Le projet qui vise à produire des engrais à destination de l’Afrique de l’Ouest, est estimé à deux milliards de dollars. Des engrais à obtenir à partir des ressources présentes dans le sous-sol togolais.
Dangote Industries Limited, dirigé par le nigérian Aliko Dangote avec le Gouvernement togolais, ont annoncé le 07 novembre 2019, la conclusion d’un partenariat pour développer au Togo une filière de transformation du phosphate en engrais. Selon les révélations de Jeune Afrique Business, ce projet dont le coût d’investissement global est estimé à deux milliards de dollars va être matérialisé par deux partenaires. Le projet est destiné à couvrir une partie des besoins en engrais phosphatés de l’Afrique occidentale, et de permettre la création de plusieurs milliers d’emplois directs. Les travaux d’aménagement devraient débuter avant la fin de l’année en cours.
L’accord de partenariat est adossé sur la complémentarité des deux parties (Gouvernement togolais et Dangote). Le Togo figure parmi les premiers producteurs de phosphate du continent africain. Le pays détient ainsi plus de deux milliards de tonnes de phosphate dans son sous-sol.
Ce groupe pourra se targuer de sa fortune usine d’ammoniac et durée basée à Igebu-Lekki (Lagos), sa mise en service étant annoncée en 2020. Selon le communiqué de Dangote, « l’ammoniac est un ingrédient essentiel dans la transformation du phosphate en engrais dérivés de phosphates ». Le même communiqué ajoute, « le Togo fournira l’accès aux ressources en phosphates et le groupe Dangote donnera l’accès à l’ammoniac ainsi qu’au marché nigérian ».
Le Togo compte bénéficier de l’expertise et de la capacité d’investissement de l’un des plus grands industriels africains que représente Dangote, dont les revenus avoisinaient 5 milliards de dollars en 2018. « En transformant notre phosphate, nous allons non seulement créer des emplois, mais nous pourrions également mettre à la disposition de nos agriculteurs des engrais de bonne qualité et à un coût abordable », mentionne Faure Essozimna, Président togolais.
Pour sa part, Aliko Dangote souligne : « ce partenariat s’inscrit dans le cadre de notre programme de transformation visant à créer la prospérité et à renforcer le développement économique non seulement au Togo, mais aussi en Afrique ».
Innocent D H
Yaoundé va être l’épicentre des festivités marquant la célébration des 60 années d’existence du Centre Pasteur au Cameroun. Moment par excellence pour l’institution de mesurer le chemin parcouru depuis 1959.
Pour la première fois en terre camerounaise, l'événement donnera lieu à la tenue du conseil des directeurs des 32 structures que compte le réseau international de l’institut pasteur. A s’en tenir au programme, l'événement sera ponctué par l’inauguration du Centre du nouveau bâtiment du Centre Pasteur de Yaoundé. Il connaîtra également une journée portes ouvertes, un symposium scientifique au Palais des Congrès de Yaoundé, puis une campagne de dépistage du cancer de la prostate et du foi à des coûts réduits en volant au secours des populations.
Au-delà des festivités en vue, l’institution annonce dans un document officiel : « la célébration des 60 ans du Centre Pasteur du Cameroun du Cameroun permettra de saluer le chemin parcouru par cette institution, depuis sa création en 1959, comme laboratoire de référence au sein du système de santé du Cameroun ».
Innocent D H
Le sous-préfet de Douala 5e et le Préfet du Wouri viennent d’interdire le meeting de ce samedi 09 novembre, annoncé par le MRC pour se tenir dans la capitale économique. Une interdiction justifiée par le risque de trouble à l’ordre publique selon l’autorité administrative.
Il a fallu qu’ils s’y mettent à deux cette fois pour interdire le meeting du MRC dans la ville de Douala. D'abord le sous-préfet de Douala 5e qui reçoit la déclaration de la manifestation publique du parti de Maurice Kamto à Bonamoussadi ce samedi 09 novembre 2019. Réagissant à cette déclaration, le sous-préfet va signer un arrêté interdisant ce meeting le 31 octobre 2019. Chose curieuse, il va produire un deuxième document le 07 novembre pour réitéré cette interdiction. Comme pour se rassurer son interdiction a bel et bien été enregistrée et intégrée par les militants du MRC.
A la lecture des justificatifs énumérés par le sous-préfet de Douala 5e , on tombe des nues et on est poussé à se demander si on est dans une véritable république ou une dictature hitlérienne. Tenez, l’autorité administrative évoque comme raison d’interdiction du meeting politique d’un parti politique légal et de notoriété au Cameroun,
- L’absence de l’accord du gestionnaire propriétaire du site retenu pour ladite manifestation ;
- Des individus aux intentions douteuses peuvent infiltrer vos rangs pour poser des actes de nature à troubler l’ordre public.
