Au cours d’une conférence de presse donnée ce Jeudi dans la capitale économique Camerounaise, Denis Kwebo et ses collaborateurs ont en outre affirmé que « La pression sera maintenue sur les autorités pour la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante afin de faire triompher la vérité sur la mort tragique du journaliste… ».
« La confiscation du corps de Samuel Wazizi vise à masquer les sévices corporels que le Journaliste a subi durant sa détention… ». Des propos tenus par le président national du Snjc au cours des échanges entre confrères, organisé quelques semaines après la manifestation organisée dans les deux principales capitales Camerounaises et qui visait le même objectif.
A leur côté, se tenaient les membres de l'Association camerounaise des journalistes d'expression anglaise. Tous battent en brèche, les arguments avancés par la Division de la Communication du ministère de la Défense, qui, au lendemain de la mise sur la place publique par Equinoxe Tv, du décès de Samuel Ebuwe Ajiekia encore appelé Samuel Wazizi, a rédigé un communiqué qui précisait le genre de mort.
« Décès survenu des suites de sepsis sévère le 17 août 2019 tel que le stipule le certificat de genre de mort établi par l’Hôpital Militaire de Région N°1 à Yaoundé… ».
Pour la Division de la Communication du ministère de la Défense, « Il n’a subi aucune torture, ni sévices corporels. Il convient de signaler que ce dernier était resté en contact étroit avec sa famille de Buea et de Yaoundé…Il s’agit simplement d’un nouvel épisode de diabolisation de nos Forces de Défense et de Sécurité ». Il faut aussi relever que le Chef de l’Etat a demandé une enquête, afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
Le deuxième sujet abordé au cours de la conférence de presse du SNJC a porté sur la mise en place du « Conseil national d'éthique et de déontologie ». Un tribunal des pairs qui va veiller à la bonne pratique du journalisme au Cameroun. Explicitement, ses membres veilleront au strict respect de « la charte professionnelle ».
Selon Denis Kwebo, « il est temps de siffler la fin de la récréation ». Une impérieuse nécessité, au regard du pathétique spectacle servi par de prétendus professionnels aux auditeurs, lecteurs et téléspectateurs au cours des dernières semaines.
De l'avis de ces derniers, « on a eu l’impression d’assister à une rencontre autour d’un tchapalo au cours de laquelle des insultes, les bassesses les plus inimaginables étaient servies aux consommateurs que nous sommes et, c’est regrettable pour le journalisme Camerounais qui, il faut le dire, présente de plus en plus un visage hideux… Les véritables professionnels semblent ne pas avoir voix au chapitre».
Nicole Ricci Minyem