Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun incarcérés affirment être privés de liberté pour leurs opinions. Ils se disent reconnaissants du soutien que leur apporte leur leader Maurice Kamto.
C’est une lettre ouverte que les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), ont adressé à Maurice Kamto leur leader politique. Dans ladite lettre, ils se présentent comme des prisonniers politiques, privés de liberté à cause de leurs opinions.
«Depuis septembre 2020, nous sommes séquestrés pour nos opinions. Notre séquestration est maintenue avec la criminelle complicité de la justice et des magistrats. Ainsi, nous sommes des Otages Politiques du régime BIYA», peut-on lire dans leur lettre.
Les militants en détention du MRC saluent le soutien dont ils bénéficient de leur parti politique impulsé par leur leader Maurice Kamto.
«Dans cette épreuve individuelle et collective, sous votre leadership, le parti a toujours été présent, à chaque étape, à chaque instant, même lorsque vous même étiez séquestré. Sous votre conduite personnelle et sous celle du président du Directoire que vous êtes, alors que le régime dictatorial avait tout mis en œuvre pour paralyser toute capacité d’action du parti (blocages des comptes bancaires et des porte-monnaies électroniques Orange Money et Mobile Money), vous avez su, avec maestria, mettre en œuvre, à travers L’Équipe Logistique dirigée par Madame la Présidente des femmes du parti, Mispa AWASUM, le pilier « SOLIDARITÉ » de notre manifeste», écrivent-ils.
Ils saluent aussi l’action menée par le Collectif des avocats baptisé Sylvain Souop dirigé par Me Hyppolite Meli.
«Toujours sous votre haut patronage, avec brio et un art éprouvé, aussi bien de la stratégie, de la tactique et du combat, le Collectif « Sylvain SOUOP » a su mettre à nu les petites mains criminelles des magistrats et de leurs auxiliaires au sein de la justice. Le Collectif a, en effet, sous la conduite de son patron, le « bagarreur » Maître Hippolyte MELI TIAKOUANG, dévoilé au monde entier que le Cameroun n’a pas de justice indépendante. La présence éclairée et très rassurante de nos excellents avocats est un des piliers de notre moral exceptionnel», peut-on lire dans leur lettre.
Toutefois, ils émettent le vœu d’être remis en liberté en cette année 2022 qui arrive.
«Puisse enfin cette nouvelle année laver les cœurs de nos haineux bourreaux tortionnaires du SED et des différents services de police et de gendarmerie, des magistrats militants extrémistes du RDPC qui ont refusé de dire le droit, par pure méchanceté, et leur rappeler que nous ne sommes pas leurs ennemis, mais de simples compatriotes qui, sensibles aux injustices et à la décrépitude de notre pays orchestrées par un pouvoir dépassé par la situation, avons décidé de lutter PACIFIQUEMENT pour restituer aux Camerounais leur dignité, leur rang en Afrique et dans le monde», écrivent-ils.
Liliane N.