Or, il n’existe aucun document prouvant les allégations du sous-préfet à l’endroit du gestionnaire du petit terrain de Bonamoussadi qui a bel et bien donné son quitus pour la tenue de ce meeting. Par ailleurs, lorsqu'un sous-préfet juge que des personnes aux intentions douteuses peuvent entrer en scène, on est bien surpris qu’il ne choisisse pas de mobiliser les forces de maintien de l’ordre pour encadrer la manifestation. Au contraire, dans l’article 2 de l’arrêté, il choisit de mobiliser « toutes les forces de l’ordre » pour réprimer quiconque irait à l’encontre de cette décision.
La sortie du Préfet du Wouri sera tout autant inquiétante pour la démocratie au Cameroun. L’autorité administrative estime pour sa part que le stade de Bonamoussadi n’est pas approprié pour un tel meeting. Et au lieu de prescrire un autre site, il choisit lui aussi d’interdire avec violence. Voici le contenu de sa note.
« Le Préfet du Wouri a l’honneur d’informer l’opinion publique, que les responsables locaux du parti dénommé Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui projettent d’organiser un meeting dans la journée du 09 novembre à Douala, n’ont pas pu obtenir un espace ouvert approprié pour ce type de manifestation.
En conséquence, ledit meeting, bien que déclaré ne peut avoir lieu ou se tenir à la date sus indiquée. Le Préfet invite à cet effet, les responsables et militants de cette formation politique à s’abstenir d’entreprendre toute démarche improvisée qui viserait à créer soit des attroupements peu contrôlés sur la voie publique, soit des vacarmes en des lieux non autorisés. »
Les administrateurs camerounais semblent politisés et font très mal à la démocratie.
Stéphane NZESSEU
Mercredi 06 novembre 2019, la chambre d’instruction du parquet général d’Abidjan a décidé de renvoyer l'ancien ministre de la Jeunesse devant le tribunal criminel, a-t-on appris de sources concordantes.
L’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, en liberté conditionnelle au Pays-Bas dans l'attente d'une décision de la Cour Pénale internationale (CPI), sera jugé par un tribunal de son pays pour des crimes présumés commis entre 2010 et 2011.
« Le tribunal va le juger (Blé Goudé), notamment pour des faits concernant des actes de torture, homicides volontaires, viol. Il y a une décision de renvoi devant le tribunal criminel », a déclaré le procureur général de la Cour d'appel d'Abidjan Léonard Lebry, soulignant qu'il ne disposait pas encore de la « requalification pénale » exacte des faits.
Leonard Ledry a précisé que les faits pour lesquels Blé Goudé « est poursuivi en Côte d’Ivoire concernent : les actes de tortures, d’homicides volontaires, de traitement inhumain, d’atteinte à l’intégrité physique, de viol, d’assassinats et d’attentat à la pudeur commis durant les barrages d’autodéfense dans le courant des années 2010 et 2011, et la complicité de ses crimes commis par lui-même ou ses partisans sur l’ensemble du territoire ».
« Il n’y a pas identité des poursuites entre les faits jugés par la CPI et ceux examinés en ce moment par les juridictions ivoiriennes non seulement parce qu’ils ne concernent pas les mêmes événements mais ensuite parce qu’ils ne couvrent pas la même période. Celle visée par les poursuites en Côte d’Ivoire est plus large ».
Le procureur général a par ailleurs rappelé que, les faits poursuivis par la CPI portaient sur des événements précis: « Marche à la RTI (télévision publique) entre le 16 et 19 décembre 2010, manifestation de femmes à Abobo (quartier populaire d'Abidjan) le 3 mars 2011, bombardement au mortier d'un secteur d'Abobo le 17 mars 2011 et bombardement de Yopougon le 12 avril 2011 ». La date du procès sera fixée prochainement par le tribunal de première instance.
Les détracteurs de Blé Goudé et les ONG internationales considèrent qu'il a été un des principaux acteurs de la montée de la tension en Côte d'Ivoire dans la décennie 2000, qui a culminé en 2010-2011 dans les violences post-électorales ayant fait plus de 3.000 morts.
Pour rappel, Charles Blé Goudé, ainsi que l'ancien président Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance de crimes contre l'humanité par la CPI. Mais ils attendent en liberté conditionnelle l'examen de l'appel de la procureure par la CPI. Ils ne peuvent pas rentrer en Côte d'Ivoire tant que la procédure n'est pas terminée.
Danielle Ngono Efondo
La chanteuse Congolaise Céline Banza a remporté jeudi 07 novembre 2019, le Prix « Découvertes RFI 2019 ».
Chanteuse, vidéaste, actrice, performeuse, la Congolaise de Kinshasa, 22 ans, a remporté le prix face à neuf autres finalistes : Anycris (Côte d’Ivoire) ; Bebe Baya (Guinée) ; Cysoul et Lydol (Cameroun); Nasty Nesta (Bénin) ; NG Bling (Gabon) ; Social Mula (Rwanda) ; Yann’Sine (Maroc) et Zonatan (Île Maurice).
