L’affirmation selon laquelle la Sud-Africaine Gosiame Sithole a donné naissance à dix bébés au début du mois est fausse, selon une enquête officielle.
Selon le gouvernement provincial, aucun hôpital de la province de Gauteng n’a enregistré la naissance de décuplés. Des tests médicaux montrent que Mme Sithole n’a même pas été enceinte récemment, a-t-il ajouté.
La jeune femme de 37 ans est désormais placée en observation en vertu de la loi sur la santé mentale et bénéficiera d’un soutien. La déclaration n’a pas donné de détails sur les raisons de la fabrication de l’histoire.
Independent Online (IOL), le groupe de médias propriétaire du Pretoria News qui a été le premier à rapporter l’histoire, a maintenu son reportage.
Il a poursuivi en affirmant que Mme Sithole avait mis au monde les enfants le 7 juin à l’hôpital académique Steve Biko (SBAH) dans la capitale, Pretoria, et que le personnel était mal préparé.
Elle a accusé l’hôpital et les autorités sanitaires provinciales de tenter de dissimuler une négligence médicale.
« Ces allégations sont fausses, non fondées et ne servent qu’à ternir la bonne réputation du Steve Biko Academic Hospital et du gouvernement provincial du Gauteng », indique la dernière déclaration.
Des poursuites judiciaires seront engagées contre le rédacteur en chef du Pretoria News, Piet Rampedi, et IOL, précise le communiqué.
D’où vient l’histoire ?
Mme Sithole, qui a des jumeaux de six ans, et son compagnon Teboho Tsotetsi vivaient à Thembisa, un township où résident de nombreux ouvriers, dans la province de Gauteng, près de Johannesburg.
Selon IOL, ils fréquentaient la même église que Rampedi, qui leur a été présenté en décembre. En mai, il aurait interviewé le couple, qui aurait déclaré attendre huit bébés – une séance de photos montre Mme Sithole lourdement enceinte.
Le 8 juin, Pretoria News a annoncé la naissance surprise de dix bébés, citant M. Tsotetsi comme source. Il a ensuite déclaré avoir reçu des SMS de sa compagne lui annonçant la nouvelle, ajoutant qu’il n’était pas autorisé à se rendre à l’hôpital en raison des restrictions liées au coronavirus.
Rampedi s’est également appuyé sur des messages WhatsApp – et n’a pas obtenu de confirmation indépendante de l’hôpital de l’histoire.
Le maire local a ensuite confirmé les naissances – c’est à ce moment-là que d’autres médias, dont la BBC, ont publié l’histoire – mais un porte-parole du gouvernement a ensuite déclaré que le politicien n’avait que la parole de la famille et que personne n’avait encore vu les bébés.
Les dons ont commencé à affluer pour le couple et ses bébés, surnommés les « 10 de Thembisa », dont 1 million de rands (70 000 $ ; 50 000 £) de la part du président de IOL, Iqbal Survé.
Mais l’histoire a attiré les soupçons après que Pretoria News ait initialement omis de divulguer l’hôpital où les bébés sont nés et qu’une série d’hôpitaux de Gauteng aient démenti leur implication.
Dix jours après les prétendues naissances, IOL a porté les accusations contre SBAH.
Le couple a semblé se brouiller par la suite, M. Tsotetsi signalant sa disparition et demandant aux gens de cesser leurs dons une semaine plus tard, tandis que Mme Sithole l’accusait de vouloir tirer un bénéfice financier des bébés, selon le Pretoria News.
Entre-temps, des travailleurs sociaux ont réussi à retrouver la trace de Mme Sithole, qui a été admise à l’hôpital pour des examens vendredi dernier, selon les autorités provinciales de Gauteng.
Un mémo divulgué, vu par News24, prétend que Rampedi s’est récemment excusé auprès de IOL pour « l’atteinte à la réputation » que l’histoire a causée au groupe, disant qu’il aurait dû traiter l’histoire comme un travail d’investigation plutôt que comme une « histoire pour se sentir bien ».
Le Chef de l’Etat et son hôte ont parlé de nouvelles opportunités d’investissement au Cameroun.
