Dans un tweet largement relayé ce mardi par les médias et les réseaux sociaux, le Chef de l’Etat camerounais appelle ses compatriotes au respect scrupuleux des prescriptions du Gouvernement et de l’OMS sur les comportements à adopter pour prévenir la pandémie du Coronavirus.
« Chers compatriotes, le monde fait face à une crise sanitaire grave et sans précédent. Elle va impacter nos comportements quotidiens et notre économie ». Voici, un extrait du tweet présidentiel sur la menace mondiale que constitue aujourd’hui le Coronavirus (Covid-19). Paul Biya prend ainsi la mesure de la gravité de la situation que connaît la planète en ce moment à travers cette pandémie qui ne cesse de causer des victimes. Une maladie dont le Cameroun n’en est pas épargné, lui qui ne cesse d’enregistrer au fil des jours de nouveaux cas.
Selon les informations publiées à date par le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie, « 5 cas supplémentaires de malades supplémentaires » viennent d’être enregistrés à Yaoundé, ce qui porte ainsi le nombre de malades à 10 dans le pays. Une raison donc, de plus pour le Chef de l’Etat camerounais de reconnaître l’impact imminent de cette pandémie sur les modes de vie des Camerounais, ainsi que sur l’économie nationale.
« Je vous invite à respecter scrupuleusement les prescriptions du Gouvernement et de l’OMS », ajoute Paul Biya. Il invite dans le même temps la communauté nationale à barrer la voie à la propagation du Coronavirus. « Je compte sur votre civisme et sur sens des responsabilités », mentionne le Président camerounais dans son tweet.
Il faut mentionner à titre informatif que ce lundi, le Chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé lors d’une conférence de presse qu’il y a désormais « plus de décès dans le reste du monde qu’en Chine ». Il déclare par ailleurs, « nul ne peut combattre un incendie les yeux bandés », tout en estimant indispensable que les pays « testent, testent, testent. Il faut tester chaque cas suspect ».
Innocent D H
Qu’ils soient au CEII, en classe de 3ème, 1ère ou Tle, le temps presse et si on veut avoir les résultats escomptés à la fin de l’année scolaire et se réjouir des sacrifices consentis tout au long de l’année scolaire.
Mercredi et Samedi, il n’est plus question de rester à paresser à la maison. Les chefs d’établissements ont organisé les séances de Travaux Dirigés afin de permettre aux apprenants de se familiariser aux types d’épreuves et de sujets auxquels ils seront confrontés le moment venu.
Les fiches leurs sont données et le traitement de ces dernières est exigé par les encadreurs – Mr Bilé – Surveillant général au collège le Pharaon : « C’est un système que nous avons mis en place depuis des années et qui a fait ses preuves. Mercredi et Samedi, nos enfants qui préparent les examens sont soumis à un système qui leur permet de combler leur déficit. Jusqu'à la veille des examens, nous les soumettons à un rythme qui nous donne de les suivre et de les évaluer jusqu'à la dernière minute. Et, pendant les congés du deuxième trimestre, ils viennent à l’école chaque jour… ».
C’est pratiquement la même politique à l’école primaire le Dunamis. Mme Bitchom - directrice de la section francophone explique que le suivi des enfants est un impératif : « Nous n’avons que quelques années et jusqu'ici, nous avons mis des moyens en œuvre afin d’atteindre un taux de réussite honorable à la fin de chaque année. Au-delà des évaluations que nous faisons chaque mois, nous nous sommes assurés de ne pas avoir un effectif pléthorique. Ce qui nous permet de suivre personnellement chaque enfant. Mercredi et Samedi, ce sont certes des cours de rattrapage mais beaucoup plus une manière pour nous de permettre à nos enfants d’affronter le jour dit, l’examen en toute confiance. Nous jouons en même temps le rôle de pédagogue mais aussi celui d’encadreur et d’éducateur. L’enfant a besoin de tout cet ensemble pour affronter les premiers examens de sa vie.
Des mesures plus ou moins acceptées par les élèves
Au collège le pharaon, tous ceux qui sont en classe d’examen savent qu’ils ne peuvent manquer les séances de Travaux dirigés parce qu’ils courent le risque de se voir exclure.
Et si certains sont conscients et prennent cela avec « philosophie » à l’instar de Aude Christelle, élève en classe de 3ème Esp : « Je veux réussir parce que ma maman fait beaucoup de sacrifices pour qu’on parte à l’école et la seule chose que je peux lui donner, la seule façon de la remercier c’est de lui donner ma réussite alors je sais que je dois apprendre et ce système ne me dérange pas… ».