Née à Kinshasa en février 1997, Céline Banza est une artiste curieuse et polyvalente qui a déjà inspiré un court métrage en 2017, « Tamuzi », où elle joue son propre rôle. Mais par-dessus tout, il y a la musique, la chanson. C’est au sein des Studios Kabako avec le chorégraphe-danseur Faustin Linyekula, à l’est de la RDC, que Céline Banza fait ses premiers pas de choriste. Elle fréquente des danseurs, des rappeurs et monte sur scène, sa première scène à l’alliance française de Kisangani. De retour à Kinshasa, sa ville de naissance, elle entre à l'Institut National des Arts.
En 2017, elle participe à l’émission « The Voice Afrique francophone » qui la conforte dans son envie d’entamer une carrière musicale et lui fixe un objectif : celui de gravir peu à peu les marches et d’occuper le devant de la scène. Elle crée ensuite son groupe Banza Musik. Elle termine actuellement l’enregistrement de son premier album, dont la sortie est prévue en 2020.
Lire aussi : Prix découverte Rfi 2019 : Deux camerounais parmi les 10 finalistes
Avec cette récompense décernée par RFI, c’est bel et bien une nouvelle impulsion qui est donnée à la jeune congolaise et des encouragements de la profession sur le chemin qu’elle s’est choisie. L’occasion également de faire entendre sa musique à un public beaucoup plus large… D’ailleurs, grâce au soutien de l’Institut français, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de la Sacem et de Ubiznews, Céline Banza bénéficiera notamment d’une exposition médiatique, avec l’organisation d’un concert à Paris et une tournée organisée par l’Institut français…
Notons que, le jury professionnel de cette année était composé des artistes internationaux, à savoir : A'Salfo, Charlotte Dipanda, Tiken Jah Fakoly, Fally Ipupa, Josey, Angélique Kidjo, Youssou N’Dour, Oumou Sangaré et Singuila. Des journalistes de RFI et de France 24 ainsi que des représentants des organismes partenaires étaient également membres du jury.
A propos du Prix Découverte RFI
Crée depuis 1981, le Prix Découvertes RFI vise à mettre en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain. Au cours des années, ce prix a contribué au lancement de nombreux artistes dont certains sont devenus des icônes de la musique en Afrique. C’est l’exemple de : Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée)… Le chanteur malien de musique mandingue, M’Bouillé Koité, a remporté l’édition 2017 et l’édition 2018 a été remportée par le jeune chanteur rwandais, Yvan Buravan.
Félicitations à l’artiste !
Danielle Ngono Efondo
L’honorable députée Dr Fostine Fotso Kamdem vient de remettre les clés et le dossier complet d’un véhicule 4x4 au président Kamdem Didier. C'était à l'occasion de la célébration des 37 ans du Renouveau dans la section RDPC Hauts-Plateaux Centre à Baham le 6 novembre 2019 dernier.
En effet, le doyen des présidents des sections des Hauts-Plateaux, a désormais de quoi se mouvoir aisément pour échanger avec ses camarades militants. Didier Kamdem, fortement ému a dit merci à sa fille. Le geste posé par la députée Fostine Fotso viendra ainsi booster les activités de l’homme politique : "Ce moyen de déplacement lui permettra de coordonner les activités des structures de notre parti à la base pour plus de dynamisme et d’appâter en même temps les militants des autres partis politique. Il s’agit d’une promesse faite au début de mon mandat", a déclaré la députée de la nation avant d'ajouter :" Il y a 3 ans à la même occasion, j’offrais des moulins à écraser maïs et autres au réseau des femmes Baham. Aujourd’hui, c’est le tour d’un homme qui a sacrifié sa vie pour la patrie. Monsieur le Président, mon Pa dis à moi, je vous remets solennellement le certificat de vente, la carte grise, l’assurance en cours et la clé du véhicule et prie le chauffeur Alphonse de démarrer le véhicule".
Pour rappel, le Dr Fostine Fotso sortait de Bafoussam, où elle venait également de remettre aux rescapés de la catastrophe de Gouaché, du nécessaire pour se refaire le moral.
Marcel Ndi
Ces opérations visent la libération des emprises et l'embellissement de la ville.
En dépit du drame survenu à Gouache une localité de Bafoussam, les opérations de déguerpissement qui ont débuté depuis des semaines, se poursuivent dans la ville. Au quartier Tamdja dans l’arrondissement de Bafoussam 1er, les mythiques échoppes ont déjà été détruites. Le quotidien gouvernemental Cameroon tribune qui traite aussi de ce sujet, rapporte par exemple que «le célèbre café qui accueillait tous les matins un nombre important de citoyens de la ville autour d'un copieux petit-déjeuner a été détruit. La devanture d'une boulangerie, située non loin d'une station-service, qui s'était un peu allongée vers la chaussée est également détruite. Plus loin, c'est une quincaillerie où certains matériaux avaient occupé une bonne partie du trottoir qui voit ses fers à béton repoussés loin de la route».