Il y a eu audience au Palais de l’Unité ce 23 juin 2021. Paul Biya le président de la République a reçu le célèbre homme d’affaires nigérian Aliko Dangote. Les échanges entre le Chef de l’Etat et son hôte ont tourné autour de nouvelles opportunités d’investissement au Cameroun. On a appris que le nigérian après des investissements faits dans le secteur de la cimenterie dans notre pays, lorgne dorénavant les domaines de l’huile végétale et du gaz domestique. Il trouve que le gouvernement a mis en place des très bonnes mesures incitatives et généreuses.
«Nous sommes établis au Cameroun, il y a quelques années, et nous allons continuer nos investissements non seulement dans le secteur du ciment, mais aussi dans le pétrole et le gaz et dans d’autres domaines. Je crois que c’était une très bonne rencontre avec le Président de la République… Cette rencontre m’a aussi donné l’occasion de dire merci au Président, qui nous a montré qu’il est du côté des investisseurs. Et cela nous encourage à investir davantage au Cameroun » a déclaré Aliko Dangote présenté comme la première fortune d’Afrique, par Forbes, le célèbre magazine économique américain.
Il faut souligner qu’au terme de l’audience, il n’y a pas que l’homme d’affaires nigérian qui était satisfait. Le président Paul Biya l’était aussi. Et il l’a fait savoir à l’opinion par le biais d’un tweet.
«Ravi de discuter de nouvelles opportunités d’investissement au Cameroun avec Monsieur Aliko Dangote ce jour au Palais de l’Unité», peut-on lire dans le tweet du Chef de l’Etat.
Au terme de l’audience, Aliko Dangote a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre de la valeur, par le président Paul Biya.
Liliane N.
Profitant de la célébration de la Journée Internationale des Veuves, Marie Thérèse Abena Ondoua – ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a saisi cette occasion afin de dire son désappointement face à un phénomène « En passe de devenir une banalité dans notre société »… ».
De son point de vue, les partouzes, les publications des photos indécentes et la prostitution juvénile sont des faits qui menacent gravement l’avenir des jeunes, notamment celui des jeunes filles…Dans un égrenage qui est loin d’être exhaustif, le membre du Gouvernement a entre autres cité :
- L’exploitation des jeunes filles et des enfants à des fins commerciales ou pornographiques, - la diffusion d’images pornographiques impliquant des enfants et des adolescents - l’inceste - le viol - l’enrôlement des jeunes dans les groupes whatsapp ou des sites pornographiques - les mariages précoces et forcés - le harcèlement sexuel - la pédophilie - le tourisme sexuel impliquant les filles et les enfants - les mutilations génitales féminines - les crimes rituels commis sur les enfants et les jeunes filles… ».
Des actes, poursuit Marie Thérèse Abena Ondoua « De plus en plus fréquents, qui ôtent la dignité à nos enfants et font l’objet de commentaires d’une violence inqualifiable, livrant les victimes à une sorte de vindicte populaire. Ils sont commis au sein des familles, des établissements scolaires, des domiciles privés, des lieux d’hébergement, des milieux professionnels, des bars dancings et cabarets, et autres lieux ouverts… ».
Condamnation
Au cours de son intervention, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a rappelé que :
« L’exploitation sexuelle des jeunes et des enfants, ainsi que tous les cas d’abus et violences faits à leur encontre, constituent des atteintes graves à leurs droits fondamentaux, proclamés par le Préambule de notre Loi fondamentale et contenus dans les instruments juridiques de protection des droits de l’enfant ratifiés par notre pays. L’acte en lui-même est déjà ignoble. Le publier l’est encore plus… Il s’agit là des faits réprimés par notre Code Pénal ».
Soutien du Gouvernement au-delà de la responsabilité des familles
Car, au-delà des actes posés par les prédateurs sexuels sur les jeunes filles, pour ne rester que sur ce cas, il est évident que les parents doivent jouer leurs rôles à travers l’éducation qu’ils transmettent à leurs progénitures, tenant en compte des valeurs morales, traditionnelles et culturelles positives, comme le recommande la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant, en son article 11...
Nicole Ricci Minyem
Contrairement aux informations rapportées par certains activistes, les Etats-Unis n’ont pas dressé une liste de personnalités camerounaises, qu’ils ont en ligne de mire.
