BIOGRAPHIE:
Serge Matomba est le fils d’un agent de police, Emmanuel Didier Baboulek, et d’une mère au foyer, Naomie Mondj.
Son enfance est marquée par la modestie des conditions de vie et son éducation stricte et chrétienne.
Après un passage par la société Okoyo en tant que stagiaire, il monte un cabinet d’étude et de viabilisation de projet et d’import-export en 1996, Espoir LDA, alors qu’il a tout juste 17 ans.
Il décide ensuite de poser ses valises au Portugal, et fonde Ton Super, une société de conseil dans les hydrocarbures, au moment où il rencontre Daniel Proença de Carvalho, dirigeant de Galp Énergie, et ancien ministre portugais de la communication sociale en 1978.
Il rentre en 2008 au Cameroun, auréolé de ses succès dans les affaires, pour y créer Ton Super Cameroun.
Il constate la difficulté de l’environnement socio-économique camerounais en précisant, « J’ai aidé plusieurs de mes frères à lancer des entreprises, mais elles sont mortes quelques mois après leur naissance. »
Après avoir hésité à lancer une ONG, il se décide à lancer le parti politique “Peuple Unie pour la Rénovation Sociale” en 2010.
Après avoir été élu le 30 septembre 2013 au conseil municipal de Douala IV, il entame en 2014 une grève de la faim contre l’augmentation du prix des hydrocarbures, sujet qu’il maîtrise bien, mais également afin de s’opposer au projet de ratification des Accords de Partenariat économique avec l’Union Européenne. Sa grève est arrêtée au bout de trois jours après que les autorités lui demandent de rédiger à mémorandum au Président Paul Biya.
Il s’engage sur le sujet de la crise anglophone, en proposant des solutions basées sur le dialogue, contre la corruption, et le manque d’infrastructure sur le territoire.
Le 10 juin 2017, il est investi par son parti pour être leur candidat à l’élection présidentielle de 2018.
LES PROMESSES DE CAMPAGNE:
Serge Espoir Matomba dont les cinq axes du projet de société s’appuient sur l’espoir d’un Cameroun Prospère, entend promouvoir
Une éducation d’excellence qui intègre une société inclusive, un nouveau profil des camerounais, ainsi que l’égalité des chances
Un cadre de santé préventif et curatif à travers la prévention des problèmes de santé, une réforme des structures de soin, la protection de la vie.
L’assurance maladie à tous les camerounais, sans aucune discrimination
Une sécurité protective qui intègre les aspects alimentaires, énergétiques et territoriales
Une économie souveraine ainsi qu’un cadre d’emploi pour tous. Ce qui implique la production compétitive, la création de 5 millions d’emplois en cinq ans, avec la mise sur pied d’une politique incitative dans les secteurs privés. A l’instar de l’agriculture, les industries agroalimentaires, la transformation, une monnaie forte.