Il faut donc souligner que les populations de Bafoussam ne sont pas surprises de la conduite de ces opérations de libération des emprises et d’embellissement de la ville. Elles ont été notifiées le 23 septembre 2019. Car, le Préfet du département de la Mifi a signé une décision portant interdiction et fermeture des laveries, garages de réparation et autres structures non aménagées conformément aux normes requises, encombrant et salissant, situées sur les emprises de la voie publique, dans son territoire de commandement. Avant de passer à la phase en cours, l’autorité a sensibilisé.
Même si elles ont été notifiées et qu’elles comprennent son importance, il reste que ces déguerpissements impactent sur leurs activités gagne-pain. Le Préfet Chaïbou dans une interview accordée au quotidien gouvernemental mis au courant de certaines revendications, s’explique. «On note des grincements de dents sur cet axe principal Ino-Tamdja... Cet axe qui fait problème (Ino-Tamdja) est dans le domaine public de l'Etat. Il fait partie de la construction de la route Yaoundé-Bafoussam. Les riverains ont été indemnisés à ces endroits sur 100 mètres.
Le fait que la route se retrouve sur les 20 mètres, ne veut pas dire que l'autre partie des 100 mètres est rétrocédée aux villageois. Dans cette zone, il n'y a pas de grands immeubles ou de grandes constructions parce que les gens savent qu'ils sont là de manière provisoire. Si quelqu'un vous présente un titre foncier sur cet axe, sachez que c'est un faux. C'est le domaine public de l'Etat et personne ne peut se l'approprier».
Liliane N.
L’information est contenue dans le journal Essingan en kiosque ce mercredi 06 novembre 2019. Ce journal à son tour, cite le directeur mondial de la lutte contre le paludisme comme source.
Le paludisme reste un problème majeur de santé publique au Cameroun. Tous les jours, cette maladie décime de nombreuses vies. La dernière sortie de Pedro Alonso, directeur mondial de lutte contre le paludisme présente des chiffres qui font froid dans le dos. Ce qui fait d’ailleurs exclamer ce dernier : « nous frôlons les 10.000 décès dus au paludisme par an, pour sept millions de malades ».
Les actions des pouvoirs publics
Les efforts du Gouvernement camerounais dans la lutte contre la pandémie qu’est le paludisme sont soutenus par Pedro Alonso. L’évaluation à mis chemin des stratégies à mettre en œuvre font découvrir, « dans le cadre de la révision brutale des tendances et des indicateurs de la lutte contre le paludisme, relativement aux recommandations de l’OMS : changement des politiques, adaptation des stratégies et changement des tendances », peut-on lire dans le journal Essingan.
« De cette rencontre, la secrétaire permanente du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), Dr. Dorothy Achu renseigne que le Nord avec un taux de modernité de 29, 3%, est la zone la plus atteinte par le paludisme au Cameroun. Tandis que le Nord-Ouest, enregistre le taux de morbidité le plus bas, avec 13, 06%. Taux de couverture, il est à noter que les régions de l’Est, du Sud et du Centre, à l’exception de la ville de Yaoundé concentrent un fort taux de prévalence », apprend-on, une fois de plus.
Innocent D H
Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun était dans la capitale régionale de l’Ouest ce jeudi. Maurice Kamto est descendu s’incliner devant les victimes de la catastrophe de Gouache. Mais cela n’a pas été possible du fait de l’affluence qu’a entraîné sa présence dans la ville de Bafoussam.
Jamais une telle affluence ne s’était vue dans la capitale régionale de l’Ouest Cameroun. Même les derniers meetings du RDPC n’ont pas mobilisé le tiers des populations sorties ce jeudi à Bafoussam. Ils sont tous venus animés du seul désir de toucher du doigt le candidat sorti deuxième de l’élection présidentielle de 2018. Sans aucun mot d’ordre préalable, dans la spontanéité, des foules se sont massés le long des rues lors du passage du Président Maurice Kamto dès son arrivée à Bafoussam.
En effet, les populations ont stoppé le cortège qui avait à son bord Maurice Kamto dès l’entrée de la ville. Comme s’étant passé le mot, ils ont fait descendre leur leader pour une marche inédite dans les rues de Bafoussam. Des camerounais de diverses origines chantant et scandant des slogans à l’honneur de Maurice Kamto. Arbre de la paix à la main, ces citoyens ont improvisé une procession longue de plusieurs kilomètres, dans le but de conduire le Président Maurice Kamto vers le site de la catastrophe de Gouache.
La liesse est générale, pas d’escorte policière ou militaire, pas de casse, pas de désordre particulier dans la ville. Les militants et sympathisants du MRC et de son patron politique ont volontairement constitué une haie d’honneur pour encadrer la procession vers le lieu du sinistre. Cohésion parfaite entre marcheur de circonstance, conducteur de moto taxi et autres automobilistes s’étant introduit dans le décor en route vers Gouache. Cela ne s’est jamais vu à Bafoussam.