Suite à des rumeurs particulièrement relayées sur la toile par certains activistes, le confrère Data Cameroon a entrepris un travail d’investigations, pour y voir plus clair. Il convient de noter que des activistes comme Michel Biem Tong affirment dans des publications, que des personnalités comme le premier ministre Joseph Dion Ngute, le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo, le Général René Claude Meka, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, le Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh pour ne citer qu’eux se retrouvent dans la ligne de mire des américains, pour leur implication ou responsabilité dans la non résolution pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il est dit que Michel Biem Tong pour sa part tient cette rumeur du journal en ligne Cameroon Concord. Son post sur son compte Facebook fait le 12 juin 2021 à la date du 21 juin 2021, avait 223 réactions, 126 commentaires et 243 partages. Et cette page compte 5278 abonnés.
Seulement Data Cameroon affirme qu’il s’agit d’un fake news. Le confrère affirme avoir procédé à une vérification sur le site en question et auprès de l’ambassade des États-Unis au Cameroun. Aucune confirmation sur ladite rumeur n’a été faite.
«Il n’y a pas de liste de personnes ciblées. Nous sommes au courant des listes qui circulent sur les réseaux sociaux, mais elles ne sont pas authentiques. Nous ne pouvons pas fournir de détails sur qui est ou sera affecté car en vertu de la loi américaine, les dossiers de visas individuels sont confidentiels…La politique de restriction des visas couvre les personnes soupçonnées d’être responsables ou complices de l’atteinte à la paix en se livrant ou en incitant à la violence continue, aux violations des droits de l’homme et aux abus, et aux menaces contre les défenseurs de la paix ou les travailleurs humanitaires. Ces restrictions peuvent s’appliquer à toute personne qui aurait besoin d’un visa pour entrer aux États-Unis », a confié Karen Tang, la responsable des affaires publiques à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, à Data Cameroon.
Liliane N.
Thierry Lontouo a présenté devant le grand jury un mémoire qui porte sur l’aliment communément appelé bobolo.
Le Cameroun vient encore d’être honoré à l’étranger. L’un de ses fils appelé Thierry Lontouo vient d’être reconnu meilleur expert-comptable en France. Il est passé devant le grand jury du concours du meilleur mémoire en expertise comptable de la région Haut de France. De nos sources, on apprend qu’il n’était pas le seul africain à participer à ce concours. Il y en avait quatre autres.
Thierry Lontouo pour sa part, a présenté un mémoire d’expertise comptable qui portait sur le Bobolo. Il s’agit là Thierry Lontouod’une consécration pour ce trentenaire qui a achevé ses études secondaires au lycée bilingue de Molyko à Buea. Selon certains de ses camarades de l’époque, Thierry était un jeune garçon très dynamique et surtout blagueur. Sa réussite ne surprend guère.
Pour parler en bref du concours auquel il a pris part, il faut savoir qu’il vise à promouvoir les experts comptables travaillant sur un sujet de mémoire pertinent sur les missions spécifiques de l’expert-comptable auprès de l’économie sociale et solidaire, des associations, fondations, organisations syndicales, fonds de dotation et auprès des comités d’entreprise, comités de groupe, comités interentreprises(pratiques innovantes, outils méthodologiques efficaces, nouvelles missions,…).
Et les critères sur la base desquels le jury de ce concours fait son appréciation sont : la pertinence du sujet, le professionnalisme du candidat, ses compétences théoriques et pratiques, la proposition d’outils méthodologiques efficaces, une démarche concrète en matière d’innovation, les sources d’informations pointues, complètes et récentes, la qualité rédactionnelle.
Liliane N.
C’est une déclaration faite par le Ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe qui présidait le 22 juin 2021, la session extraordinaire du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer) et du Comité de transport des voyageurs (CTV).
Dans sa déclaration, le Mintransports indique : « Cette rencontre se tient au lendemain de la haute autorisation du Chef de l’Etat pour le lancement du train express Douala-Yaoundé ». C’est sans doute dans cet ordre d’idée que l’entreprise Camrail fait savoir que la session avait pour toile de fond, « l’examen des modalités de la mise en service du Train express Douala-Yaoundé dans les tous prochains jours ». La date du lancement officiel proprement dit reste attendue, apprend-on.
Le Ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a effectué le 29 avril 2021 dans les locaux de la société Camrail à Douala, une visite des 11 voitures voyageurs réhabilitées. Et selon l’entreprise, cette réhabilitation a couté 11 milliards de nos francs. Après cette visite, le Mintransports a également conduit un voyage d’essai de l’Intercity entre Douala et Yaoundé dans ce train permettant de rallier les deux villes en 4 heures 45 minutes contre 3 heures 30 minutes par le passé, avec l’instauration de quatre arrêts sur le trajet notamment à Edéa, Eseka, Makak et Ngoumou. Cette augmentation de la durée de voyage est également due à la qualité de la voie ferrée, informe Camrail.