D'autres trouvent que le rythme est exagéré surtout qu’il n’y a pas de congé – Arthur Manuel – 1ère A4A ll : « C’est vrai qu’il est important d’apprendre lorsqu'on prépare un examen mais, même pendant les congés de pâques ? Nous avons quelquefois besoin de marquer un temps d’arrêt, pour respirer un peu… ».
« Le jour des résultats, les larmes vont couler ». Le couplet de cette chansonnette composée par on ne sait qui, est désagréable à entendre devant le babillard car pendant que certains jubilent, d’autres pleurent et parfois regrettent d’avoir manqué le coche alors que tout au long de l’année scolaire, les parents ont donné les frais qu’il fallait, les enseignants ont donné tout ce qu’ils possèdent malheureusement, l’élève a refusé de saisir sa chance.
Pour ceux qui traînent le pas, il est encore temps de prendre le train en marche et de travailler pour assurer le devenir personnel. Un homme ou une femme qui n’a eu aucune instruction, en plus de l’éducation n’est utile à aucune société et même pas à lui-même.
Il faut à tout prix d’éviter d’être une personne aigrie, désillusionnée, haineuse et qui est une « victime » de tous et de tout le monde, comme il en existe malheureusement beaucoup dans la société actuelle.
Nicole Ricci Minyem
Depuis quelques jours des rumeurs abondent certaines tribunes sur le report imminent du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) prévue au Cameroun du 04 au 25 avril 2020. L’argument avancé par certaines sources porte sur la pandémie du Coronavirus qui circulent d'ores déjà dans le pays hôte.
Sur les réseaux sociaux ou d’autres plateformes d’échanges, des rumeurs abondent depuis quelques jours sur un éventuel report du CHAN Total Cameroun 2020. Ces vacarmes interviennent alors qu’une visite d’inspection de la Commission médicale de la Confédération africaine de football (CAF) vient de prendre fin au pays des Lions des indomptables. Pour trancher ces rumeurs, la décision de l’instance faîtière africaine de football reste attendue. Cette décision finale ne devrait plus tarder, des sources crédibles l’annonce pour cette semaine.
Selon les informations relayées par CFoot Cameroun, le CHAN Cameroun 2020 a de fortes chances de connaître un décalage pour juin prochain. Un tel report aurait pour but de respecter la récente recommandation de la FIFA à ses membres, instruisant la suspension temporaire de leurs compétitions pour cause de la propagation du Coronavirus à une vitesse exponentielle à travers le monde.
Sur le compte Twitter de ce site d’information sportive, l’on peut lire, « la probabilité de voir la Confédération africaine de football reporter le CHAN 2020 est très grande. La propagation du Covid-19 continue de faire des dégâts dans le monde du football ».
Le report des deux prochaines journées des éliminatoires de la CAN 2021, reste aussi un élément sur lequel certains observateurs s’appuient pour préfigurer un imminent report du CHAN 2020 au Cameroun.
Innocent D H
Le Directeur Général du BUNEC a entamé ce lundi le tour des huit Mairies que compte la ville de Yaoundé. L’objectif, annoncer et discuter avec les patrons des Mairies des modalités de numérisation de l’Etat Civil au Cameroun.
Alexandre Marie YOMO, Directeur Général du BUNEC, annonce une opération de numérisation des différents actes d’Etat Civil des camerounais dès le 1er Août 2020. Le Directeur Général du BUNEC l’a annoncé dans le cadre de la tournée qu’il a effectué dans plusieurs communes de la ville de Yaoundé.
Entre autre, la toute nouvelle Mairie de Yaoundé, la commune de Yaoundé 2e à Tsinga et la commune de Yaoundé 1er. L’opération va se déployer dans un premier temps dans le département du Mfoundi, région du centre. Au terme la phase d’expérimentation qui a vu l'enregistrement de 500 000 actes de naissance, le Bureau National de l'Etat Civil (BUNEC) entend mettre en mouvement l'opération de numérisation d'au moins 10 000 actes par mois à partir du 1er Août 2020.
Au sortir de sa rencontre avec le patron de la Mairie de Yaoundé 2e dans les encablures de 12 heures, Alexandre Marie YOMO va déclarer à la presse que la numérisation de l’Etat Civil est devenu un impératif non seulement pour la sécurité des citoyens mais aussi pour la traçabilité de la vie des uns et des autres. Il fait savoir que c’est le BUNEC qui prendra sur lui la responsabilité de la partie technique du projet. Il demande aux Mairies juste de mettre à la disposition du projet, un local pour faciliter son activité. Il a fait savoir que pour la seule année de 2019, on aurait produit au Cameroun, plus de 2 millions d’actes d’Etat civil.
