Selon un communiqué du 21 février 2019 signé de Luc Magloire Mbarga Atangana, d’autres marques sont susceptibles de suivre ces 10 premières. Tout dépendra de la présentation des dossiers par les sociétés distributrices et les conclusions des examens qui seront effectués sur leurs produits.
Faisant suite à une alerte lancée par l’Agence de la Norme et de Qualité (ANOR) en date du 31 janvier dernier et la concertation qui avait suivi entre le Ministère du Commerce, des représentants de l’Anor, ceux du Laboratoire National d'Analyse et d'Expertise Médicale mais aussi des importateurs et producteurs des couches jetables le 12 février, décision avait été prise d’interdire provisoirement celles importées sur l’étendue du territoire national et ce pour des raisons de santé.
Hier, 21 février 2019, a été rendu public un communiqué du Ministre du Commerce désignant les 10 premières sociétés et leurs marques correspondantes autorisées à commercialiser leurs couches jetables. Selon ledit communiqué dont l’Agence Cameroun Presse s’est procuré une copie, ces autorisations sont la conséquence d’une première série d’évaluations de la traçabilité technico-règlementaire des couches jetables infantiles réalisée à la diligence du Laboratoire National d'Analyse et d'Expertise Médicale (LANACOM).
Les produits en questions sont : les couches de marque Sita, Blessing baby diapers, Moby nursy, Molfix diapers, Giggles, Molfix couches bébé et Libero peau douce, Moby bébé, Oridel et Luna baby, Joy link’s, Softcare diapers.
Pour rappel, tout est parti d’un rapport de l’Agence française de Sécurité Sanitaire (ANSES) au mois de janvier passé. Lequel rapport ayant conduit aux conclusions selon lesquelles certaines substances telles que les dioxines, les furanes, les polycycliques… contenues dans ces couches dépasseraient les seuils sanitaires requis.
Une semaine plus tard, dans une correspondance administrative adressée à monsieur le Ministre du Commerce, Charles Boto à Ngon, Directeur de l’ANOR sonnait le tocsin en évoquant « les risques liés à ces produits à la qualité non éprouvée »…
La publication de cette liste de couches autorisées à la vente vient soulager bien des mamans qui étaient dans l’expectative ; partagées entre le souci de préserver leurs enfants et celui de se faciliter la tâche au quotidien. Seules sont encore dans la brume, celles des mamans ayant acheté en très grande quantité certaines marques de couches jusqu’ici pas déclarées sans danger par les autorités compétentes. D’ici à ce qu’elles le soient probablement, elles peuvent se rabattre sur les autres ou alors retourner aux bonnes vielles couches en coton.
Ferdin N.