C'est le résultat d'une étude menée par l'agence ouest du bureau national d'état-civil (BUNEC).
En effet, le problème de personne ne disposant pas d'acte de naissance est un problème de la jeunesse selon madame KENKO NGANKAM Séraphine : "Quand on n'a pas d'acte de naissance, c'est qu'on n'a pas été enregistré dès la naissance. Vous avez évolué sans acte de naissance jusqu'à l'âge adulte. On ne peut pas être adulte sans passé par la jeunesse. Donc, effectivement, c'est un problème qui concerne plus la jeunesse. C'est une situation qui est beaucoup plus préoccupante". Explique la chef d'agence ouest du BUNEC.
Depuis la mise sur pied en 2016 des agences du BUNEC, l'institution a travers ses démembrements, se sont aussitôt déployées sur le terrain à l'effet de toucher du droit les réalités.Constat fait, la région de l'ouest compte à ce jour soixante-quatre milles(64.000) personnes vivantes sans acte de naissance. Ce qui ne corrobore pas forcément avec la répartition des centres d'état-civil. Soient 397 dans près de 40 communes,01 communauté urbaine et 356 centres d'état-civil secondaires pour une population estimée à 2.040.226 selon l'organisation mondiale de la santé. Il faut tout de même rappeler que dans ce chiffre, le département du Noun remporte la palme d'or avec 36.388 personnes sans acte de naissance, suivi des Bamboutos avec 14.040 individus.
Au regard de cette situation préoccupante, le gouvernement avait envisagé des mesures avant-gardistes en mettant sur pied le programme de réhabilitation de l'état-civil du Cameroun qui apporte déjà quelques innovations dans le système national de l'état civil en l'occurrence, la mise sur pied du BUNEC qui œuvre jour et nuit afin de tordre le coup à ce phénomène préoccupant.
Marcel Ndi
La cérémonie de remise solennelle de ces kits a eu lieu le 9 octobre 2019 à l'esplanade du Ministère des Affaires sociales.
Mercredi dernier était une journée émouvante pour les enfants en détresse, conviés à prendre part à une cérémonie organisée pour eux au Ministère des Affaires sociales (Minas). Préoccupé par leur éducation, ce Ministère a préparé des kits scolaires et des bourses, qui leur ont été remis. Il convient d’abord de souligner que les bénéficiaires étaient des enfants déplacés internes, ceux qui ont été abandonnés, des orphelins des personnels du Minas qui sont décédés. Et c’est la Mutuelle des personnels de ce département ministériel qui est à l’origine de cette initiative.
Prenant la parole au cours de la cérémonie, Moussa Lassomme la présidente de la Mutuelle a indiqué que cette action rentre dans le cadre de la mise en œuvre de leur plan d'action. Il s’agit en plus de promouvoir non seulement le droit à l'éducation, mais aussi de tenir l'épanouissement de ces enfants en situation de détresse. « Cette cérémonie participe à la promotion de l'éducation inclusive. L'année dernière, nous avons organisé un arbre de Noël, toujours à l'attention des enfants vulnérables. Mais cette année, nous avons pensé qu'il fallait plutôt nous pencher sur leur éducation », a déclaré Moussa Lassomme.
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Les enfants bénéficiaires de ce don n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude. « Je suis reconnaissant pour ce geste qui est pour moi un signe d’amour. Ils ont pensé à nous parce qu'ils tiennent à notre éducation, je promets de relever le défi et d'étudier dur. Je profite aussi pour dire infiniment merci à tous les membres de la mutuelle », a déclaré Harisson Kame, un enfant déplacé interne, bénéficiaire du don.
Il faut rappeler que l’encadrement des enfants en détresse à savoir ceux qui sont déplacés, fait partie des préoccupations du Minas. Tout récemment, ce département ministériel s’est accordé avec celui des Enseignements secondaires pour mutualiser leurs efforts, en ce qui concerne le suivi de ces enfants.
Liliane N.
Plusieurs habitants de la cité capitale de la région du Nord ont jeté leur dévolu sur ces types de portes fabriquées à base du fer. Les raisons les plus évoquées sont la garantie sécuritaire et la résistance face aux intempéries, dans la foulée, les fabricants quant à eux font de bonnes affaires.
Avec des risques d’insécurité en milieu urbain, plusieurs habitants de la ville de Garoua ont opté pour l’usage des portes et portails fabriqués à base du fer. Pour la plupart des personnes que nous avons pu interroger, l’objectif recherché, est celui de garantir la sécurité dans leur concession. « Moi j’utilise les portes métalliques depuis plus de 20 ans. J’ai une belle expérience de ces barrières. Par rapport aux portes en contre-plaquées, ils permettent d’éviter l’incendie, mais surtout de faire face aux voleurs », nous a confié Antoine Toumba.
Comme Toumba, Benjamin Gao est aussi un usager des portes métalliques, lui également met en avant le bénéfice sécuritaire : « quand un bandit veut entrer chez vous, il sera buté à une épreuve difficile. Non seulement, il ne lui sera pas facile de défoncer la porte qui est un amas de ferraille, mais en voulant le faire, il y aura émission des bruits, qui finiront par attirer l’attention des voisins », déclare Benjamin Gao.