Rappelons que le train express reprend du service après une interruption le 21 octobre 2016 à la suite de la catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui avait causé la mort de 79 personnes et 600 blessés, selon un bilan officiel.
Innocent D H
C’est ce que révèle le vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) sur son compte Facebook ce mercredi 23 juin 2021. Mamadou Mota rappelle que le village concerné est à 50 kilomètres du chef-lieu de l’arrondissement de Touboro, région du Nord et à 18 kilomètres du lycée le plus proche.
« Un collège complet en salle de classe au village dit phacochère dans la commune de Touboro, construit entièrement par la communauté, demande juste un acte de création de la part du ministère de l’éducation secondaire depuis plus de 4 ans, rien n’est fait », écrit Mamadou Mota.
Indiquant que le village concerné est situé à 50 kilomètres du chef-lieu de l’arrondissement de Touboro et à 18 kilomètres du lycée le plus proche, le cadre du MRC saisit la tribune pour s’exclamer. « Que faut-il pour que l’accès à l’éducation ne soit pas entravé par une élite qui choisit délibérément de maintenir le plus grand nombre dans l’ignorance et la sous-scolarisation ! », s’inquiète-t-il.
Mamadou Mota note que, cette population vaillante a pour sa part, montré sa bonne volonté en construisant 4 blocs de deux salles de classe et un bureau du directeur, à côté aussi d’un centre de santé construit par leur soin. Ce drenier, « n’attend également que l’acte de création de la part du Ministère de la Santé ».
« Le développement participatif est bien celui-là, il se trouve handicapé par les fonctionnaires. Réveil ! », conclut l’homme politique.
Innocent D H
Falaye Koulou envisage se présenter l’année prochaine, à l’examen du Baccalauréat de l’enseignement général, s’il obtient son Probatoire.
Dans la région du Nord, le courage et la détermination de Falaye Koulou forcent l’admiration. Il se trouve qu’il fait partie des 17 000 candidats de la région du Nord, qui affrontent les épreuves du Probatoire de l’enseignement général. Depuis lundi dernier, c’est donc au sous-centre du lycée de Garoua-Djamboutou que l'homme âgé de 62 ans affronte les épreuves. Au micro de Canal 2 international, il a encouragé les personnes de son âge à suivre son exemple.
«Je dis à beaucoup de gens comme moi, que l’école-là ne demande pas d’avoir le travail. On se cultive. On veut les gens cultivés», a-t-il déclaré.
Falaye Koulou espère que cette expérience s’achèvera par sa réussite à la session 2021 du Probatoire. Il affirme que durant l’année scolaire, il a mis toutes les chances de son côté en suivant des cours préparatoires. Il ne compte pas s’arrêter au niveau de la classe de Première. Il envisage de se présenter l’année prochaine à la session 2022 du Baccalauréat de l’enseignement général s’il réussit au Probatoire. Le sexagénaire affirme avoir trouvé les épreuves abordables.
Avoir ses diplômes et la connaissance lui permettront de se lancer en politique. Il rêve d’une fonction de maire, député ou même sénateur. Il convient de noter que Falaye Koulou est un homme marié à 3 épouses. Il est le père de 21 enfants et a des petits-enfants.
Liliane N.
C'est la substance d'un arrêté pris par le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine. Il en ressort que dès ce mardi 22 juin 2021, les stationnements et l’occupation anarchique des trottoirs sont passibles du paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 250 000 FCFA.
Dans son arrêté, Roger Mbassa Ndine informe par exemple que le stationnement irrégulier d’une moto ou du « dépôt de tout autre objet » est passible du paiement d’une amende de 10 000 FCFA. 25 000 FCFA pour un véhicule d’un établissement de commerce, d’une laverie, d’un salon de coiffure, d’une limonadière ou de toutes autres « activités analogues » et 50 000 francs pour un véhicule pick-up.
