Le ministre des Enseignements secondaires Pauline Nalova Lyonga a signé une série de décisions pour sanctionner tous les éléments de la chaîne ayant favorisé la fuite des épreuves du Baccalauréat session 2020.
Après des mesures conservatoires, Pauline Nalova Lyonga, ministre des Enseignements secondaires (MINESEC) a décidé de passer à la vitesse supérieure, pour ce qui est de l’affaire de la fuite des épreuves au Baccalauréat qui a entaché la session 2020. Le MINESEC a signé une série de décisions qui sanctionne les intervenants et les candidats qui ont été trouvés coupables.
Il y a donc 133 candidats, élèves et tierces personnes qui ont écopé d’une sanction administrative, en attendant les poursuites judiciaires pour d’autres, pour ce qui concerne les seuls examens organisés par l’Office du Baccalauréat du Cameroun. Selon le quotidien Le Jour, il y a 19 personnes qui ont participé à la fuite des épreuves.
« Répartis sur la plupart dans les établissements scolaires de la ville de Douala, on en retrouve cependant aussi à Bangangté, Bafoussam, Belabo, Dschang et Njombé. Dans l’ensemble, ils reconnaissent avoir reçu les épreuves ou leurs corrigés via WhatsApp avant de les transmettre parfois à leur tour, à des amis. La session 2020 est annulée pour tous et ils sont suspendus pour 2021. Par contre, Brandon Kamga Piam, Edgar Makong et Romaric Mouthe, administrateurs des plateformes ‘‘Istec national Tle C et D’’ et ‘‘Ze Bacc optimum’’, par lesquels ces épreuves ont abondamment été ventilées, seront poursuivis en justice », rapporte Le Jour dans son édition parue en kiosque le 30 avril 2021.
En outre, il y a aussi le dénommé Vincent Blaise Noah Menounga, inspecteur pédagogique national de Chimie industrielle, qui peut avoir à faire face à des poursuites pénales. Idem pour ses collègues enseignants du Collège Mohoua Tachomkam, du Collège polyvalent Suzanna, de Ste Martine, Lamartine et St Louis, un autre du Lycée Technique de Bonadoumbè qui ont acheté et proposé les épreuves comme travaux dirigés à leurs élèves.
Liliane N.