Jean Paul Nogou, le promoteur de la compagnie de transport, affirme que les installations de son entreprise n’auraient pas permis un départ des flammes.
Un incendie a attaqué le siège de la compagnie de transport General express voyage, le mardi 07 août dernier à Bafoussam. Le sinistre a causé d’importants dégâts. « Beaucoup de documents ont été consumés, mais à partir des recoupements dans les différentes agences et les déclarations de nos clients, nous allons tenir un fichier des choses perdues. C’est quand même colossal, au regard de ce que cet espace était aussi notre magasin de pièces de rechange, de pneus, des colis des passagers et autres », a affirmé Jean Paul Nogou, le promoteur de la compagnie General express, cité par le quotidien Le Jour de ce 9 août 2018.
Celui-ci accuse une main criminelle pour justifier le sinistre de mardi dernier. « C’est vrai qu’on ne sait pas d’où vient cet incendie, mais une main criminelle se cache derrière. Un usager a témoigné qu’il a vu des trous derrière le magasin, par lesquels ceux qui ont mis le feu ont pulvérisé ce qui a tout brûlé. Nos installations ne souffrent d’aucune défaillance », ajoute Jean Paul Nogou.
A côté de ces accusations, il y a une enquête qui viendra confirmer ou infirmer la théorie du promoteur de la compagnie de transport, dont l’image est déjà écornée par des suspensions à répétition. La dernière en date a fait l’objet d’un communiqué du ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, le 01er août 2018. Le membre du gouvernement a décidé de la suspension de l’agence de transport pour deux mois avec un sursis de six mois pour non-respect de la réglementation en vigueur.