C’est sur la cour de la concession familiale que de jeunes gens, appelés au secours par la vielle dame en pleurs l’ont copieusement fouetté avec les branchages des arbustes, accompagnés de quelques gifles.
Qu’est ce qui s’est passé ?
L’individu, la quarantaine bien sonnée, aurait exigé que sa maman sorte du domicile construit par son défunt époux, au cas où elle refuserait de se mettre sous son joug et de combler ses moindres désirs.
Il se considère d’ailleurs comme le maître des lieux, alors qu’il est sans emploi et passe ses journées à se tourner les pouces. C’est la vielle dame qui doit le nourrir, lui ainsi que les enfants qu’il a conçu avec une pléthore de femmes, qui l’ont mis face à ses responsabilités, laissant les enfants à sa seule garde.
Selon l’un des témoins des nombreuses disputes entre mère et fils, c’est la fainéantise de cet individu qui est la cause des nombreuses tensions au sein de cette famille : « La vielle maman que vous voyez sur la vidéo est très fatiguée mais, étant donné que ses petits enfants sont encore très petits, c’est à elle que revient la charge d’aller au champ, au marché, parfois même on la voit puiser de l’eau ; tandis que son fils se tourne les pouces, attendant qu’elle vienne en plus le servir… ».
De plus, On le soupçonne de vouloir vendre la concession familiale pour se faire de l’argent. C’est lorsque sa maman lui a opposé une fin de non recevoir qu’il a décidé de la frapper.
Aucun cri de douleur, aucune envie de présenter les excuses à sa maman
Alors que les coups pleuvent sur lui, le bougre ne montre aucun repentir. Ses frères lui demandent avec insistance de demander pardon à sa mère mais, il préfère exprimer un « faux mea culpa » devant ceux qui le corrigent.
Leur rappel à l’ordre ne produit aucun résultat escompté et il répète à tue tête : « Je ne vais plus vous déranger…Ne me tapez plus, ne me tapez plus…».
Enfants indignes
Il n’est pas évident de rentrer dans les scandales qui hantent les familles, car il est évident que l’on pourrait mettre à nue, des réalités parfois sordides.
Toutefois, il n’en demeure pas moins qu’une maman, un papa, c’est sacré et, le Seigneur, pour ceux qui sont croyant a donné un caractère spécial au commandement qui concerne les parents :
« Tu honoreras ton Père et ta Mère, afin que tes jours soient heureux sur la terre ». Alors, d’un point de vue humble et personnel, aucune raison, strictement rien, ne saurait justifier le fait qu’un enfant porte main à son parent.
Lorsqu’on se sent à l’étroit dans la maison familiale, il est conseillé de chercher d’autres alternatives, surtout si l’on réside en campagne. Les moyens de se faire un peu d’argent, lorsqu’on est entreprenant abondent.
Il en va autant pour ceux qui frappent leurs parents que pour ceux qui les assassinent, surtout pour de sordides raisons matérielles.
Nicole Ricci Minyem