S'agissant du stationnement irrégulier d’un véhicule gros porteur ou d’un container, le contrevenant s’expose au paiement d’une amende de 200 000 FCFA. Pour ceux qui rendront coupable du dépôt d’un matériel de chantier sur le trottoir, l’amende s’élèvera à 250 000 FCFA.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du programme « restituer le trottoir aux piétons » qui vise « la libération des trottoirs et autres emprises du domaine public occupés de manières anarchique et illégale par diverses activités informelles », précise le maire de la ville de Douala. Les paiements de ces amendes se font à la recette municipale, sur présentation du procès-verbal de l’agent verbalisateur, apprend-on.
Piqûre de rappel, début juin 2021, le maire Mbassa Nadine avait déjà demandé à tous les motos-taxis de la cité capitale du Littoral occupant de façon anarchique les abords du rond-point Deido à regagner un espace spécial aménagé pour eux par la Communauté urbaine.
Innocent D H
La ministre des Postes et des Télécoms, Minette Libom Li Likeng, Ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), de passage à Buea dans la région du Sud-Ouest pour une visite de travail était porteuse d'une nouvelle enchante. Elle a annoncé aux start-uppers de la Silicon Mountain, le 17 juin 2021, que le gouvernement leur offre un an de connexion internet gratuite de haut débit pour faciliter le développement de leurs projets.
Les start-upers de la Silicon Mountain, pendant de la Silicon Valley aux Etats-Unis, pourront désormais surfer en toute sérénité et réaliser en toute tranquillité leurs projets. Une connexion numérique de haute facture grâce à une offre gratuite pendant un an à l'initiative du Gouvernement camerounais.
La Silicon Mountain est un incubateur d’entreprises du numérique, basé dans la ville de Buéa, la capitale de la région du Sud-Ouest. L’offre gratuite d’internet à cet incubateur, permettra de réduire les charges de fonctionnement des start-up de la Silicon Mountain, dans la mesure où le haut débit apparaît comme l’une de leurs matières premières principales.
Rappelons qu'avant cette sollicitude du ministère des Postes et Télécommunications au profit des innovateurs de la Silicon Mountain, le ministre de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, avait déjà invité la firme coréenne Samsung à s’intéresser à cet incubateur local d’entreprises du numérique, afin de l’accompagner dans son développement.
Le 8 mai 2021 à Yaoundé à l’ouverture de la 10ème édition du forum économique et énergétique Cameroun-Corée, le ministre Ousmane Mey avait indiqué, « La Silicon Mountain à Buea est une référence qui pourrait être dopée grâce au soutien de la Corée. Nous pensons qu’avec Samsung ici présent, nous parlerons de toutes ces opportunités ».
Innocent D H
Une théorie circule activement sur les réseaux sociaux, assurant que la « protéine Spike », présente dans les vaccins anti-Covid à ARN messager serait « cytotoxique » et donc dangereuse pour l’intégrité des cellules du corps humain.
Interrogé sur le sujet, Malone, scientifique qui se présente comme étant l’un des inventeurs des vaccins à ARNm, affirme que « la protéine de pointe du SARS-CoV-2 est cytotoxique », et que plusieurs études, dont une pilotée par le Salk Institute, un institut de recherche américain à but non lucratif, le démontreraieent formellement.
Il avait d’ailleurs fait une première publication sur le sujet le 13 juin dernier, sur la chaîne YouTube « DarkHorse Podcast Clips ». Accompagné de deux autres hommes, il assurait alors que la protéine Spike, comme les vaccins contre le Covid-19, étaient « cytotoxiques » et « extrêmement dangereux pour le corps humain ».
« Nous savions déjà que la protéine Spike est cytotoxique, il n’y a rien d’étonnant là-dedans !, explique à 20 Minutes Morgane Bomsel, directrice de recherche au CNRS et responsable d’un laboratoire à l’institut Cochin. Le virus, lorsqu’il a infecté son hôte, va produire cette protéine en continu et détruire des cellules sur son passage, c’est précisément ce qui le rend dangereux…
« En revanche, la protéine Spike présente dans les vaccins à ARNm est modifiée pour ne se reproduire qu’en petite quantité et sur un laps de temps très court, afin d’être immédiatement utilisée par le système immunitaire pour se défendre contre le Covid-19…
Affirmer que les vaccins sont cytotoxiques est donc faux, non seulement parce que l’ARN ne se réplique pas dans les organes du corps humain, mais également parce que nous l’aurions, tout simplement, remarqué très rapidement après avoir vacciné des millions de personnes».
