Le rappeur engagé Valsero n’assume pas la responsabilité de la présence du drapeau ambazonien brandi au cours de son concert de musique, qui a eu lieu le samedi 18 septembre 2021.
Parmi les choses qui créent le débat au tour du concert organisé par le général Valsero samedi dernier, il y a bel et bien le fait que le drapeau ambazonien ait été brandi le long de cet événement qui s’est déroulé dans la salle du Zénith de Paris. Pour Valsero, il n’a pas à répondre de ce fait ou d’en assumer la responsabilité.
«Chaque Camerounais a son rapport avec le gouvernement. Chaque Camerounais a son problème avec la gouvernance. Chaque Camerounais a une frustration personnelle vis-à-vis du gouvernement et de la gouvernance au Cameroun. Et chaque Camerounais l’exprime à sa manière. Je ne suis pas le filtre. Je ne suis pas celui qui gère les émotions et les expressions de colère. Ce que vous appelez « drapeau Ambazonien » est l’expression de la colère d’une partie du peuple camerounais. Je ne saurais devoir justifier la présence de ce drapeau dans cette salle de concert comme étant même ma responsabilité ou un problème ou quoi que ce soit », a déclaré le rappeur interviewé par le confrère Equinoxe radio le 20 septembre 2021.
Valsero indique que son concert de musique visait l’apaisement des esprits. Aussi, il n’était pas là, pour interdire la présence du drapeau ambazonien à son événement musical.
«Ce concert pour moi, était la première pierre d’un mécanisme d’apaisement des esprits. L’une des parties du Cameroun qui a été dans la tension en ce moment, se revendique de ce drapeau-là, de cette partie-là avait sa place-là », précise l’artiste, répétant que ceux qui sont venus à son concert étaient là « pour guérir », échanger et « partager dans un cadre moins colérique ».
Liliane N.