thèmes minutieusement sélectionnés et préparés à l’avance. Mais également, présenter un cadre juridique réglementaire des investissements au Cameroun.
Otric N.
Le Cameroun de concert avec la communauté internationale, à commémoré la 29e édition de la journée internationale des aînés ce mardi 01er octobre 2019.
Placée sous le thème : "Vers une égalité entre les tranches d'âges", cette journée permet d'attirer l'attention de la communauté nationale et internationale, de sensibiliser les pouvoirs publics et tous les acteurs de la chaîne de production des personnes âgées.
Dans la région de l'Ouest, l'esplanade de la délégation régionale des Affaires sociales à abriter la cérémonie commémorative en présence des autorités parmi lesquels, Paulette Wotchuen représentante du gouverneur et par ailleurs, chef de division de la police et de l'organisation administrative.
Dans son allocution de circonstance, le président de l'association des personnes âgées de l'Ouest va commencer par des remerciements à l'endroit des pouvoirs publics : "Par le passé, les personnes âgées étaient abandonnée a eux-mêmes, mais pour le moment, le gouvernement camerounais est avec les personnes âgées de l'Ouest", a déclaré Lassi Pierre, avant de présenter quelques difficultés que rencontre l'association. "Le bureau régional ne fonctionne pas bien à cause du manque de moyens financiers et du matériel de bureau".
Il est à noter que dans la région du Soleil couchant, cette association a déjà réussi a implanter 65 antennes dans tous les 8 départements, ceci avec le concours du délégué régional des Affaires sociales de l'Ouest qui tient a organiser chaque dernier vendredi du mois, un conseil éducatif a l'intention des personnes âgées.
Au sein de cette organisation,on dénombre au total 16013 personnes âgées. Cotés, malheur, l'association fait savoir qu'en 10 mois seulement,263 personnes ont perdu la vie.
Rappelons que par la résolution 45/016 du 14 décembre 1990, l’Assemblée Générale de l’ONU a décidé de la célébration le 01er octobre de chaque année, de la Journée Internationale des Personnes âgées (JIPA). La première édition a ainsi eu lieu en 1991. Ladite résolution répond à la préoccupation grandissante de la communauté internationale à l’égard du vieillissement dont les premières manifestations à l’échelle planétaire se sont traduites près d’une décennie plus tôt, par le premier sommet mondial sur le vieillissement, tenu du 26 juillet au 06 août 1982 à Vienne en Autriche.
La volonté de l’ONU de voir les Etats prendre désormais en compte les préoccupations liées au vieillissement dans leurs politiques et programmes en vue d’apporter des réponses adéquates aux problèmes et attentes spécifiques des personnes âgées, se matérialisa par la suite en une série de mesures et rencontres.
L'objectif général est donc de sensibiliser la communauté nationale sur la problématique du vieillissement et le renforcement de l’autonomie de la personne âgée, en vue d’optimiser ses possibilités de bien-être tout au long de son existence, et d’assurer sa pleine contribution à l’effort national de développement.
Marcel Ndi
Une cérémonie de commémoration s’est déroulée le 25 septembre dernier à Nkol-Afamba, sous la présidence de la coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.
Quatre ans que durent les Objectifs de développement durable (ODD). Occasion pour le système des Nations unies du Cameroun de marquer un temps d’arrêt. Et c’est la mairie de l’arrondissement de Nkol-Afamba, une localité située à la périphérie de Yaoundé qui a abrité l’anniversaire mercredi dernier.
« Le message clé des ODD, c’est de ne laisser personne de côté c'est-à-dire zéro pauvreté, zéro faim, zéro Sida… mais plutôt promouvoir la paix et l’inclusion sociale. Et la jeunesse étant la principale cible, nous avons choisi ce lieu à dessein pour discuter avec elle du bien-fondé de cette initiative », a relevé Allegra Baiocchi, coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun. Ses propos sont relayés par Cameroon Tribune.
Elle a poursuivi son propos en insistant sur le fait que les ODD doivent être valorisés par les populations de Nkol-Afamba qui doivent se les approprier. Cependant, elles ne seront pas seules dans ce combat. « Elles bénéficieront toujours de notre accompagnement dans cette tâche », a promis Allegra Baiocchi.
Une invitation donc pour chaque citoyen à s’impliquer en vue de l’atteinte des objectifs spécifiques : éducation de qualité, lutte contre les changements climatiques, la paix, justice et institutions efficaces, entre autres.
En retour, le maire de Nkol-Afamba, Jean François Ondigui Owona, a plaidé pour un appui d’améliorer les conditions de vie des populations. Notamment l’enclavement qui, crée la nostalgie et entraîne l’exode rural. Ce 4e anniversaire a mobilisé de nombreuses personnalités dont les représentants de l’Unesco, de l’Unicef, etc. La visite des différents stands, les intermèdes musicaux, les sketches, le témoignage d’un jeune leader des ODD originaire de NkolAfamba, ont été des moments forts de cet évènement.
Les ODD ont été adoptés en 2015 au siège des Nations-Unies par 193 pays membres. A l’occasion de la célébration de ce 4e anniversaire, les activités se sont étendues sur une semaine. Et les portes se sont refermées le 28 septembre par une démonstration sur la fabrication des pavées écologiques et la production de meubles à base de pneus. « Agissons ensemble, agissons maintenant », tel a été le mot de fin de la coordonnatrice résidente au Cameroun.
Otric N.