Les chefs de missions diplomatiques du Canada, de la Norvège, de l’Afrique du Sud, de la Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis demandent aux parties prenantes de la crise anglophone de respecter la résolution 2601 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la protection de l’éducation dans les conflits armés.
Les représentations diplomatiques du Canada, de la Norvège, de l’Afrique du Sud, de la Suisse, du Royaume-Uni et des États-Unis ont fait une déclaration conjointe en rapport avec les attaques des écoles et lieux d’étude dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Elles appellent à une cessation de ces attaques.
« Nous (…) exhortons à toutes les parties prenantes à respecter la résolution 2601 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la protection de l’éducation dans les conflits armés et de prendre des mesures audacieuses pour que les enfants puissent aller à l’école en toute sécurité », lit-on dans la déclaration conjointe.
Partant du bilan humain et matériel imposé à la suite des attaques meurtrières, ces ambassades pensent qu’est est temps de « cesser d’attaquer les écoles, les enseignants et les enfants, soutenir publiquement le droit d’aller à l’école et faire en sorte que ceux qui refusent l’accès aux lieux d’apprentissage soient tenus responsables ».
A titre de rappel, « plus de 700 000 enfants ont été touchés par la fermeture forcée des écoles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. Pour beaucoup d’entre eux, c’est la cinquième année consécutive d’accès limité ou inexistant à l’école », ont rappelé les diplomates.
Liliane N.