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L'explication du processus électoral camerounais pour les présidentielles de 2018

lundi, 01 octobre 2018 03:17 office

 

Présidentielle 2018 du Cameroun

Préparatifs pour un processus électoral libre et équitable

Le 7 octobre 2018, les Camerounais éliront un président pour diriger leur pays pour les sept prochaines années. Bénéficiant d'un système de gouvernement démocratique et de nombreux partis politiques, le Cameroun a amélioré ses procédures électorales au fil du temps et espère un processus électoral libre, juste et transparent.

La Constitution camerounaise exige la tenue d’élections présidentielles tous les sept ans.

Contexte
La loi n ° 2006/011 du 29 décembre 2006 a créé Elections Cameroon, ou ELECAM, l’organe indépendant chargé d’organiser et de superviser les élections au Cameroun.

La plus récente élection présidentielle au Cameroun, le 9 octobre 2011, a été la première mise à l’épreuve de la capacité d’ELECAM à mener un processus suivi de près par tous les partis politiques, organisations de la société civile et observateurs internationaux. Selon ses conclusions, une mission d’observation du Commonwealth, une association volontaire de 53 États souverains indépendants, a déclaré que:
“Il s’agissait d’une élection largement pacifique avec certains des principaux critères d’élections démocratiques, notamment la liberté d’association, d’expression, le suffrage universel et le droit de vote. Les électeurs qui pouvaient voter exprimaient librement leur volonté. Le processus était généralement transparent. ”
Le 14 avril 2013, le Cameroun a tenu ses premières élections sénatoriales. Selon le Département d’État Américain, ces élections «étaient pacifiques et généralement libres et équitables».

Le processus d'élection

ELECAM a établi et supervisé un processus électoral transparent et efficace. Dans les bureaux de vote à travers le pays, le président de la commission électorale locale ouvre publiquement l'urne avant que le premier électeur ne vote pour s'assurer qu'elle est vide et qu'il n'y a pas d'ouverture. Ensuite, le président la verrouille sous le contrôle des autres membres du bureau de vote.
Le comptage des bulletins et le décompte des bulletins de vote ont lieu dans chaque bureau de vote immédiatement après la fin du scrutin, en présence des électeurs souhaitant observer cette activité. L'ouverture de l'urne, l'ouverture des enveloppes et le dépouillement des votes se font en présence du chef de la section du conseil d'ELECAM et des membres de la commission électorale locale.
Une fois le dépouillement terminé, les résultats obtenus dans chaque bureau de vote sont proclamés publiquement et communiqués au siège électoral central d’ELECAM.

Surveillance, responsabilité et sécurité

Afin d'assurer l'intégrité des élections du 7 octobre et la sécurité des électeurs, ELECAM et d'autres organisations mettent en œuvre un certain nombre de mesures de surveillance et de responsabilité.

  • Le 7 juillet, le ministère de l'Administration territoriale a encouragé toutes les organisations nationales et internationales, les organisations non gouvernementales, les associations de la société civile et les groupes de défense des droits de l'homme qui souhaitent observer le processus électoral présidentiel de 2018 à soumettre des demandes. Plus de cent associations nationales et internationales ont soumis de telles demandes avant la date limite du 13 septembre.
  • La Commission de l’Union africaine a autorisé le déploiement d’une mission d’observation internationale à long terme comptant 12 membres pour l’élection présidentielle au Cameroun. Quatre équipes d'analystes et huit observateurs à long terme sont arrivées à Yaoundé le 5 septembre et resteront dans le pays jusqu'au 19 octobre pour évaluer de manière globale le processus électoral. Cette mission a ensuite été rejointe par une mission d’observation à court terme qui, du 28 septembre au 10 octobre, surveillera les derniers préparatifs et la tenue des élections.
  • Au début du mois de septembre, l’ambassade des États-Unis au Cameroun a organisé deux sessions de formation à l’intention des journalistes camerounais pour couvrir les élections d’octobre. Quarante journalistes de six régions du Cameroun étaient présents; les sujets abordés comprenaient le rôle et la responsabilité des journalistes, les principes de base du reportage électoral, la rédaction et la manière de mener des interviews. ELECAM a organisé une session de formation similaire peu après concernant le rôle des médias dans la couverture des élections.
  • Le 17 septembre, ELECAM a organisé une réunion de haut niveau avec des représentants des ministères de la défense et de la justice, du Secrétariat d’État de la défense et de la délégation générale pour la sécurité nationale, ainsi que des candidats à la présidentielle, pour discuter de mesures pratiques de préparation pour les prochaines élections. Le but de cette réunion était de garantir une bonne collaboration pendant la période de campagne entre les acteurs du processus électoral et les parties concurrentes.
  • Tous les gouverneurs ont été chargés de prendre les mesures nécessaires pour que l'élection présidentielle se déroule dans tous les 360 districts du Cameroun, y compris le petit nombre où les séparatistes armés cherchent à empêcher les populations locales d'exercer leurs droits démocratiques. Les gouverneurs ont également reçu pour instruction d'assurer la protection de tous les candidats.

Pour plus d'informations sur l'élection présidentielle au Cameroun en 2018, veuillez consulter

 

 

 

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