Lire aussi : Eboulement de terrain à Bafoussam : Maurice Kamto accuse le laxisme du gouvernement
Durant des heures, mototaxi, commerçants, jeunes et moins jeunes ont cessé leurs activités pour se mettre dans la file de Maurice Kamto et des siens. Le passage de la grande procession dans plusieurs quartiers de la ville amenait certains travailleurs à délaisser leurs bureaux pour venir vivre ce moment historique pour la solidarité nationale et le vivre ensemble. La communion était parfaite entre le peuple venu très nombreux et l’homme politique Maurice Kamto. D'après des chiffres avancés par certains observateurs, à l’instar de Boris Bertolt, ces manifestants pouvaient se compter à plus d’un million de citoyens. La visite de Maurice Kamto à Gouaché avait tous les allures d’un meeting bien que n’en n’étant pas un.
Stéphane NZESSEU
Dans une tribune, le militant du parti proche du pouvoir donne les raisons pour lesquelles le Chef de l’Etat Camerounais est passé à côté de cette distinction.
« Heureux soient-ils, ceux du royaume des naïfs qui avaient cru que quatre jours de rassemblement des larrons en foire au palais des congrès de Yaoundé seraient suffisants pour changer tout au Cameroun.
Les résolutions de la grande palabre (Grand Dialogue National), me dit-on, sont sur la table du président de la République. Il faudra sans doute lui donner au préalable le temps de lire et relire toute cette paperasse. Il faudra aussi qu’il consulte qui il veut avant de donner des suites. Et enfin, il lui faudra dans un « délai raisonnable », (Va donc savoir ce qu’on loge dans « Délais raisonnables » et combien de temps) passer à la phase de mise en œuvre, « progressive » des recommandations !
« Progressive » comme lors de la « mise en œuvre des institutions ! » 23 ans ont passé après l’adoption de la constitution de 1996 ! Le coupable de l’inertie est tout de suite désigné. L’inertie tant décriée par le Président de la République est entretenue par ceux qui ont pris tout leur temps pour l’endormir, ces hommes ont nié l’effectivité d’un problème anglophone d’où est née la crise anglophone.
Sur la pression du chef de l’Etat, Ils se sont vite remis au travail pour hypothéquer les résolutions de ce conclave. La preuve : que nous reste-t-il de l’apaisement si vanté et si chanté pendant et après le Grand dialogue national ?
Il n’a pas fallu 7 jours, pour que l’on comprenne que Cela avait tout l’air et n’était rien d’autres que des « journées portes ouvertes » avec pauses-cafés toutes les deux heures, des enveloppes garnies, des va et vient des mécontents, des volumes de leurs enveloppes ; des séances photos-souvenirs, des accolades et des propositions obscures et incohérentes dans les commissions pour montrer qu’on était là. Et puis c’est tout ! Qui s’en souvient encore ? L’apaisement était plus dans les poches et non dans les têtes. Et nulle part ailleurs !!! ».
« Quand les portes du pénitencier se sont ouvertes pour libérer les bagnards comme Kamto et autres, J’ai poussé un ouf de soulagement. Je comptais sur la fonction pédagogique de la prison pour voir arriver des gens bien plus civilisés que quand ils y sont entrés.
Erreur ! Les militants de son parti politique, sitôt les nez dehors, ont remis le couvert. Rien n’a changé. C’est peut-être la couleur du « pire est avenir » qui a changé. En retour, ceux qui chantaient les louanges de la décision du Chef de l’Etat pour la paix, l’apaisement et l’unité nationale se sont eux-mêmes transformés en Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC).
Tour à tour, René Sadi, Jacques Fame Ndongo, Grégoire Owona se sont imposés des acrobaties langagières pour présenter la pire image du président de l’autre MRC (celui-là Mouvement des récalcitrants du Cameroun). C’est la guerre des MRC contre les MRC depuis des jours : « Le Mouvement des Récalcitrants du Cameroun » (MRC) du professeur Maurice Kamto, contre le Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC) du professeur Jacques Fame Ndongo.
Ne me demandez pas où a été enterré l’apaisement que prônait Paul Biya, Paul Biya dans le secret du soi disant GDN, et que les griots du palais nous avaient présenté comme le Grand Dialogue National ; comme un acte d’une sagesse surhumaine ; Que médias d’Etat avaient imposé dans l’opinion nationale que Paul Biya aura forcément le prix Nobel de la Paix 2019. Sauf trucages des urnes !