La demande et la fixation des prix
Très sollicitée par la clientèle, l’activité de fabrication des portes métalliques est en plein essor dans la ville de Garoua. Les fabricants s’attèlent dans leur atelier à satisfaire la demande sans cesse croissante. « Nous utilisons notre argent pour l’achat du fer qui va servir à la fabrication des portes et portails. De fois nous fabriquons nos produits pour les vendre à l’extérieur de la région grâce à nos vendeurs à distance avec qui nous sommes en contact pour suivre l’évolution du marché. Très souvent, les clients viennent nous trouver sur place pour passer des commandes », nous explique Emmanuel Jouven, fabriquant des portes métalliques au quartier Yelwa.
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Les prix varient en fonction des dimensions et des formes souhaitées par les clients. « Nous fixons nos prix en tenant en compte du coût des matériaux que nous utilisons pour la fabrication des portes d’une part, des portails d’autre part. Mais, ce sont les dimensions et les dessins voulues par les clients qui nous permettent de déterminer les prix. Par exemple pour une porte avec un dessin simple, nous pouvons livrer entre 50.000 et 80.000 mille francs Cfa. Pour ce qui est des portails nous exigeons un minimum de 350.000 francs Cfa », précise Emmanuel Jouven.
Toutefois, certains acheteurs déplorent le caractère exorbitant des prix. Ils ne se lassent pas pour autant de s’en procurer à chaque fois que cela s’avère nécessaire, car disposer d’une porte ou d’un portail en métal est un phénomène non seulement en vogue à Garoua, mais selon certaines sources, conférerait aussi une valeur sociale.
Innocent D H
L’acteur de la Société Civile dans une tribune, revient sur ce qui est selon lui à l’origine de cette guerre dans laquelle le Cameroun fait face depuis un peu plus de trois ans
« Les secessionnistes : Des réfugiés nigérians devenus envahisseurs qui réclament désormais l’indépendance sur le sol Camerounais ; il faut les liquider sans état d’âme »
Notre voisinage avec le Nigeria, ne cessera pas de sitôt de constituer pour nous, Camerounais, une grande source d’ennuis. Ceux-ci, dès le référendum de 1961, ont vu le jour, et nous en avons encore pour longtemps.
Le plébiscite de 1961 et l’interférence nigériane
Premièrement, Lagos (et Londres également) a systématiquement financé les Camerounais favorables à l’intégration au Nigeria. Il était opposé à la reconstitution de notre pays divisé le mercredi 04 mars 1916 en deux zones d’occupation impérialiste, la « zone anglaise », à l’ouest, et la « zone française » à l’est, matérialisés par une ligne de démarcation et dont les deux postes frontières étaient situés, pour le Cameroun méridional, l’un à Loum, l’autre à Santa.
Deuxièmement, de très nombreux Nigérians ont été déplacés, par l’administration britannique, au Cameroun Septentrional, pour fausser les résultats du plébiscite, afin d’empêcher la réunification. Ceci, tout le monde le sait.
Troisièmement, ce que l’on sait moins, ou dont on parle peu, en tout cas que taisent opportunément les sécessionnistes, et leurs défenseurs, est la présence de très nombreux Nigérians dans les villes de l’actuelle région du Sud-ouest, tout comme les villages, avant le referendum de 1961 et qui ont, au même titre qu’au Cameroun Septentrional, voté à celui-ci. Les résultats du plébiscite dans cette région, ont ainsi été très largement influencés par ces non-Camerounais, au point où le vote pour l’intégration au Nigeria y a été majoritaire, à la différence de l’actuelle Nord-ouest, où résidait une colonie nigériane de moindre importance.
La guerre du Biafra et des pertes pour notre armée
Six années après le plébiscite de 1961, à savoir à partir de 1967, le Nigéria nous a de nouveau causé d’énormes problèmes, avec sa guerre de sécession.
Premièrement, les Biafrais ont continuellement cherché, pendant toute la durée celle-ci, à faire de l’actuelle région du Sud-ouest, leur base arrière. Le Président Ahidjo s’y est totalement opposé, et l’armée camerounaise a subi de très lourdes pertes en vies humaines dans ce refus, les sécessionniste biafrais étant équipés entre autre par la France, pendant que notre armée ne disposait encore que de vieilles pétoires issues des stocks français de la deuxième guerre mondiale. Paris soutenant la sécession biafraise, en même temps dominant le Cameroun, et Ahidjo étant son obligé, il ne nous était guère possible de nous équiper ni en France, ni ailleurs.
Nous étions condamnés à nous débrouiller avec ce que nous avions. Nous nous sommes retrouvés en grandes difficultés, en termes d’armements, face aux sécessionnistes biafrais. Aussi, c’est par camions entiers que les corps déchiquetés de nos soldats revenaient régulièrement du front. Personnellement, j’ai perdu au début du mois de février 1968, un très proche parent dans cette guerre, un grand cousin à moi. Il était «quartier-maître » ― un grade de la marine ― dans ce qui tenait lieu à l’époque de « Marine camerounaise ».