Dans sa suite, le jeune Maire de la Commune de Yaoundé II, Yannick AYISSI a fait savoir à la presse que la Mairie dont il a la charge a déjà un personnel d’appui qui devrait être mis à la disposition du BUNEC question de subir une formation qui permettra par la suite la pérennisation de cette opération. Question d’assurer la continuité du service de numérisation. Il s’agira également de mettre à la disposition de l’équipe des groupes électrogènes pour pallier aux interruptions intempestives de l’énergie électrique.
Pour ce qui est du matériel électrique qui devra servir à la mise en œuvre dudit projet, un appel d’offre sera émis le 21 mars prochain. Ce projet est financé par le Fonds Européen de Développement (FED). Il a une durée d’un an. Après la ville de Yaoundé, le programme pourra s’étendre sur tout le pays.
Stéphane NZESSEU
L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature s’engage à former et recycler le personnel de la Camwater aux techniques de rédactions et de gestions administratives.
La nouvelle formule de Camwater a à nouveau à sa charge toute la responsabilité de la production, de la distribution et de la commercialisation du service de l’eau au Cameroun. Une situation à laquelle son personnel doit s’adapter et développer des aptitudes qui donnent à l’entreprise d’être à la hauteur de ses nouvelles responsabilités.
La Camwater fait face depuis quelques mois à une recrudescence des coupures du service de l’eau potable dans plusieurs villes et régions. Des cessations de service d’approvisionnement d’eau potable dans la ville d’Obala, dues à des pannes survenues à la station de production de la ville ; des arrêts de station de traitement d’eau, le cas de la station de traitement d’eau de Tibati ; baisse de la production en eau potable dans la ville de Ngaoundéré, à Ebolowa et dans bien d’autres villes. Ces cas relevés précédemment sont des cas reconnus par la Camwater pour le seul mois de Février 2020. C’est dire que la réalité sur le terrain est bien plus grave que ça.
Et ce sont des problèmes que le top management de la Camwater souhaite résoudre. Mais plus encore, il souhaite aussi anticiper sur les différentes perturbations. Et c’est à ce moment qu’intervient les questions d’administration.
En effet, le manque de formation administrative de ses différentes équipes dans certains centres urbains et même dans l’arrière-pays entraîne une lourdeur et un retard criard dans le service de l’eau. Il faut savoir et maîtriser les procédures des différentes tâches des équipes, connaître et respecter les normes de constructions ou d’implantation du réseau de tuyaux qui dessert les ménages camerounais.
Aussi, il faut savoir remonter avec précision l’information auprès de la hiérarchie. Et entre différent service, réduire au maximum les goulots d’étranglements et les postes de relais inutiles qui rendent le service défaillant.
Pour y parvenir, le Directeur Général de la Camwater a fait appel à son homologue de l’ENAM pour lui venir à la rescousse. Même s’il faut rappeler que cette initiative entre pleinement dans les missions de la prestigieuse école du Lac Central de Yaoundé.
La Camwater veut que l’ENAM forme son personnel à la connaissance et à la pratique des techniques de rédaction administrative et à la gestion d’une administration complexe comme la Camwater. C’est l’objets de cet accord signé ce lundi à Douala entre les deux hommes.
Stéphane NZESSEU
La Lionne indomptable Nchout Ajara pense que cette mesure est nécessaire parce que le Coronavirus doit interpeller tout le monde.
Nchout Ajara n’a pas été testée positive au virus du Covid-19. Cependant son club de football Valerenga a jugé nécessaire de la mettre en quarantaine. La raison étant que la Lionne indomptable était au Cameroun, qui enregistre des cas de contamination de cette pandémie. Justement elle prenait part à la phase des qualifications pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Les supporters et les fans de la Lionne ne comprenant pas la raison de son confinement, cette dernière a décidé de tirer au clair sa situation. Pour elle, il fallait le faire parce que Coronavirus est une affaire de tous.
« Nous vivons une pandémie actuellement qu'est le COVID-19. D'ailleurs à mon retour de la double confrontation contre la Zambie, mon club par mesure de prudence m'a mise en quarantaine durant 14 jours, de même pour mes coéquipières qui revenaient également en sélection », a écrit Nchout Ajara.