Il y a bien eu trucages des urnes à Oslo, au siège de la Fondation Nobel. Résultat : Paul Biya n’a pas obtenu le Prix Nobel de la Paix 2019. J’avais vu l’échec venir. Quand j’ai vu ses neveux attaquer les bamouns et les bamilékés à Sangmélima, j’ai compris que le malheur de quelqu’un ne viendra jamais de loin. Quand j’ai lu les versets sataniques du père Ludovic Lado, j’ai compris que le « vivre ensemble » que Paul Biya veut, est dans les mains de Lucifer lui-même. Impossible d’aller le prendre là-bas... ».
« Ils n’ont rien changé, ni dans le ton ni dans les prises de positions contre d’autres camerounais sur les plateaux de télévision et, pire encore, sur les réseaux sociaux. Les ennemis de Paul Biya sont resté leurs ennemis malgré et après le Grand dialogue national. On s’insulte, même mieux qu’avant le GDN.
Personne au Rassemblement des Défenseurs du Pouvoir Camerounais (RDPC), de l’obscur militant du Comité de base au fond de la forêt, au haut cadre de la République, n’a entendu parler du Grand Dialogue National. Encore moins de l’apaisement. En face, leurs adversaires le leur rendent bien : « Le Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) n’a pas changé de lexique pour chahuter Paul Biya et sa bande. Le Grand dialogue national On ne le connaît pas ici ! Comme on dit au quartier, « on va sauf que s’insulter, jusqu’à la gare ».
La presse nationale n’a jamais été aussi créative pour créer la zizanie et la discorde entre les camerounais. Jamais ! Nous assistons donc à une confrontation entre le « Rassemblement des défenseurs du pouvoir camerounais (RDPC) » contre le « Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) ». Ils ne se parlent plus comme avant. Ils s’insultent come des vendeurs de bouillons… ».
Voici le grand échec de l’apaisement du Grand dialogue national. Je ne sais pas où sont passés les repentis que j’ai vu à la télé au palais des congrès ? Ceux qui sont encore en brousse ne les reconnaissent pas et c’est là le danger. Des têtes tombent sous le coup de machette et les actes continuent en zone « pacifié ». A Yaoundé ceux qui ont été abandonnés à Appart Hôtel à Melen Polytechnique et qui ont été expulsé sous l’escorte du SED samedi 26/10 2019 à 15heures 30 minutes étaient-ils de vrais Ambazonniens ?
Toujours est-il qu’ils revendiquaient leur part. On dit que les Amba boys n’existent plus, qu’ils ont été désarmés. Dans la zone anglophone on confirme l’information. Des témoins précisent sur les réseaux sociaux que les Amba boys de service qui commettent des crimes dans la zone anglophone seraient de drôles de « combattants sécessionnistes » fabriqués, selon eux, par un ministre de la République. Des amba boys contre des amba boys.
Avec tous ceci, comment Paul Biya aurait-il pu obtenir le prix Nobel de la Paix ? That is the question. GDN en deux : Quel gâchis. Bonjour le retour de manivelle !!! ».
N.R.M
Les cinq présumés braqueurs du bus Binam voyages se trouvent actuellement à la légion de Gendarmerie du Centre. Ils ont regagné les cellules de la légion juste après leur présentation à la presse. Après des semaines de cavale, ils ont finalement été rattrapés dans leur course. Ils ont été présentés ce jeudi 07 novembre 2019 à la presse.
Les faits pour lesquels ils seront présentés devant les juges remontent au 25 octobre 2019. Les cinq mis en cause se sont fait passer pour des gens qui voulaient voyager. Ils ont intégré un bus de l’agence Binam voyages en auto-stop. La scène s’est passée à Obala. Ledit bus était en partance pour Bafoussam. Il était plein car les 70 places assises étaient toutes occupées. Le chef de l’agence de Yaoundé relate les faits, tel qu’on le lui a rapporté.
« C’est au niveau de la ville d’Obala que le malfaiteur déjà dans le bus fait comprendre au conducteur qu’il a deux frères qu’il aimerait faire entrer. A l’arrêt du bus, les trois bandits, réunis dans le bus, ont commencé à dépouiller les passagers de leurs biens. Pendant cette fouille méticuleuse, les bandits ne se sont pas accordés sur qui devait prendre l’argent et qui devait prendre les portables… alors que selon ce que j’ai entendu des passagers, les malfrats ne s’accordaient pas sur qui devait prendre l’argent et qui devait prendre les bijoux, d’après les recommandations de leur chef, pas présent sur les lieux du forfait. Profitant de cette mésentente, le convoyeur du bus a pu s’échapper. Face à ce constat, les voleurs n’ont pas pu dévaliser tout le monde et ont pris la poudre d’escampette ».
Réaction du Ministre des Transports
L’affaire ayant été largement relayée par la presse, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a sorti une note dans laquelle, il indiquait la sanction prise à l’encontre du chauffeur du bus. Le Ministre a suspendu Foko Jean Robert, conducteur du véhicule immatriculé LT 411 pour une période de de trois mois, éventuellement renouvelable. « Monsieur Foko Jean Robert est, en outre, et ce conformément à la réglementation en vigueur, interdit de postuler, pour une durée de cinq ans, à tout examen de permis de conduire », a écrit Ngalle Bibehe Massena.