L’embarcation dans laquelle il se trouvait avait été atteinte par un tir de canon des biafrais et avait coulé. Tous ses occupants sont morts noyés.
Les centaines de milliers de refugiés de la guerre du Biafra
Mais, la guerre du Biafra n’a pas fait que nous causer des pertes humaines. Elle a, en plus, entraîné un grand exode de populations dans notre pays. Des centaines de milliers de Biafrais et Nigérians d’une manière générale, se sont réfugiés au Cameroun, et ne sont plus jamais retournés dans leur pays d’origine jusqu’à ce jour. Ils sont finalement devenus Camerounais. Ils ont tout naturellement inondé ce qui était à l’époque le Cameroun Occidental, au point de devenir même majoritaires dans un grand nombre de villes. Les campagnes n’ont pas été épargnées par leur venue massive. Ils ont créé des villages entiers, ou sont devenus des ouvriers agricoles dans des plantations. A Douala, ils ont pratiquement submergé le fameux « quartier yabassi », où ils se trouvent en grand nombre jusqu’à ce jour, sans oublier qu’ils ont conquis en grande partie New-Bell.
A Yaoundé, ils sont arrivés moins nombreux, à cause de la barrière de la langue, car le pidgin, à la différence de la ville de Douala, n’y a pas véritablement prospéré.
Camerounais de papiers mais nigérians d’origine et cœur : L’écrasante majorité des sécessionnistes
Ces Nigérians ayant fui leur pays pendant la guerre de sécession et que nous avons amicalement accueillis dans le nôtre, en sont actuellement à leur troisième génération d’hommes sur le sol camerounais. Mais dans le même temps, cependant, ils demeurent mentalement irrémédiablement attachés au Nigéria, exactement comme les enfants des immigrés africains en Europe demeurent attachés à l’Afrique malgré leur citoyenneté française, Belge, anglaise, allemande, suisse, etc., ou comme les enfants des Turcs en Allemagne demeurent irréductiblement attachés à la Turquie, obéissent à Ankara plutôt qu’à Berlin, bien qu’ils soient nés en Allemagne et parlent allemand mieux que le Turc.
Ces « Nigérians-Camerounais », il va sans dire, depuis leurs parents immigrés à partir de 1967, n’éprouvent aucune sympathie pour le pouvoir de Yaoundé, ni pour les autorités camerounaises. Ils n’en ressentent que de la répulsion. En conséquence, faute de ne pouvoir ouvertement se définir « Nigérians », parce que dans ce cas il leur serait exigé des autorisations de séjour, ils se définissent par défaut et en même temps par opportunisme, « Anglophones », et y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. Ils ne se sentent en rien Camerounais.
Ils sont « Anglophones ». Point ! Telle est l’identité dont ils se réclament et la nouvelle citoyenneté qu’ils ont créée. De ce fait, ils poursuivent leurs études universitaires au Nigéria, leur pays d’origine, y font tous leurs achats, y suivent les modes vestimentaires, la musique et les films, regardent à peine la CRTV et les autres chaînes de télévision camerounaises, pour tout dire, ne vivent qu’à l’heure de Lagos.
Dans le même temps, à l’inverse, les « Anglophones » de souche, à savoir ceux qui ne sont pas descendants des réfugiés nigérians de la guerre du Biafra, eux, ont un comportement à l’opposé de celui-ci. Ils se sentent avant tout Camerounais. En conséquence, ils poursuivent quant à eux leurs études universitaires, non pas à Lagos, Ibadan ou Port-Harcourt, mais à Buea, à Douala, à Dschang ou à Yaoundé.
Nous avons ainsi affaire à deux types « d’Anglophones » : d’une part des Camerounais, d’autre part des Nigérians possédant des cartes d’identités camerounaises, bénéficiant de la citoyenneté camerounaise, mais détestant et méprisant profondément le Cameroun, au point où ils n’hésitent guère un seul instant à en brûler le drapeau, celui-ci ne revêtant aucune signification pour eux.
Ces derniers, naturellement, sont les grands vecteurs du sécessionnisme. Ils n’ont rien à voir avec les histoires de réunification, ni d’Etat unitaire. Cela ne les concerne nullement. Ça ne fait pas partie de leur histoire. Aussi, à défaut de retourner vivre au Nigéria, leur « motherland », ils ont décidé de créer un Etat indépendant, à eux seuls, en amputant le territoire camerounais, mais pro-Nigéria. C’est ce à quoi ils s’attellent en ce moment par la voie armée.
Le déclenchement du conflit armé et enfin la clarification salutaire
Cependant, par bonheur, la guerre déclenchée par ces « Anglophones Nigérians», est venue merveilleusement clarifier les choses. On constate en effet que, pendant que ceux-ci se réfugient, tout naturellement, dans leur pays d’origine qu’ils n’ont du reste jamais mentalement quitté, voire même physiquement puisqu’ils ont gardé de solides attaches avec leurs villages d’origines là-bas, les « Anglophones Camerounais », quant à eux, se réfugient tout naturellement dans les autres régions du Cameroun. C’est le phénomène bien connu d’une femme quittant son mariage, elle retourne dans sa famille. Ici, les deux types d’« Anglophones » retournent chacun dans sa famille, les uns dans d’autres régions du pays, les autres au Nigéria. Chacun chez soi, selon ses origines.
