L’information a été rendue publique à la conférence des chefs de centres de formations de l’Institut Africain d’Informatique (IAI). C’était le 15 novembre 2018.
A travers le programme un Million de jeunes, d’enfants et de femmes (MIJEF), 180 000 personnes disposent déjà des aptitudes pour pouvoir se servir de l’outil informatique. Avec ses collaborateurs, Armand Claude Abanda représentant-résident de l’IAI Cameroun a fait le point des avancées enregistrées depuis le lancement de ce projet. Les assises ont également eu pour but, d’ouvrir des pistes de réflexions en pensant au futur. Toutefois, Armand Claude Abanda l’auteur du célèbre ouvrage «Fils d’un prélat», a salué les efforts de ses collaborateurs et tout ce qui a déjà été fait, rendu à mi-parcours.
Le représentant-résident de l’IAI a mis en avant le fait que les 180 000 personnes qui ont déjà été formées, se retrouvent dans toutes les régions et même dans les villages les plus reculés. Il a par ailleurs demandé le concours des élites et a félicité certaines à l’instar de Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique et Joseph Le Ministre la Fonction publique et de la Réforme administrative. Et à ses collaborateurs les chefs de centres de formation, il les a encouragés en évoquant les difficultés auxquelles, ils font face dans l’exercice de leur travail. «Ne vous découragez pas. Remettez-vous sans cesse à l’ouvrage. Gérez au mieux malgré la modicité de nos moyens. Faites en sorte de rentabiliser les centres par une meilleure gouvernance. Pour que nous puissions tous ensemble, faire dire et faire savoir ce qu’on sait faire. Vos doléances sont prises en compte et nous ferons en sorte d’y apporter des solutions dans la mesure de nos moyens», a-t-il déclaré.
A titre de rappel le projet MIJEF 2035 a été officiellement lancé le 13 mars 2015 à Yaoundé. La cérémonie de ce jour s’était déroulée en présence de Mme Niat, l’épouse du président du Sénat. Elle y a pris part en qualité de représentante personnelle de Chantal Biya, Première dame du Cameroun et marraine nationale du projet de formation en informatique des couches sociales marginalisées. Dans son discours circonstanciel, Armand Claude Abanda avait déclaré «ce programme vise à renforcer les compétences des jeunes, des enfants et des femmes dans le domaine de l’informatique, afin qu’ils soient plus performants dans leurs secteurs d’activités respectifs».
Alamine Ousman Mey Ministre des Finances à cette époque avait déclaré «les technologies de l’information et de la communication sont aujourd’hui des outils incontournables au service de la modernité. En prenant l’option d’une action spéciale en faveur des jeunes, l’IAI-Cameroun répond à la préoccupation du chef de l’État, qui demande qu’une place de choix leur soit réservée pour l’avènement d’une société cohérente, dynamique et émergeante afin d’inscrire notre pays dans la modernité». Il convient de souligner ici que le Ministère des Finances est la tutelle de l’IAI-Cameroun.
Le projet «MIJEF 2035» avait indiqué Patrick Thomas, conseiller technique à l’IAI-Cameroun, c’est une formation de 40 heures, meublée par divers modules qui sont la bureautique (Microsoft Word et Excel…), la pratique de l’Internet, les réseaux sociaux et les usages innovants d’Internet en relation avec la problématique du développement (télé-santé, télé-éducation, e-commerce, e-banking, e-agriculture, etc.).
Le projet MIJEF 2035 a suivi «l’Opération 100 000 Femmes/Horizon 2012».
Liliane N.