L’attaquante dans la sélection des Lions indomptables a profité de cette occasion pour partager avec ses fans et ses supporters, les gestes à faire pour éviter d’attraper le Coronavirus.
« Bien se laver les mains avec du savon est le premier geste-barrière. Utiliser le gel hydro alcoolique. Ne pas se toucher le visage. Nettoyer régulièrement les surfaces et les objets courants à la maison et au bureau. Eviter les lieux très fréquentés, en particulier les hôpitaux, sauf en cas de maladie. Eviter les contacts des proches atteints. Porter le masque, dans certains cas, notamment en cas de contamination ou dans un espace très fréquenté. Eviter de consommer des produits d'origines animales crus, mal cuits ou douteux. Respecter les règles d’hygiènes en cas de toux, par exemples, tousser dans le creux de son coude. En cas de contamination, rejoindre l'hôpital le plus proche...Prompt rétablissement à ceux qui sont atteints, et soyons solidaires de nos frères et sœurs en humanité. Surtout, soyons prudents, nous avons un beau continent à construire », ajoute-t-elle.
Liliane N.
Sur les convocations individuelles publiées sur les réseaux sociaux, on peut lire que les dénommés Fogue Alain – Anouboudem Mireille – Augustin x – Awasum Misda sont appelés à comparaître à la légion de gendarmerie du Nord à 12 h munis des pièces d’identité…L’avisant qu’en cas de défaillance il/elle sera contraint (e) par tous les moyens de droit conformément aux dispositions de l’article 92 du code de procédure pénale… ».
Images et vidéos de la séquestration et de l’agression sur le Maréchal des Logis Chef Ngwe Jean fils alors qu’il était en mission ont fait le tour des réseaux sociaux. Suscitant dans la quasi majorité des cas, la colère des internautes qui n’ont pas compris ce déferlement d’agressivité sur un jeune gendarme qui avait pourtant pris le temps de décliner son identité.
Malgré les affirmations des militants de cette formation politique qui parlent de tentative d’assassinat, on peut clairement voir qu’alors qu’il était frappé et déshabillé, le gendarme a su garder son calme alors que l’un de ses assaillants s’est mis à crier « Il a tenté d’assassiner le président Kamto, c’est un assassin, il faut l’arrêter… ». Des mots accompagnés de violents coups de poing. Ailleurs, on voit certains manipuler une arme à feu alors que d’autres prennent des photos pour des raisons qui leurs sont propres.
Il n’est certainement pas question de se substituer à la justice, encore moins aux enquêteurs mais, face à certains agissements, il y’a lieu de se poser quelques questions.
L’appartenance au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun donne t–elle droit à une quelconque immunité car à chaque fois, nombreux sont les militants de cette formation qui évoquent l’intervention de la communauté internationale si le gouvernement tente de faire ceci ou cela.
Si on doit considérer comme ils le prétendent, que « le Cameroun est un état qui est capable de se débarrasser des adversaires politiques et c’est la raison pour laquelle à Edéa et à Garoua on a voulu de se débarrasser physiquement de Maurice Kamto », quelles peuvent en être les raisons ?
Pourquoi précisément dans ces deux villes mais pas lors de sa tournée aux Etats–Unis, en France et partout où il a été ?
Logiquement, au cours des prochaines années, il est totalement hors course : Aucun maire, zéro député, même pas un simple conseiller municipal. Point besoin de revenir sur sa « victoire » à l’issue des présidentielles d’Octobre 2018…Alors pour quelles raisons voudrait–on se débarrasser de lui ?
Qu’est ce qui peut expliquer que les hommes de Droit se lancent dans ce type d‘aventure et qu’ils choisissent de la faire au Cameroun ?
Ces questions et bien d’autres viennent à l’esprit et on est enclin à croire qu’il s’agit juste des mécanismes mis en place par le Mrc pour rester présent dans l’esprit des Camerounais, au cours des cinq prochaines années, quitte à montrer à la face du monde, des comédies d’un goût douteux.
D'ailleurs, lors d’une émission dominicale Dieudonné Essomba pour ne pas le citer avait dit ceci : « En voyant Fogue manipuler la supposée arme du crime, j’ai cru que Jean Miche Kankan est ressuscité et, tout porte à croire que ce ne sera pas la dernière scène à laquelle nous aurons droit, parce que ces gens ont un plan qu’ils vont s’atteler à mettre en place : Faire intervenir la communauté internationale au Cameroun… ».