Bien plus grave, les « Anglophones nigérians », accueillis amicalement jadis en réfugiés de guerre dans notre pays, ont fini par dominer économiquement ceux qu’ils ont trouvé sur place, à savoir les « Anglophones Camerounais ». Ils contrôlent actuellement, pratiquement la totalité du commerce dans la région du Sud-ouest, et ne sont non plus en reste dans celle du Nord-ouest.
Des refugiés envahisseurs qui réclament désormais l’indépendance
Nous nous retrouvons ainsi face à une situation classique qui s’est répétée tout au long de l’histoire de L’humanité, d’une population qui vient envahir une autre, se met à la dominer, l’anéantit, puis finalement se met à réclamer en ses lieu et place, l’indépendance sur son sol. C’est ce que les Boers ont fait en Afrique du Sud.
C’est ce que les Espagnols ont fait dans toute l’Amérique Latine, excepté le Brésil où ce sont les Portugaisp plutôt qui ont anéanti les peuples qu’ils ont trouvés. C’est ce qu’ont fait des Européens, d’une manière générale, en Amérique du Nord. Ils ont envahi le territoire des Indiens, les ont exterminés sans pitié, ont déclenché une guerre d’indépendance en leur lieu et place contre l’Angleterre, et s’en sont séparés en créant un Etat nouveau et à eux seuls.
Actuellement, les Indiens, désormais qualifiés dédaigneusement « d’indigènes», sont parqués dans des réserves, tout comme les Sud-Africains noirs étaient discriminés par les lois de l’Apartheid. En clair, l’esprit sécessionniste de ces Biafrais au Nigéria, ils l’ont importé dans leur pays de refuge, le Cameroun. Qu’est-ce, dans ce contexte, qu’incendier une école construite par le pouvoir de Yaoundé, ou égorger un soldat envoyé par celui-ci ? Rien du tout. Ce sont pour eux des actes normaux dirigés contre des étrangers, des gêneurs, des personnes avec qui ils estiment n’avoir rien en commun, et qui contrecarrent tout simplement leurs projets.
Il faut les liquider sans état d’âme… ».
N.R.M
Le Ngondo se célèbre du 01er novembre au 01er décembre prochains sur les berges du Wouri à Douala. Le comité d’organisation de cette fête culturelle du peuple Sawa a été reçu en audience par le ministre des Arts et de la Culture, mardi à Yaoundé.
Les préparatifs de cette grande fête culturelle annuelle du peuple Sawa s’intensifient au quartier général du Comité d’organisation. Pour un succès éclatant de ce rendez-vous, l’accompagnement du ministère de tutelle est plus que nécessaire. C’est dans cette optique qu’une dizaine de membres du Bureau du Ngondo ont été reçus en audience mardi par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt.
« L’Assemblée traditionnelle du peuple Sawa ne pouvait pas aborder les préparatifs de cet événement jusqu’au bout sans venir prendre les conseils et inviter le ministre à venir présider la cérémonie d’ouverture. Nous souhaitons surtout l’accompagnement du ministère des Arts et de la Culture pour que cette grande rencontre du peuple Sawa soit un succès », a fait savoir Madiba Nsongue, président du Ngondo, au terme de l’entretien avec le Minac.
Une sollicitation qui a reçu l’avis favorable du Minac qui s’active également à inscrire le Ngondo sur la liste représentative du patrimoine culturel mondial, rapporte Cameroon Tribune.
Madiba Nsongue en a profité pour dévoiler les grandes lignes de cette fête axée sur le thème : « Musango », entendez « La paix ». La grande innovation de cette année concerne l’ouverture du festival à d’autres cultures. « La majorité des activités 2019 tourne autour du vivre ensemble dans notre pays. Il y a des communautés qui sont invitées à prendre part à cette fête avec leurs rois », a confié l’hôte du Minac.
Le programme prévoit également des journées gastronomiques qui verront la participation de la plupart des communautés camerounaises. Celles-ci auront le loisir de présenter leur savoir- faire culinaire. La beauté de la jeune femme Sawa sera aussi célébrée. Des compétitions de lutte et de course de pirogues sont également au menu.
« La fête de la paix aura lieu immédiatement sur les berges du Wouri après les cérémonies. Elle va rassembler les artistes venus de tous les coins du Cameroun. Ce sera vraiment la rencontre nationale », a conclu le président du Ngondo qui promet bien d’autres surprises.
Otric N.
Nabil Karoui, le magnat de la télévision a recouvré la liberté à Mornaguia le 09 octobre 2019. Il va ainsi affronter le juriste conservateur Kaïs Saïed, favori des sondages, au second tour du scrutin prévu le 13 octobre 2019, une situation qui relance donc substantiellement la campagne de la présidentielle tunisienne.