Liliane N.
L’auteure de « Renaître » donne son avis sur la littérature féminine au Cameroun.
Nathalie Koah vient de commettre un nouveau livre, « Renaître ». Quand une interview accordée à Mutations, elle estime que la littérature féminine au Cameroun mérite un nouveau souffle.
« À mon avis, la littérature féminine elle a toujours vécu. Il suffit juste que le sujet intéresse. Je n'ai pas la prétention d'écrire des livres qui changeront grand-chose dans le cerveau des êtres humains. Mais à mon avis, il faut observer autour de soi les maux qui minent la société. Les gens sont en pleine crise existentielle et c'est pourquoi ils ont besoin de réponses, de se savoir accompagnés, et de savoir que même les personnes qu'ils ne soupçonnent pas vulnérables, traversent les mêmes épreuves qu'eux ».
« Et à travers mon livre ils ont ces réponses-là. Parce que je suis vraiment allée le « terre à terre » histoire de raconter un peu mon expérience et de leur insuffler un peu d'énergie et de force. C'est la véracité de mes propos et surtout la qualité du récit qui permettront que tout le monde s'y retrouve. Nous, les jeunes allons essayer de redonner un nouveau souffle à la littérature au Cameroun au cas où elle serait à l'agonie à travers des récits intéressants ».
Nathalie Koah est devenu célèbre après ses frasques amoureuses avec le célèbre footballeur camerounais Samuel Eto’o. A la question de savoir si son nouveau libre est une sorte de thérapie, elle répond :
« Je ne suis plus à la phase thérapeutique parce que la thérapie elle s'est faite bien avant. Ici, on est plus au niveau de l'expérimentation de cette thérapie-là. J’ai trouvé des clefs et j'essayais à travers les indices d'ouvrir les portes jusqu'à tomber sur la bonne qui me permettrait définitivement de m’épanouir. Et justement ma renaissance passe par là, le fait que j’ai trouvé la clé, celle qui me permet d’être en paix ».
A propos de son livre ? « Il s’agit de ma renaissance. C'est moi qui renais. Dans mon parcours, c'est une renaissance totale qui est partie d'un déclic. Lorsqu’on est outrageusement miné par les remarques des uns ou des autres, les mots difficiles, les mots durs où tout le monde vous traîne un peu dans la boue au gré de ses humeurs l'on se sent vraiment fragilisé, incapable de produire quoi que ce soit de positif. À un moment donné il a fallu puiser en moi la force de rassembler et de partager mon expérience. Mais pour partager il fallait d'abord que je fasse ce pas vers la lumière. C'est cette lumière là que j’appelle la renaissance, la reconnaissance, la force, l'acceptation ».
N.O
L’ouvrage a été financé par le FEICOM. Il se veut à vocation sous-régionale.
Le marché moderne de Sangmelima, dans le département du Dja-et-Lobo, sera inauguré vendredi par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local. L’infrastructure construite par le Génie militaire, sur instructions du Président de la République, s’étale sur une superficie de 3,6 hectares avec une voie de contournement, doté d’une autonomie en eau et en électricité (centrale solaire), de nombreux dispositifs contre les incendies, 162 boutiques, 7 hangars, un espace jeux.
Le marché moderne de Sangmelima comprend également un bâtiment poissonnerie et chambre froide, un bâtiment administratif, une infirmerie, un bâtiment sécurité, un bâtiment sapeurs-pompiers, deux blocs toilettes, parking prévu pour 104 véhicules, un stationnement pour “pousseurs” et un stationnement pour moto-taxis.
Le marché moderne de la ville permettra de mieux recenser les tenanciers de commerces, et met fin au désordre urbain à Sangmélima crée par la saturation des espaces publics par les divers vendeurs. En vingt-quatre mois grâce au partenariat gagnant entre le génie militaire et le Feicom la capitale départementale du Dja-et-Lobo se dote là d’un instrument efficace pour lutter contre l’incivisme et le désordre urbain. Sangmelima grâce à ce projet qui s’inscrit dans la vision de développement lancée par le Chef de l’État fait ainsi sa mue avec plusieurs réformes opérées par les pouvoirs publics et la municipalité.
Selon André Noël Essiane le Maire de Sangmelima, « ce côté était fermé à la ville par la lobo aujourd’hui avec le pont qui sera réalisé dans les prochaines semaines on va donc pouvoir récupérer cet autre espace et élargir la ville de Sangmelima ».
Sangmélima se trouve sur la rivière Lobo (ou Lobo Afamba), un affluent du Dja, à 170 km au sud de Yaoundé, la capitale du pays, à 120 km à l'est d'Ebolowa, la capitale régionale, et à 130 km de la frontière gabonaise, tandis que la ligne de l'équateur terrestre se trouve à environ 330 km au sud. La So'o, autre affluent du Dja parcourt également le territoire de la commune.