Il serait important, au cours de l’enquête qui s’ouvre ce Mardi que les responsabilités des uns et des autres soient établies et qu’au-delà des agresseurs du Maréchal Ngwe Jean fils, l’on interpelle également ceux qui ont publié sur les réseaux sociaux les images de son épouse et de son fils.
Une politique dans laquelle prévaut la force des arguments
La politique ce n’est certainement pas la guerre, la haine, la désobligeance, l’agressivité. Il est plus que nécessaire que les acteurs politiques éduquent leurs militants et sympathisants, afin que pour chacun, il soit clair que la course vers les postes électifs se fait par la force des idées et non par d’autres moyens.
Car, c’est par celles-ci qu’on convainc en plus des actions de citoyenneté qu’on pose au quotidien.
Et, on ne le dira jamais assez, le Cameroun est un Etat indépendant depuis des lustres. Agir afin d’inciter les autres pays à intervenir, poser au quotidien des actes répréhensibles et s’en prendre à un gendarme dans l’exercice de ses missions portent un tout autre nom mais pas celui de Politique.
Nicole Ricci Minyem
Ces agents français en service dans leur représentation diplomatique présente au Cameroun seront confinés durant une période de 14 jours.
L’annonce est faite par S.E Christophe Guilhou Ambassadeur de France au Cameroun. Pour faire face à la pandémie du Coronavirus et éviter toute menace de propagation du virus Covid-19 sur le sol camerounais, l’Ambassade française présente dans notre pays vient de décider de faire une certaine mise en quarantaine de ses agents qui revient de leur pays. C’est ce que nous révèle le tweet fait par le Diplomate Christophe Guilhou.
« L’épidémie de #COVID19 constitue une menace grave et inédite. Nous devons anticiper. Tous nos agents revenant de France ?? au Cameroun Drapeau du Cameroun ont l’obligation de se confiner pendant 14 jours. Toutes nos missions en France sont suspendues », a tweeté l’Ambassadeur.
Cette mesure de l’Ambassadeur est tout à fait compréhensible. Il faut rappeler que le tout premier porteur du virus du Covid-19 qui est entré au Cameroun était un ressortissant français âgé de 58 ans. Et c’est lui qui a contaminé la deuxième personne testée positive au Coronavirus. Même si les deux premiers cas pris en charge sont tirés d’affaire, il reste que des mesures doivent continuer à être prises par le Cameroun et ses partenaires pour barrer davantage la voie au Coronavirus. La France semble l’avoir bien compris.
« À compter d’aujourd’hui, l’Ambassade de France ?? prend des mesures exceptionnelles. Nos services seront réduits à l’essentiel. Seul le personnel indispensable continuera à travailler sur place. Face à cette crise, la France protège ses agents et le public au #Cameroun », a tweeté hier S.E Christophe Guilhou.
Liliane N.
L’information est rendue publique par le Dr Georges Alain Etoundi Mballa Directeur de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé Publique.
Il étaient les deux premiers cas testés positifs au virus du Covid-19. Un français âgé de 58 ans qui revenait de son pays. Il est entré au Cameroun le 24 février dernier. Après sa détection comme atteint par le Coronavirus, il a été mis en isolement dans le Centre de prise en charge de l’Hôpital central de Yaoundé pour une prise en charge appropriée. La nouvelle de ce premier cas de contamination à la pandémie de l’heure avait été rendue publique le 6 mars dernier. C’est donc ce français qui avait à son tour contaminé une camerounaise, qui a été en contact avec lui. Cette dernière a aussi été immédiatement mise en quarantaine.
Aujourd’hui c’est un ouf de soulagement que les deux patients ci-haut mentionnés peuvent pousser. Les nouvelles sont bonnes. Après près de deux semaines en isolement, la Direction de la lutte contre la maladie au Ministère de la Santé fait savoir qu’ils sont tirés d’affaire. Ils ne sont plus souffrant du Coronavirus. En d’autres termes le français et la camerounaise sont guéris. A l’heure actuelles, ils sont maintenus sous surveillance médicale pour une période déterminée.
Il faut rappeler que la semaine passée déjà, les nouvelles qui venaient de l’hôpital central où ils ont été admis, étaient plutôt rassurantes. Le Pr Fouda Directeur de cette formation sanitaire publique a laissé entendre qu’ils étaient sur la voie de la guérison. Sur le traitement qui est fait sur une personne contaminée au Coronavirus, il avait expliqué «c’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection».
Liliane N.