Dans la soirée du mercredi 09 octobre 2019, le processus de la présidentielle tunisienne connait un nouveau rebondissement. La remise en liberté de Nabil Karoui, le magnat de la télévision et candidat à l’élection présidentielle Nabil Karoui placé en détention depuis près de sept semaines dans le cadre d’une affaire « d’évasion fiscale » et de « blanchiment d’argent », a été prononcé par la justice.
La mise en liberté
Mercredi 09 octobre 2019, la Cour de cassation a rendu un arrêt « annulant l’effet du mandat de dépôt » délivré le 23 août dernier par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis, selon les précisions de Nezih Souei au journal Le Monde, l’un des avocats de M. Karoui. Les partisans de l’homme d’affaire se sont rassemblés dans les abords de la prison de Mornaguia, proche de la capitale, afin de saluer la relaxe de leur candidat, le tout prenant les allures d’un concert de klaxons et de youyous. Ce qui a fait clamer Ahmed Belkadi, l’un des partisans de l’homme d’affaire: « Nous sommes très heureux, après le déni de justice de sa détention ».
La libération de Nabil Karoui, le patron de la chaîne Nessma TV, ne fait pas pour autant disparaitre les charges de malversations financières retenues contre lui. Elle devrait permettre néanmoins, de contribuer à apaiser la tension politique régnant en Tunisie, à quelques jours de la tenue du second tour du scrutin présidentiel.
En rappel, M. Karoui, est arrivé en deuxième position lors du premier tour, le 15 septembre, avec 15,58 % des suffrages exprimés. Il est opposé au juriste conservateur Kaïs Saïed, qui l’avait devancé de près de trois points. Un débat télévisé entre les deux candidats est sensé avoir lieu ce vendredi.
La libération de Nabil, est-ce une menace pour Kaïs Saïd ?
D’après les sondages, les chances de Kaïs Saïd d’être élu dimanche semblent a priori plus élevées. En effet, M. Saïed, enseignant en droit constitutionnel, avait su exploiter avec succès le regain d’aspiration « révolutionnaire » dont est porteuse la jeunesse tunisienne, la catégorie des « diplômés chômeurs » en l’occurrence qui s’était d’ailleurs sentie trahie par les responsables politiques au pouvoir depuis 2011.
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Il faut aussi avoir la lucidité de pouvoir souligner comme tout observateur averti que, le conservatisme moral et religieux teinté de souverainisme sourcilleux avait aussi valu à M. Saïed le soutien d’un courant d’opinion toujours vigoureux en Tunisie, celui proclamant son attachement à « l’identité arabo-musulmane » du pays.
Pour l’heure, Nabil Karoui va tenter de renverser le rapport de force en sa faveur, en mobilisant notamment dans le réservoir de la famille dite « moderniste », qui avait étalé ses divisions intestines à la veille du premier tour.
Innocent D H
Il est l'artisan de la réconciliation avec l’Érythrée. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed est le lauréat du Nobel de la paix 2019. Un prix dont l'Éthiopie se dit « fière en tant que pays », indique le bureau du Premier ministre.
« Nous sommes fiers en tant que nation », s'est réjoui le bureau de M. Abiy sur Twitter, publiant sur le réseau social un communiqué estimant que ce prix est la « reconnaissance » du travail du Premier ministre pour « l'unité, la coopération et la co-existence ».
« Depuis que le Premier ministre Abiy Ahmed a pris le leadership politique en avril 2018, il a fait de la paix, du pardon et de la réconciliation des éléments clés de sa politique et de son administration », a ajouté la même source.
Abiy est récompensé « pour ses efforts en vue d’arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen. Le prix vise également à « reconnaître tous les acteurs œuvrant à la paix et la réconciliation en Ethiopie et dans les régions d’Afrique de l’Est et du Nord-Est », a-t-elle ajouté.
Le comité norvégien souligne en particulier le rôle du président érythréen, Isaias Afwerki. « La paix ne découle pas des actions d’un seul acteur. Lorsque le premier ministre Abiy a tendu sa main, le président Afwerki l’a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays », dit-il.
Depuis son arrivée au pouvoir en avril 2018, après plusieurs années de protestations anti-gouvernementales ayant mené à la démission de son prédécesseur, Abiy Ahmed a de fait initié un rapprochement au pas de charge avec l'Érythrée, ancienne province éthiopienne.
Lire aussi : Prix Nobel de la paix : Trois personnalités africaines nominées (PRIO)
A l’issue d’une rencontre historique, le 09 juillet 2018, à Asmara, la capitale érythréenne, le président érythréen, Isaias Afwerki, et lui-même ont mis fin à vingt ans d’état de guerre entre les deux frères ennemis. Réouverture d’ambassades et de postes-frontières, rétablissement des liaisons aériennes, multiplication des rencontres… : la réconciliation a été menée tambour battant.
Sur le plan intérieur, il a rompu avec l'autoritarisme de ses prédécesseurs, libéré des milliers de prisonniers politiques, créé une commission de réconciliation nationale et levé l'interdiction pesant sur certains partis politiques.
Mais ses efforts se heurtent à de nombreux obstacles. La paix avec l'Erythrée peine à porter ses fruits tandis que l'Ethiopie est le théâtre de violences intercommunautaires.