Que dit l’étude du Salk Institute ?
Cette analyse n’est d’ailleurs pas contredite dans l’étude mise en avant par le professeur Robert W. Malone, qui semble donc faire une mauvaise interprétation de ses résultats.
Dans un article publié le 30 avril 2021, et intitulé « La protéine de pointe du nouveau coronavirus joue un rôle-clé supplémentaire dans la maladie », le Salk Institute résume l’étude parue le même jour dans la revue scientifique Circulation Research.
Réalisée en collaboration avec plusieurs autres instituts de recherche, dont le National Institute of Health américain, cette étude consistait à créer un pseudo virus entouré d’une couronne de protéines Spike – « qui se comportent très différemment de celles codées en toute sécurité par les vaccins », note l’institut –, sans toutefois contenir de virus réel, puis à l’injecter à des hamsters.
Ces derniers ont alors subi des dommages aux poumons et aux artères, prouvant à nouveau le caractère cytotoxique de la protéine, suggérant que le Covid-19 n’est pas qu’une maladie respiratoire, mais également vasculaire.
« Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont des accidents vasculaires cérébraux et pourquoi d’autres ont des problèmes dans d’autres parties du corps », a analysé le professeur Uri Manor, coauteur de l’étude. Cette découverte pourrait ainsi permettre, dans le futur, de développer de nouveaux traitements contre le Covid-19.
L’étude ne prouve donc pas que les vaccins anti-Covid seraient dangereux pour le corps humain, elle conclut au contraire que « les anticorps générés par la vaccination et/ou les anticorps exogènes contre la protéine Spike protègent non seulement l’hôte de l’infectivité du SRAS-CoV-2, mais inhibent également les lésions endothéliales [sorte de lésion vasculaire] imposées par la protéine Spike».
N.R.M
C’est dans le cadre des assises de la 40ème assemblée générale « Shelter Afrique » dont l’ouverture solennelle dans la salle des Actes de l’Hôtel de Ville le 21 Juin dernier, a connu la présence de Chief Dion Ngute - Premier ministre
Dans la partie consacrée aux allocutions, le chef du Gouvernement Camerounais s’est félicité du fait que : « Sur 2,5 milliards de FCFA de contribution de notre pays au budget de Shelter Afrique en 40 ans, le Cameroun a bénéficié près de 24 milliards de FCFA d'investissements. Ce qui traduit un partenariat gagnant… ».
Prenant la parole à son tour, Celestine Ketcha Courtes – ministre l’Habitat et du Développement Urbain, et par ailleurs présidente du Bureau de Shelter Afrique à la faveur de ces assises qui regroupent les ministres de l’Habitat de 44 pays africains, a parlé de l’engagement qui est le leur d’atteindre les objectifs assignés :
« Nous voulons à travers la déclaration de Yaoundé, au terme de cette assemblée générale annuelle, jeter les bases d’une construction durable et massive des logements pour soutenir les chefs d’Etat africains à loger leurs populations ».
Devant ses invités, le membre du Gouvernement n’a pas manqué de revenir sur le projet de construction de trois mille (3000) mille logements sociaux, notamment avec la Société Immobilière du Cameroun (Sic) ; Celui de l’aménagement des espaces avec la Maetur…
Célestine Ketcha Courtès a également parlé de l’accompagnement des sociétés immobilières privées, qui aident l’Etat du Cameroun à produire des logements et bien sur du projet de création de la société camerounaise de l’habitat.
Des solutions innovantes afin de pallier à la crise de logement en Afrique
Au cours des travaux en atelier et des discussions, les participants ont établi des bases solides qui vont les aider à faire face aux défis qui les interpellent.
En rappel,
C’est au mois de Mars 2021 que le Zimbabwéen Andrew Chimphondah – Directeur Général de Shelter Afrique a signé avec l’Etat du Cameroun, un accord de construction de 3000 logements à Yaoundé et Douala pour 6,6 milliards de FCFA. Lesdits logements rentrent dans les initiatives visant à annihiler la crise qui a cours dans ce secteur.
Crée en 1982, Shelter Afrique dont le siège est à Naïrobi (Kenya) est la seule institution panafricaine de financement appuyant exclusivement la promotion de l’habitat et du secteur immobilier en Afrique.
Nicole Ricci Minyem