Il s’agit d’une suspension provisoire qui prend effet dès ce 17 mars 2020.
L’Université de Yaoundé 1 ne veut courir aucun risque avec la pandémie du Coronavirus. Aussi, le rectorat a décidé de suspendre les cours du 17 mars au 13 avril 2020. Cette période pourrait se voir prolongée au cas où la nécessité va s’imposer. Il est donc dès ce jour interdit dans le campus universitaire de Yaoundé 1, la tenue des manifestations. Pour ce qui est de celles scientifiques qui étaient programmées, elles sont tout simplement annulées.
La décision susmentionnée a été prise au cours de la réunion de coordination qui a eu lieu le lundi 16 mars 2020, à la salle des actes de l'Université. Le Pr Maurice Aurélien Sosso le Recteur de ladite Université va renforcer le numérique éducatif par la création d'une plateforme de mise en ligne des cours avec lien d'accès aux étudiants. Il est également prévu la mise en place d'amphithéâtres virtuels avec affectation d'adresses électroniques aux enseignants et étudiants.
Il n’y a donc pas que l’Université de Yaoundé 1 qui suspend momentanément les cours à cause du Coronavirus. Les écoles françaises aussi ont décidé de fermer temporairement leurs portes. C’est le cas du Lycée de Fustel de coulanges situé à Yaoundé et Dominique Savio basé à Douala. Pris de peur par la propagation du virus du Covid-19, les directions de ces établissements ont préféré fermer d’abord leurs portes. Dans le communiqué rendu public, lesdits établissements ont fermé dès lundi 16 mars 2020. Et la mesure sera effective durant sept jours.
Liliane N.
La 11ème Journée de cette communauté sous-régionale a permis au Chef de l’Etat camerounais, président en exercice de la Cemac (Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale) de dévoiler son message. Il s’agit de sa « détermination à contribuer au renforcement du processus d’intégration en vue de l’atteinte des objectifs à l’horizon 2025 ».
« Améliorer les infrastructures physiques pour promouvoir les échanges entre les peuples de la Cemac ». C’est sous ce fil conducteur que la 11ème édition de la Journée de la Cemac a été commémorée ce 16 mars 2020. Dans ce sillage le 15 mars, c’est-à-dire la veille, le Président de la République du Cameroun, président en exercice de la Cemac a publié dans un discours adressé à ses paires et aux populations de la sous-région.
Paul Biya affirme, « si l’on peut se réjouir de la mise en œuvre progressive de la circulation des personnes et des biens, il est clair que celle-ci ne saurait être réalisée sans infrastructures en nombre suffisant et de qualité. Autrement dit, la problématique des infrastructures demeure l’une des craintes majeures du développement de notre espace communautaire ».
Le président en exercice de la Cemac dans son message énumère nombre de défis qui interpelle la Cemac. Il s’agit notamment, des infrastructures de transport, d’électricité et de télécommunication, réduction de la fracture numérique. De manière globale, Paul Biya réaffirme « sa détermination à contribuer au renforcement du processus d’intégration en vue de l’atteinte des objectifs à l’horizon 2025 ».
Le Chef de l’Etat camerounais rappelle ainsi son ambition noble d’inviter les acteurs de la communauté dans leur ensemble à faire de l’intégration sous-régionale une réalité définitive au sein de la Cemac afin que les échanges à divers niveaux puissent être rentables à tous.
Innocent D H
Il s’agit des boursiers de l’année académique promotion Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle 2018/2020.
L’information est relayée par le quotidien Mutations paru en kiosque ce jour. 30 étudiants camerounais ayant obtenu des bourses d’étude pour le Maroc sont en situation de détresse. Ils ont de la peine à payer leur scolarité, leur logement. Des frais dont le gouvernement devait s’occuper. Ils affirment avoir saisi leur Ministère et même l’Ambassade du Cameroun au Maroc. Leur problème n’a pas été résolu.
« Parmi eux, Jean Walter Yonga Tedga, âgé de 20 ans, et résidant dans la ville de Settat. Etudiant en deuxième année, filière Bâtiment et Travaux Public (BTP), à l’Université Mohamed VI, le jeune orphelin dit broyer du noir. «Je vis avec des amis. Nous sommes quatre dans une chambre. Ce n’est pas du tout le confort », se plaint-il. Selon ses propos, avant de quitter le pays à destination du Maroc, le Minefop les a rassurés qu’ils seront nourris et logés par l’Etat marocain, ce qui n’a pas été fait », rapporte Mutations.