Otric N.
Au moins 1.071 migrants et réfugiés sont morts ou portés disparus depuis janvier 2019, en Méditerranée, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Dans la nuit du 06 au 07 octobre 2019, un naufrage survenu au large des côtes de l’île italienne de Lampedusa, a rallongé la liste des décès déjà enregistrés sur la route de l’immigration vers l’Europe. Treize corps ont été repêchés lundi après-midi après le naufrage dans la nuit précédente d’un bateau de migrants et de réfugiés près de Lampedusa, selon les Nations Unies. Les victimes retrouvées sont toutes des femmes, dont certaines enceintes. « Treize corps - tous des femmes - ont été récupérés par les garde-côtes italiens et la Brigade financière », a confirmé Joel Millman, porte-parole l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au cours d’un point de presse à Genève.
Selon lui, les victimes seraient originaires de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Guinée. Les garde-côtes italiens ont été appelés peu après minuit pour secourir un bateau transportant une cinquantaine de migrants et en train de sombrer. Alors que les secours approchaient, le bateau aurait chaviré « en raison des conditions météorologiques difficiles et d’une embarcation « surchargée ». « Les migrants seraient partis de l’île tunisienne de Kerkennah à bord d’un bateau en bois », a précisé M. Millman.
Les 22 personnes secourues ont été transportées jusqu’au port de Lampedusa, au large de la Sicile dont une femme dans un état critique qui a été transférée par hélicoptère à l’hôpital de Palerme. Mardi matin, 17 migrants et réfugiés étaient toujours portés disparus, dont des femmes et au moins deux enfants. Parmi les disparus figurent des ressortissants de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et de Guinée Conakry et quatre ressortissants tunisiens dont trois hommes et un garçon de 17 ans, indique l’Onu.
Le projet de l’OIM sur les migrants disparus a signalé qu’à la date du 6 octobre, 688 migrants ou réfugiés ont péri le long de l’itinéraire de la Méditerranée centrale reliant les côtes de l’Afrique aux eaux territoriales italiennes, soit près des deux tiers du nombre total de décès enregistrés à ce jour en 2019 dans la Méditerranée. L’OIM a signalé 317 autres décès dans les eaux entre l’Afrique du Nord et l’Espagne. Au total, 18.990 migrants et réfugiés sont morts ou ont disparu en Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe depuis 2014.
Marie MGUE
Des quatre nations africaines qui ont participé aux Jeux Olympiques, le Cameroun est la seule équipe encore en lice pour une place aux Jeux de l'an prochain.
Les matches aller-retour du troisième tour du tournoi de qualification olympique féminin 2020 se sont déroulés le week-end dernier sur l'ensemble du continent. Les Lionnes Indomptables du Cameroun se sont qualifiées pour le quatrième et dernier tour de la compétition malgré leur défaite 1-2 contre la RD Congo au Stade des Martyrs à Kinshasa le mardi 08 octobre 2019.
C'était une rencontre difficile avec les Congolais qui ont dominé la majeure partie du match et qui ont créé des problèmes dans la défense camerounaise. Les buts de la RD Congo ont été inscrits par Isabelle Diakieses (15ème, 38ème minute). Les Lionnes ont cependant réussi à se défendre en seconde période et cela a porté ses fruits puisque Nchout Ajara Njoya a inscrit le but de la qualification pour le Cameroun à la 80ème minute. Malgré la défaite, les Lionnes Indomptables sont qualifiées pour le tour suivant sur un score cumulé de 3-2. L'entraîneur Alain Djeumfa devra travailler sur les différents compartiments et faire les ajustements nécessaires avant le prochain tour.
Des quatre nations africaines qui ont participé aux Jeux Olympiques, le Cameroun est la seule équipe encore en lice pour une place aux Jeux Olympiques de l'année prochaine. Le Nigeria, champion d'Afrique en titre, a été éliminé de la compétition après avoir concédé un nul 1:1 sur l'ensemble des deux matches contre la Côte d'Ivoire à domicile. Le match aller à Abidjan s'est terminé sur le score de 0:0. La Côté d'Ivoire s'est qualifiée sur la règle du but à l'extérieur. Les Super Falcons du Nigeria ne participeront pas aux Jeux Olympiques pour la troisième fois consécutive.
Lire aussi : Qualification des Lionnes pour le 4ème tour aux JO Tokyo 2020 : Njoya Ajara dédie cette victoire à Florence Ayafor
Le Kenya a battu le Ghana 1:0 lors du match retour à Nairobi. Les Harambee Stars ont disputé un match nul 0:0 contre les Black Queens du Ghana à l'extérieur, à Accra. La Zambie a battu le Botswana 3:0 sur l'ensemble des deux matches et est le seul pays des éliminatoires du troisième tour à avoir marqué le plus de buts sans encaisser de but. Le Botswana avait déjà éliminé l'Afrique du Sud du tournoi de qualification olympique.
Pour les éliminatoires du quatrième tour, le Cameroun affrontera la Côte d'Ivoire.
Otric N.
