Réunis à la cour d’honneur de la Garde Présidentielle, quatre cent soixante six (466) enfants, dont la grande majorité est orpheline de père, venus de cent vingt et une (121) familles, ont reçu des fournitures scolaires il y a quelques jours.
Des cartables, des crayons ordinaires, des stylos à bille, des cahiers tout formats, des calculatrices, des règles graduées, des ardoises, bref tout le matériel didactique dont ils peuvent avoir besoin. Les bénéficiaires sont inscrits à la maternelle, au primaire, au secondaire et au supérieur.
Ils ont reçu cet accompagnement national au cours d’une cérémonie riche en sons et en couleur, mais au cours de laquelle l’émotion transparaissait plus que tout autre sentiment ; un cocktail de douleur, de mélancolie et joie.
Cet élan de cœur est une symphonie d’actes posés par des mécènes civils et bien évidement des hommes en tenue. Tous ont voulu passer le message de la promotion des valeurs humaines un geste à pérenniser par ceux qui reçoivent des dons de la Nation, depuis de nombreuses années aujourd’hui.
Du moins, c’est le vœu émis par le colonel Raymond Jean Charles Beko’o Abondo - Commandant de la GP : « Que les bénéficiaires d’aujourd’hui se souviennent demain, lorsqu’ils seront dans la vie active et en fassent autant. Qu’ils perpétuent cette action solidaire, eux et même leurs parents…Car la flamme allumée pour eux, ne doit pas s’éteindre. C’est un vibrant hommage rendu à nos camarades tombés sur le champ de bataille…».
C’est dans la même logique que s’est inscrite Aude Michelle Kanwe - Représentante du Centre des œuvres sociales de la Garde Présidentielle et, les deux responsables ont invité les pupilles de la Nation à « faire bon usage des aides reçues… ».
Ils ont en outre été invités à redoubler d’ardeur au travail afin que les résultats obtenus soient un catalyseur auprès des donateurs qui se sont engagés à promouvoir et récompenser les efforts ; Au-delà de cet aspect, il est question pour les pupilles de la Nation, de saluer la mémoire de leurs parents qui ont consenti le sacrifice suprême, celui du don de leur vie, afin de préserver l’intégrité du Cameroun. Pays qu’ils ont servi avec honneur et fierté.
Colonel Raymond Jean Charles Beko’o Abondo - Commandant de la GP : « Si vous êtes ici, c’est parce vos papas ont été avec nous. Ils ont été nos amis, nos camarades. Notre devoir est de poursuivre l’œuvre qu’ils ont commencée…Ne les oubliez pas ! »
Nicole Ricci Minyem