Certains de ses étudiants affirment que n’ayant pas pu payer l’internat l’an dernier, ils n’y ont pas été admis cette année. D’aucuns vivant cette situation ont trouvé refuge chez des amis. « Je ne sais comment décrire la situation dans laquelle je me trouve en ce moment. Nous ne mangeons même plus dans les réfectoires universitaires parce qu’on nous a retiré toutes nos cartes qui nous donnent accès de ce côté-là. Mon ami partage avec moi son repas au quotidien », déclare l’un de ces étudiants appelé Jérôme Angola.
Il y en a qui aujourd’hui sont à la recherche d’un emploi pour pouvoir joindre les deux bouts. D’autres ne voulant pas arrêter avec leurs études, se retournent vers leurs familles qui sont au Cameroun. A titre informatif, il faut préciser que les étudiants en détresse ont quitté le Cameroun en octobre 2018.
Liliane N.
Lors d’un meeting tenu ce dimanche à Yamoussoukro, la capitale ivoirienne, les partis politiques de l’opposition du pays disent « non » au changement de la loi fondamentale, alors qu’une session du Parlement sur la révision constitutionnelle s’achève ce mardi.
Devant un millier de partisans réunis à la Place Jean Paul II, Kakou Guikahué, le secrétaire en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a fait la déclaration suivante : « nous sommes rassemblé aujourd’hui, principalement, pour dire non à la modification de la Constitution ».
Guikahué fait remarquer que le processus de révision constitutionnelle « qui va contre les lois de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) dont la Côte d’Ivoire a signé toutes les chartes ». L’opposant note que le protocole de la Cedeao relatif à la bonne gouvernance prescrit en son article 2 « qu’aucune modification de la loi électorale ou de la Constitution ne peut se faire sans majorité des acteurs politiques dans les six mois précédent l’élection ».
Guikahué soutient par ailleurs que le Gouvernement ivoirien a cru qu’il avait jusqu’au 31 mars pour tout changer, faisant une « erreur d’interprétation juridique parce que notre code électoral dit que les listes électorales doivent être publiées trois mois avant le jour du vote ». Le code en cours de révision précise, « si on vote le 31 octobre 2020, le 31 juillet on affiche la liste provisoire et on appelle les Ivoiriens au contentieux », ce qui marque le début des élections, indique-t-il.
« Pas de changement de la Constitution », martèle le secrétaire du Pdci, tout en promettant qu’à partir d’aujourd’hui, est lancée « l’opération debout, en avant ». Il invite ainsi, les partisans de l’opposition à se lever et à ne pas avoir peur, tout en défendant le pays.
S’agissant des prochaines joutes électorales, l’opposition compte y participer en dépit des réformes exigées qui jusque-là n’ont pas eu de retour favorable. « Dès lundi, envahissez les centres d’enrôlement (car) vous avez le droit d’avoir vos CNI (Cartes nationales d’identité) » a lancé Assoa Adou à l’endroit des militants de l’opposition, appelant toujours à une « gratuité » de ce document.
Innocent D H
Le 15 mars 1966 un combattant, un résistant, Osendé Afana brillant économiste sera assassiné à Ndélé du côté du Congo et il sera décapité. Sa tête sera remise en trophée à celui qui le voulait mort ou vif.
Osendé Afana avait 36 ans, c’était l’un des économistes les plus brillants de son temps, le premier subsaharien à être titulaire d’un doctorat en économie. C’était un homme qui déjà dénonçait l’asservissement des pays africains par l’usage d’une monnaie sur laquelle ils n’avaient pas de prise.
- Il voulait que l’Afrique créé sa propre monnaie « Afrik »
- il voulait son pays libre
- il rêvait de débarrasser son pays et l’Afrique du colonialisme
- Il ne pouvait vivre
Fort heureusement l’aspiration à la liberté survit aux tyrans.
Fort heureusement la vie des martyrs est une semence pour les générations d’après, une étincelle pouvant réveiller les consciences et amener à des combats ultérieurs pour la liberté, voire à de salutaires révolutions.
Baptisé Castor Osendé Afana à sa naissance, l’homme a vu le jour dans la petite localité Nkogksaa, département de la Lékié en 1930. Très tôt, il rejoint la capitale Yaoundé.
Très tôt ses idées apparaissent subversives et son regard sur le monde embarrasse. Dans un environnement portée à la préservation d’un monde immuable, le jeune homme, comme il est élève au Lycée Leclerc à Yaoundé au Kamerun est séduit par des idées progressistes et de résistance. Les prises de conscience du combattant en gestation le poussent à refuser désormais que l’on le nomme par le prénom Castor porteur pour lui d’une double négation et d’une infamie.