Un congrès conjoint organisé par le Groupe interafricain d'étude, de recherche et d'application sur la fertilité (GIERAF), la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun-SOGOC et l'Association franco-camerounaise pour la santé de la mère et de l'enfant (AFCASAME) qui se déroule actuellement à Douala, présente des exposés scientifiques qui aideront à réduire l'infertilité des femmes.
Pendant une semaine, des médecins spécialistes de la santé des femmes et des enfants ainsi que des gynécologues mettront à jour leurs compétences sur la façon d'améliorer la santé des femmes au Cameroun et dans toute l'Afrique.
Le congrès qui a commencé le dimanche 6 se déroulera jusqu'au 11 octobre 2019. Des présentations de gynécologues renommés comme le Professeur Marouen Braham de Tunisie, le Professeur Leke Robert, le Professeur Khrouf Mahamed entre autres, édifieront de jeunes médecins sur de nouvelles façons de faire les choses.
Jusqu'à présent, il a été souligné que l'endométriose est la principale cause d'infertilité chez les femmes au Cameroun. Le professeur Marouen Braham a expliqué que l'endométriose est un état dans lequel des cellules semblables à celles de l'endomètre, la couche de tissu qui recouvre normalement l'intérieur de l'utérus, croissent à l'extérieur de celui-ci.
Il a dit que les congrès donneront aux gynécologues camerounais de nouvelles techniques sur la façon de traiter et de gérer l'endométriose. Le congrès conjoint qui a réuni plus de 300 médecins spécialistes de la santé des femmes et des enfants ainsi que des gynécologues a été salué par tous comme un succès dans la collaboration dans le domaine médical.
Lire aussi : La santé des femmes et des nourrissons au cœur d’un symposium à Douala
La cérémonie d'ouverture officielle qui a eu lieu le lundi 6 octobre a été l'occasion pour la présidente du comité organisateur, Dr Ernestine Gwet Bell, de remercier tous ceux qui ont contribué à la tenue des deux congrès. Elle a expliqué que l'infertilité est un sujet de préoccupation au Cameroun qui doit être traité.
Pour le président de GIERAF, le Dr Mohamed Latoundji, les deux congrès sont importants pour le développement de la santé reproductive des femmes en Afrique. Alors que le président de l'AFCASAME, le Dr Clarisse Kingue-Ekollo et le président de la SOGOC, le professeur Leke Robert, ont tous déclaré que les connaissances acquises pendant le congrès contribueront également à réduire la mortalité infantile et marternale au Cameroun.
Le 7ème congrès du GIERAF et le 4ème congrès de l'AFCASAME se tiennent sous le thème : "L'Afrique, face aux développements actuels dans la prise en charge de l'infertilité" avec sous thème "préservation de la fertilité, endométriose et infertilité.
Otric N.
Les habitants du lieudit Bepanda Yong Yong dans l’Arrondissement de Douala 5e, ont barricadé les routes ce jeudi matin pour dénoncer les longues coupures de l'énergie électrique qu’ils subissent depuis deux semaines.
« Depuis deux semaines, nous sommes dans le noir. Les enfants ne parviennent pas à étudier alors qu’ils sont en pleine période de composition. Nos provisions dans les congélateurs sont devenues inutilisables. Nous voulons juste le retour de l’énergie électrique. Nous ne pouvons plus supporter cette situation, c’est de trop », dénonce une habitante du quartier Bepanda Yong Yong dans l’Arrondissement de Douala 5e. Dans les premières heures de ce jeudi 10 octobre 2019, les populations de cette localité de la capitale économique ont érigé des barrières sur les routes, pour dénoncer les longues coupures de l'énergie électrique qu’elles subissent depuis près de deux semaines.
Avec des pancartes à la main qui renseignaient suffisamment sur l’objet de leur revendication, ces victimes des multiples délestages imposés par la société de distribution d’énergie électrique, ont envahi les rues, pour revendiquer le retour d’énergie électrique. Alertées, les Forces de maintien de l’ordre sont descendues sur les lieux pour rétablir la circulation. Le Groupement mobile d'intervention (GMI), unité de la Police, a fait usage du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Le sous-préfet de Douala 5e a également fait une descente dans ce quartier pour calmer les populations en colère.
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Au cours de la journée, les agents de la société camerounaise de distribution d'énergie électrique, Eneo sont descendus sur les lieux afin de trouver une solution à ce problème engendré par une panne technique selon certains témoins. Eneo a par ailleurs indiqué que des équipes de techniciens étaient à pied d’œuvre depuis mercredi dernier, et se sont à nouveau mobilisées depuis la matinée pour rétablir l’électricité, ce jeudi 10 octobre 2019 dans l’après-midi.
En effet, les habitants de Bepanda Yong Yong ne sont pas les seules victimes de nombreux délestages imposés par la société en charge de distribution d’énergie électrique. De nombreux villes et villages du Cameroun, vivent dans le noir à cause de coupures régulières, et parfois à long terme, de l’énergie électrique.
Marie MGUE
Le mannequin basketteur va représenter le Cameroun à Madagascar le 13 décembre prochain, au cours de la 3e édition du label « Monsieur Francophonie ».