L'activité économique du centre urbain de Sangmélima est essentiellement tournée vers le tertiaire comme les commerces formelles ou informelles, ainsi les prestations de services diverses comme l'administration. La seule activité industrielle se limitant à quelques installations de transformation du bois extrait des forêts avoisinantes.
À la périphérie de la ville l'activité agricole domine, basée sur les cultures vivrières et pérennes. Les vivriers couvrent des espaces de l'ordre de 0,50 hectare en moyenne par ménage et par an. Les principales productions destinées à l'autoconsommation sont : le plantain, l'arachide, le manioc, le macabo, le maïs, le concombre. Seul environ un cinquième de la production est vendu. Les problèmes soulevés pour le développement de cette activité trouvent plusieurs origines tels que notamment difficultés d'écoulement de la production dû au mauvais état des pistes agricoles, la présence des cochenilles dans le sol, le nombre réduit de Groupes d'Initiative Commune (GIC) dynamique au sein des communautés, l'exode rural, le manque d'outils et de matériel de travail adéquat et enfin de l’inexistence du micro crédit pouvant soutenir cette activité.
N.O
L’Ong qui prétend lutter pour la préservation des Droits de l’Homme a affirmé dans une publication que la décision de Donald Trump, est « un signal d'alarme incitant le Président Biya à agir contre les violations ».
Ceux qui disent avoir mené cette enquête ajoutent que : « La décision du président des Etats Unis devrait inciter les autres partenaires internationaux du Cameroun à agir pour répondre publiquement aux graves préoccupations concernant les droits humains dans ce pays… ».
Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale et membre de cette organisation ajoute avec beaucoup d’assurance que : « Human Rights Watch a documenté de graves violations des droits humains commises par les forces de sécurité camerounaises depuis 2017, à la fois dans la région de l’Extrême Nord et dans les régions anglophones. Parmi ces abus, on compte des meurtres de civils, l’incendie de centaines d’habitations et le recours systématique à la torture et à la mise en détention au secret… ».
« La semaine dernière, les autorités ont interdit trois réunions prévues par le parti de Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Défiant l’interdiction, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés dans la capitale, Yaoundé, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. Des témoins ont affirmé que la police avait violemment battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ont été remis en liberté le jour même… ».
Par ailleurs, Trump devant le congrès a affirmé que « le Cameroun s’était abstenu de répondre aux préoccupations concernant les violations continuelles des droits humains par les forces gouvernementales camerounaises, notamment les meurtres extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et les actes de torture… ».
Pourtant, cet organisme dont la « défense des Droits de l’Homme » semble être l’objectif premier, apparaît uniquement lorsque ceux qui veulent mettre à mal l’intégrité, la paix et l’unité de ce pays dont les richesses suscitent de grandes convoitises sont invités à répondre de leurs actes.
Même lorsqu’il apparaît comme c’est le cas dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest que ce sont les camps des terroristes qui sont détruits par les Forces de Défense et de Sécurité, lorsque les preuves sont établies que les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, les élèves, les mères de famille, des enfants innocents sont sauvagement assassinés par des hommes sans foi ni lois, qui utilisent des armes sophistiquées dont la provenance est ignorée par le camerounais lamda, les enquêteurs de Human Rights watch n’évoquent pas la « Violation des Droits de l’Homme, nenni ».
Il est évident, au regard de certains faits que des brebis galeuses existent au sein des Forces de Défense et de Sécurité mais, combien sont –elles ? Quel pourcentage représentent – elles, face à tous ces milliers de Jeunes Hommes et Femmes, ayant juré Honneur et Fidélité qui travaillent jours et nuits, pour que ce Cameroun reste debout et que les populations actuelles ne connaissent pas le génocide des années de l’indépendance, lorsque les leadeurs, les Grands Hommes de ce pays, ont été lâchement assassiné par ceux là qui sont des bien pensants aujourd’hui, mais qui ne rêvent que d’une chose, voir le Cameroun, Afrique en miniature tombé dans le chaos, afin de se le distribuer.
Certes, ce pays accuse un grand retard, à cause de la mal gouvernance, de la corruption et autres exactions que commettent ceux qui contribuent à sa destruction.
Mais, en écoutant Marthe Moumié, ainsi que ces grandes Dames dont les époux ont marqué l’histoire du Cameroun, le peuple notamment les jeunes, savent à quoi s’en tenir et, ils sont dans leur grande majorité engagés à ne plus laisser faire.
Donald Trump a certes décidé du retrait du Cameroun de l’Agoa mais à côté, combien sont –ils, ces pays qui courtisent cette Afrique en miniature ? Bon gré, mal gré, le peuple camerounais va réussir à dépasser ses divergences et, se souvenir que dans le monde, le Cameroun est un pays unique qu’il faut préserver.
Nicole Ricci Minyem