Il veut être appelé par un patronyme qui le situe dans son africanité, dans sa camerounité, il ne veut pas d’un nom allogène d’autant plus infamant qu’il est un nom de rongeur !
Militant dans l’âme, en quête de meilleures conditions de vie, il est en 1952, l’un des meneurs de la grève des élèves noirs du lycée qui revendiquent une amélioration de leurs conditions de vie à l’internat. Déjà proche des idées de l’UPC (Union des Populations du Kamerun) principal parti revendiquant l’indépendance
- il donnera sa véritable dimension et son leadership en France où il poursuit ses études à Toulouse, puis à Paris.
A Toulouse, il se retrouve dans le même comité de base de l’UPC que Paul Tessa, Augustin Frédérik Kodock, Jacques Roger Booh Booh …
Il adhère à l’UNEK (Union Nationale des Etudiants Kamerunais) section de la FEANF (Fédération des Etudiants d’Afrique noire de France) ; dans cette structure, il fait la connaissance d’autres étudiants alors progressistes, notamment le guinéen Alpha Condé, le congolais Pascal Lissouba, l’ivoirien Henri Konan Bédié et bien d’autres.
Il anime le journal de la FEANF et fait partie du Comité d’accueil qui gère les publications de l’UPC en France, notamment «la voix du Kamerun», et surtout l’organisation des voyages de tous les cadres politiques du mouvement de l’UPC de passage en Europe en général.
C’est ainsi qu’il se fait remarquer par le président Félix Roland Moumié, qui en fait un de ses proches collaborateurs.
Il sera très écouté du Président de l’UPC. A ce titre, il est régulièrement reçu par des chefs d’Etat progressistes africains.
Parallèlement à son action militante, il mène de brillantes études qui aboutissent à l’obtention d’un doctorat d’Etat en économie. Il est le premier docteur en économie d’Afrique noire.
Sa thèse de doctorat sera publiée aux Editions Maspero sous le tire « l’Economie Ouest africaine, perspectives et développement ». Il y affirme qu’il n’y a pas de véritable indépendance sans indépendance monétaire.
Il milite ainsi pour une monnaie africaine qu’il baptise Afrik. Son livre a été traduit en plusieurs langues et souvent cité en référence dans les hautes sphères de l’économie mondiale.
Très grand admirateur de Che Guevara, au cours d’une réunion à Paris, il déclare que la théorie ne vaut rien sans la pratique.
C’est à cette occasion qu’il informe ses camarades qu’il est sur le point de rejoindre son pays le Kamerun, pour apporter sa contribution à la lutte de libération aux côté d’Ernest Ouandié alors Vice président de l’UPC.
Il crée le Comité révolutionnaire, dont Ernest Ouandié est président, comme autres membres quelques jeunes cadres nouvellement sortis d’universités occidentales, parmi lesquels Woungly Massaga –Docteur en mathématiques-, Docteur Ndongo Diyè –médecin-, Maître Michel Ndoh –avocat- Njawé Nicanor, Tchaptchet et le Vice président Abel Kingué ; il choisit la lutte armée dans le maquis camerounais où il était chargé du Deuxième front à l’est du pays, pendant que Woungly Massaga dirigeait le Premier front à Djoum au sud du Kamerun.
Le Congo est sa base arrière. Son maquis est repéré au mois de février 1966
Les conditions de son assassinat le 15 mars 1966 à l’âge de 36 ans, pas loin de la frontière congolaise restent troubles, mais les témoignages s’accordent à reconnaître une impréparation possible du front et des trahisons certaines.
Le 15 Mars 1966, dans le maquis de la Boumba Ngoko au Sud Est du Cameroun, Osende Afana, l`un des plus brillants intellectuels militants anti-colonialistes de l`Afrique du 20è siècle, à la tête d`un détachement de partisans, membres de l`Union des Populations du Kamerun (UPC) engagés dans la lutte armée contre le néo-colonialisme, fut assassiné et décapité par les forces armées néocoloniales du Gouvernement kamerunais. Plus de quarante ans après, les autorités kamerunaises classent toujours comme " secret -défense ' les informations sur les circonstances de cet assassinat.
Cet homme est une figure méconnue des combats de l’Afrique en général et du Kamerun en particulier pour l’indépendance. Il mérite que l’on explore son histoire.
N.R.M