Le mannequin basketteur Bertrand Kotouo à Nwatsock va représenter le Cameroun au concours Mister Francophonie (Monsieur Francophonie) 2019. La 3e édition se déroulera le 13 décembre prochain à Antananariv à Madagascar. Bertrand Kotouo à Nwatsock sera face à 12 candidats issus de pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il s’agit entre autres du Tchad, de la Belgique, du Gabon, du Mali et de l’Algérie.
Retenu à ce concours international de beauté depuis juin dernier, le Camerounais prépare l’événement avec sérénité. Il bénéficie de l’expertise d’Ezéchiel Junior Tsalo, mannequin international et délégué du concours « Mister Francophonie » au Cameroun. C’est d’ailleurs grâce aux conseils de son mentor qu’il a été soumis aux programmes d’éloquence et de prestance.
« Ces différents exercices visent à soigner son image, car le visuel compte beaucoup pour « Mister Francophonie », explique Ezéchiel Junior Tsalo dans les colonnes de Cameroon Tribune. Le candidat navigue entre études, sport et mannequinat. Une conciliation qui lui permet de rester optimiste en ce qui concerne les préparatifs du grand jour.
Âgé de 24 ans, Bertrand Kotouo à Nwatsock rentre dans le mannequinat en 2017 grâce aux encouragements de Sabine Kamana, sa tante. Cette dernière le met en contact avec Leocadie Guebediang à Badiang, responsable d’une agence de mannequinat à Yaoundé, au Cameroun.
« Monsieur Francophonie » vise à promouvoir la langue française à travers un concours international qui permet d’élire un représentant de la jeunesse francophone. Il prône également des valeurs comme le partage, la solidarité, la collaboration, le respect, l’éducation, la culture et le vivre ensemble, lesquelles constituent les critères de sélection du finaliste.
Otric N.
Thomas Libiih, l’entraîneur camerounais des U17 a décidé de faire injecter du sang neuf dans son effectif. Il a fait appel à six joueurs formés à l’étranger dans l’optique de parfaire la préparation du mondial de la catégorie qui va bientôt s’ouvrir au Brésil.
L’équipe camerounaise U17, championne d’Afrique en titre peaufine depuis quelques semaines du côté du Brésil, sa préparation à la coupe du monde de la catégorie. Le Brésil va accueillir cette compétition d’envergure mondiale du 26 octobre au 17 novembre prochain. Libiih espère amener ses poulains, au plus haut possible dans ce mondial. Il a d’ailleurs eu l’opportunité d’évaluer le niveau de son équipe lors du tournoi international Uefa Assist à Istanbul (Turquie) en septembre dernier (trois défaites en autant de sorties contre le Paraguay, l’Angleterre et l’Angola).
L'entraîneur veut ainsi se donner les bons moyens pour valablement représenter le continent africain à cette grand-messe sportive à l’échelle planétaire. Thomas Libiih qui est connu comme vainqueur de la coupe d’Afrique des nations (Can) 1988 avec les Lions indomptables du Cameroun, a décidé de renforcer son effectif en faisant appel à des joueurs évoluant à l’extérieur.
Ces nouveaux qui intègrent le groupe
Ce sont au total six nouveaux joueurs qui ont rejoint le reste du groupe au Brésil. Parmi eux, l’on peut citer : Pineda Etienne Eto’o du Mallorca en Espagne et Enzo Tchato de Montpellier en France. Ceux-ci, à travers leur patronyme sont facilement reconnaissables comme étant respectivement fils de Samuel Eto’o et de Bill Tchato, deux anciens Lions indomptables. S’agissant des quatre nouveaux autres du groupe, il s’agit de Barel Fotso du centre de formation de l’As Roma en Italie, Jordan Konango de As Monaco en France, Aurel Tiki de l’Olympique lyonnais et Bryan Djile de Saint-Etienne toujours en France. Et il convient de préciser que ces derniers vont pour la première fois arborer le maillot Vert-rouge-jaune.
Selon l’entraîneur Libiih, « ces enfants sont des Camerounais et non des Centrafricains donc, ils doivent aussi avoir la chance de rejoindre la tanière », contrairement au décret du chef de l’Etat N02014/384 du 26 septembre 2014 portant organisation et fonctionnement des sélections nationales de football qui ne permet pas la convocation des joueurs formés à l’extérieur. Le sélectionneur justifie sa décision en faisant savoir que des Lionceaux cadets, c’est le mérite qui doit primer.
« Les six joueurs convoqués, viendront s’essayer sur le terrain. S’ils méritent leur place tant mieux. Si ce n’est pas le cas, ils retourneront dans leur club. Ce n’est pas parce qu’on s’appelle tel ou tel que tout de suite on gagne une place. Tous les Camerounais qui exercent ce métier ont une chance d’intégrer cette équipe. C’est vrai qu’on n’a pas eu suffisant de temps, le temps fait défaut. Je pense qu’on aurait pu découvrir encore d’autres joueurs mais on fait avec ce qu’on a et on avance », l’a-t-il précisé.
Innocent D H